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10 conseils éducatifs pour parents cools

Des pistes pour vivre heureux en famille

Vous me connaissez , ce titre est à prendre au second degré . N’empêche , je reçois régulièrement des messages pour me demander mes conseils éducatifs . Quoi , moi , donner des conseils ? Je fais rater l’école un mois à Virgile , n’ai jamais réussi apprendre ses tables de multiplications à Philéas et encourage mes enfants à sauter dans les flaques d’eau . Bref , sur le papier je suis une mère parfaitement inconsciente .

N’ empêche , ça fait 18 ans que je suis leur maman et en regardant mes garçons je me dis qu’ils ne s’en sont pas si mal sortis . Ils sont bien dans leurs baskets , curieux et toujours prêts à partir à l’ aventure . Et si après tout , je partageais avec vous mes conseils éducatifs ?

Je vous préviens : ici pas de méthode miracle qui vous transformera d’ un coup de baguette en mère parfaite . Au contraire : je vous propose de cultiver ensemble la somme de toutes ces imperfections qui nous rendent uniques . Et qui font que nous sommes exactement les parents dont nos enfants ont besoin .

Allez hop , c’est parti pour mes 10 conseils éducatifs pour parents cools !

meilleurs conseils éducatifs
Voici des photos extraites de films sur l’enfance que j’aime . Ici , Charlie et la chocolaterie .

Les livres de conseils éducatifs n’ont pas toujours raison

Enceinte de Philéas , j’étais une proie bien trop facile pour les livres de puériculture . Je n’avais pas de famille pour me conseiller , mes amis n’étaient pas encore parents et voulais bien faire tout comme il fallait.

J’ai englouti toute la littérature de puériculture qui me tombait sous la main. Et vite réalisé que souvent leurs conseils éducatifs se contredisaient. Alors j’ai décidé de n’en garder qu’un.

Le livre qui m’a le plus aidé en devenant maman, c’est « Comment ne pas être une mère parfaite », de Libby Purves. Parce que c’est pile ce dont a besoin une jeune maman : déculpabiliser, prendre confiance en soi et rire un bon coup ! Ce bouquin m’a appris la chose la plus importante pour devenir une maman bien dans ses baskets :

Il n’y a pas de mère parfaite ni de solution miracle. On fait tous comme on peut jour après jour, et c’est très bien comme ça .

prendre confiance en soi
L’Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

Se faire confiance

C’est quand même paradoxal non ? Notre société regorge de conseils éducatifs bienveillants , glorifie la maternité et en même temps on n’a jamais eu autant d’injonctions qui fusent de tous côtés : de la norme du siège-auto à l’huile de palme dans les gâteaux du goûter en passant par les activités extra-scolaires et temps devant les écrans, tout est propice à culpabiliser les parents. On a beau faire de notre mieux, on a l’impression qu’on ne sera jamais à être à la hauteur. Comme si on était condamnés à être des parents nuls, qui méritent juste un zéro pointé.

Et si on retournait les choses ? Nous ne sommes plus à l’école, à comparer à nos notes à celles des autres parents bordel ! Nous sommes des adultes responsables, munis d’enfants qui comptent sur nous pour les aider à grandir et les accompagner vers l’âge adulte.

Alors, certes, selon les normes sociétales en vigueur nous ne sommes peut-être pas parfaits mais nous sommes les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour notre enfant, ou pas. Et pour nous aussi, au passage.

Oui, on a le droit d’acheter un siège-auto d’occasion. L’huile de palme c’est pas génial mais pourquoi clouer au pilori les parents qui donnent un Prince au goûter? Et puis admettons-le : on a tous collé nos enfants devant un dessin animé un dimanche matin ( et si tu es vraiment punk, lâche-toi : coince l’héritier dans un siège-auto d’occasion avec une tartine de pain de mie au Nutella devant l’âne Trotro puis retourne te coucher ).

devenir une maman parfaite
The Florida project

Pourquoi c’est bien de ne pas être une maman parfaite

Imaginez un peu la vie de l’enfant de la mère parfaite. Toujours à l’écoute, jamais énervée, proposant chaque jour de supers activités tout en ayant une maison impeccablement rangée. Ne serait-ce pas un modèle écrasant pour son enfant ? Quoiqu’il fasse, toute sa vie, il n’arrivera jamais à la cheville de sa maman parfaite en tous points.

Et si finalement on rendait service à nos enfant en étant imparfaite ? Avec nous, ils seront toujours à la hauteur ! Mieux encore : ils nous dépasseront sans aucun souci, s’ils en ont envie.

Et même que plus tard ça leur fera de chouettes souvenirs en se rappelant toutes ces fois où on a claqué la porte de la maison sans prendre les clés, éclusé nos stocks en mélangeant les sortes de pâtes parce qu’il n’en restait pas assez, couru dans la rue pour attraper le bus ou piqué un fou rire en inondant la salle de bains.

meilleur conseil éducatif
Les 400 coups

Ne pas transmettre nos angoisses à nos enfants

Aïe, sujet sensible ! N’est-ce pas la chose la plus complexe pour tous les parents ? Réussir à mettre de côté nos peurs pour ne pas les transmettre à nos enfants ,ça c’est un sacré challenge !

Je n’y arrive pas toujours mais au moins j’essaie d’y faire gaffe et de mettre à distance ce qui m’angoisse pour me concentrer sur les besoins de mes fils. Parce que mes peurs ne sont pas les leurs, et qu’elles ne doivent pas le devenir . En plus ça nous montre aussi au passage que nos enfants nous aident également à grandir.

valoriser son enfant
Billy Elliot

Valoriser nos enfants

Voilà un point fondamental pour moi : aider mes enfants à prendre confiance en eux . Je les valorise et trouve du positif dans tout ce qu’ils font , même quand ils se trompent . Parmi tous les conseils éducatifs que j’ai lus, si je ne devais en garder qu’un , ce serait celui-là : se tromper est essentiel pour apprendre , il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font pas d’erreurs .

Tant que leur sécurité n’est pas en danger, c’est essentiel de laisser nos enfants faire leurs propres expériences. Je reste à côté pour les aider, mais uniquement s’ils en ressentent le besoin . Et petit à petit , je leur lâche la main jusqu’à ce qu’ils deviennent autonomes.

Et ce ne sont pas que des gestes ; les mots qu’on emploie sont d’ailleurs très importants pour permettre à nos enfants de prendre confiance en eux tout en comprenant le sens de certaines interdictions .

Par exemple , au lieu de dire « tu vas tomber » quand je vois Virgile courir sur un trottoir trempé en automne, je préfère lui expliquer pourquoi mousse et feuilles mortes rendent le trottoir glissant , comment se réceptionner si jamais il tombe et lui proposer de marcher en proposant une solution alternative pour s’amuser sans danger ( sauter dans un tas de feuilles mortes par exemple , ça c’est cool ! ). Pas de frustration, pas d’accident et un fou rire assuré .

Et si on responsabilisait son enfant en lui laissant de la liberté ? Proposons un cadre souple dans la limite des règles de sécurité et valorisons aussi ses échecs . On l’oublie parfois mais se tromper est aussi important que réussir pour progresser ( et bonne nouvelle : ça marche à tout âge ).

faire plaisir à son enfant
E.T.

Se faire plaisir

Que ce soit dans le choix des jeux de société, livres, activités ou pour voyager en famille , je privilégie des choses qui me plaisent . Je sais que ça peut paraître égoïste niveaux conseils éducatifs et que ça va à l’opposé de cette notion de sacrifice maternel qui turlupine notre inconscient. Mais là encore, je pense rendre service à mon enfant : comment prendre du plaisir à jouer ensemble si je me force à faire un jeu que je n’aime pas ? Pourquoi renoncer à un voyage qui me fait rêver parce que je suis devenue maman ?

Choisir de faire des choses que j’aime avec mes enfants, c’est non seulement l’assurance de partager des chouettes moments avec eux, mais aussi leur montrer que ce n’est pas parce qu’on devient parent qu’on est obligé de s’oublier .

Alors oui, Philéas s’est endormi contre moi dans une nuit de l’impro, Virgile a raté un mois d’école cette année pour qu’on parte à Montréal et je scotchais des petits bouts de masking tape sur le plateau pour que mes enfants puissent jouer avec moi aux Aventuriers du Rail avant même de savoir lire. Certains trouveront ça peut-être inutile ou inconscient mais ces compromis-là me convenaient parfaitement. Et il n’y a personne de mieux placé que moi et leur papa pour savoir ce qui est bon pour eux.

aimer son enfant
Hugo Cabret

M’ intéresser à ce qu’ aiment mes enfants

Mais le pendant , c’est aussi d’accepter que nos enfants ont des goûts différents des nôtres. Et mieux encore : les encourager en les incitant à explorer par eux-mêmes .

J’essaie de trouver le juste équilibre pour me faire plaisir , et leur faire plaisir aussi : ça doit aller dans les deux sens .

Je n’ai par exemple jamais banni le Mac Do, on a offert à Virgile des toupies Beyblade ( même si on est d’accord : c’est hideux et hors de prix ) et j’ai aidé Philéas à construire son ordinateur ( grand moment de kif pour lui – grand moment de solitude pour moi quand j’ai entortillé du fil de jardinage pour accrocher le disque dur ).

J’ai demandé à Virgile de m’apprendre à lancer une toupie ( Verdict ? Même bourrée ce ne serait pas pire ) et à Philéas de m’expliquer la différence entre un SSD et un NAS ( je peux t’expliquer ça en commentaires si le sujet te tente ) . Pas que ça me passionne vraiment, j’admets, mais parce que j’ai envie de découvrir ce qui les intéresse. Et même si je ne pige pas tout, au moins je passe un moment de complicité avec eux.

Je ne comprends pas grand-chose à Minecraft per exemple mais quand Virgile m’explique comment ça marche, on discute en même temps de tout et de rien : de ses relations avec ses copains, sa journée à l’école, de stratégie et de rêves. Moi ça me permet de mieux comprendre pourquoi il aime ce jeu et lui peut ainsi me faire rentrer dans son univers. Ça m’aide ensuite à trouver des idées d’activités, de vidéos à voir ou livres à lire ensemble qui vont faire écho à ses préoccupations.

péter les plombs en famille
Little Miss Sunshine

Péter les plombs régulièrement

Vous me connaissez : je mets Philippe Katerine à fond le matin pour aller à l’école, improvise des comédies musicales en bricolant et encourage Virgile à jouer au tennis avec les boules de Noël .

« Dis-donc Daphné, c’est pas très sérieux tout ça quand on est maman ? Ne devrais-tu pas plutôt montrer l’exemple ? » Justement ! N’est essentiel de montrer à nos enfants que les règles sont aussi faites pour être transgressées ? Et puis notre monde est déjà bien assez rempli de gens importants qui se prennent au sérieux.

Petits conseils éducatifs pas si futiles : apprendre à nos enfants à saisir la moindre occasion de s’ amuser , n’est-ce pas tout aussi important que de leur apprendre à être poli , respecter les lois et prendre soin des autres ? Je vous assure, ce petit grain de folie est loin d’ être superflu . C’est une soupape essentielle pour traverser la vie d’un pas plus léger !

être heureux en famille
The Kid

Arrêter de se comparer aux autres

Notre société pousse à la performance permanente. Et ça commence dès le plus jeune âge : que va devenir notre enfant s’il ne sait pas marcher à 13 mois, bien lire en CP, ne connait pas ses tables de multiplications en entrant au collège, ne remplit pas les bonnes cases pour l’orientation post-bac ?

Vous la sentez, la bonne grosse bouffée d’angoisse qui monte ? Je vous rassure : quelle importance ça peut avoir de savoir à quel âge notre enfant a marché ? Ça ne change strictement rien à ses capacités . Ca veut juste dire qu’il était occupé à apprendre autre chose avant de se mettre debout , et puis voilà !

Je doutais que ce soit possible mais Philéas m’a démontré qu’on peut brillamment passer son Bac S sans connaître toutes ses tables de multiplication . Alors on se détend et on fait confiance à nos enfants !

Chaque enfant à son propre rythme , et ça ne sert à rien de le brusquer . Que Philéas ait appris à lire en CE1 ou que Virgile ait commencé à déchiffrer en GS ne change strictement rien . La seule chose qui compte est qu’ils prennent tous les deux du plaisir à lire mieux même : qu’ils sachent où et comment trouver les informations qui vont les aider à avancer .

On a trop tendance à l’oublier et pourtant c’est si simple : arrêtons de nous comparer les uns par rapport aux autres . Demandons-nous simplement ce que nous sommes capables de faire à cet instant, comment nous pourrions progresser et surtout : être heureux .

Chacun son rythme : on n’a pas tous la même histoire , les mêmes capacités et les mêmes envies . On n’apprend pas tous les mêmes choses en même temps et cela n’a pas d’importance : l’essentiel est qu’on prenne du plaisir à progresser . Parce que du plaisir nait l’envie de se dépasser .

être une mère imparfaite
La nuit du chasseur

Oublier tout ce que vous venez de lire

Super Daphné, tes conseils éducatifs sont cools mais concrètement, j’en fait quoi maintenant ?

Laissez-moi vous donner un tout dernier conseil pour conclure : oubliez tout ce que je viens de vous dire. Pour une raison très simple : vous seul savez ce qui est bon pour vous, et votre enfant. Ne laissez personne vous dire comment vous devriez éduquer vos enfants, n’essayez pas de calquer votre mode de vie sur des règles qui ne sont pas les vôtres. Suivez vos propres conseils éducatifs : vous savez , cette petite voix qu’on appelle aussi instinct .

meilleur conseil éducatif
Moonrise Kingdom

Vos conseils éducatifs

La parole est à vous maintenant : quels sont vos conseils éducatifs ? C’est un sujet tellement vaste et propice aux échanges que j’ ai hâte de vous lire pour savoir comment vous vous en êtes sortis !


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22 Commentaires

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Jo Ridée Rieuse

20 décembre 2018 8 h 57 min

Merci Daphné pour ces conseils. Oui, dans la mesure du possible, essayons de respecter les envies de nos enfants ou petits enfants. Dimanche dernier, mon mari a appris à Inès à sauter dans les flaques d’eau, c’est la base, à 14 mois.
Nous avons respecté les envies de notre fille aînée qui changeait d’activité le mercredi, chaque année scolaire. J’ai entendu, pendant des années, des chanteurs qui m’ insupportaient (mention spéciale à Lolita d’une certaine Alizée…)
Et un jour, j’ai fait un truc qui n’est dans aucun livre d’éducation pour enfants, un truc interdit.
Nos filles avaient 14 et 10 ans. Des amis avaient oublié un paquet de cigarettes à la maison. Chez nous, personne ne fume. 2 ou 3 fois, j’ai vu leur intérêt pour ces cigarettes, elles tournaient autour, prenaient le paquet, l’air de rien. Et j’ai dit – ça vous dirait, on en allume une pour voir ?
Ni une, ni deux, je leur colle une clope au bec en leur montrant la technique et en expliquant que tout le monde fume un jour en cachette.
Après 2 bouffées, elles ont repoussé la cigarette en toussotant. Le soir, elles ont dit à leur père – On a fumé une cigarette, c’est pas bon.
Quand je racontais ça, tout le monde me disait – Tu es folle ! la prochaine étape, c’est un verre de whisky ?
L’alcool, c’était plus tard, sans nous mais elles n’ont jamais fumé. J’avais sans doute banalisé cet acte et du coup, la transgression ne présentait plus d’intérêt.
Dans toutes les situations, on fait au mieux, en suivant, non pas les conseils des livres, mais notre instinct.

FamilleBarcelone

20 décembre 2018 10 h 44 min

C’est toujours un grand plaisir de te lire ! Et là vraiment je dis bravo et merci ! Tu es pour moi l’ambassadrice de la vraie femme et de la vraie mère.
Ce que je peux ajouter c’est de dire que chaque enfant est vraiment différent, avec des besoins, des goûts, une sensibilité différente. Je le vis en live au quotidien avec mes deux filles qui se trouvent être des jumelles! Certes elles sont dizogotes (deux œufs différents) , mais ont pourrait penser que deux enfants élevés de la même manière avec les mêmes expériences auraient un caractère proche et des goûts similaires! Et bien pas du tout ! C’est peut être parce que nous avons autant que possible détecté et développé leurs différences….
Je dis oui à l’imperfection et au contre-exemple! Je suis une mère qui jure comme un charretier et mes filles savent que ce n’est vraiment pas bien
Merci encore Daphné !

melmelboo

20 décembre 2018 11 h 05 min

Coucou ! Quelque soit notre chemin en tant que parent, je trouve qu’il est important de questionner sa parentalité et de lire un peu à droite à gauche ce qui existe afin d’ouvrir son champs des possible. Ensuite libre à nos de prendre et de laisser. Mais je ne serais certainement pas la maman que je suis aujourd’hui si je n’avais pas eu plein de petites béquilles pour m’aider à tracer un chemin moins tanguant lorsque je me sens à côté de la plaque. Ça aide à mettre en perspective, à chercher des solution là où on aurait pas pensé à regarder. Ça aide à trouver un équilibre qui nous convient et à déconstruire pour ne pas reproduire malgré nous l’éducation qu’on a eu enfant lorsqu’elle ne nous convient pas tout à fait. Ce qui me semble important en revanche c’est de ne rien prendre comme un modèle et de simplement s’inspirer de ce qui nous parle. Sans pression.

Vive les craquages, les jolies folies du quotidien, les portes claquées sans les clés et les pieds dans l’eau, vive l’autonomie, le goût de la liberté et les parents imparfaitement parfaits !

Sabrina - Et si le bleu
Sabrina – Et si le bleu

20 décembre 2018 11 h 08 min

Le meilleur conseil que j’ai reçu (et j’ai besoin de me le rappeler régulièrement parce que je suis loin d’être parfaite), c’est « Fais confiance à ton enfant ».
S’il a envie de grimper à cet arbre, laisse-le faire. S’il veut tester telle ou telle chose, OK, c’est toi qui a peur qu’il prenne ce couteau, pas lui.
En tout cas, je vois que cet article est une super liste de films à voir en famille, j’adore !

Elisa

20 décembre 2018 11 h 13 min

Je suis si d’accord que s’amuser c’est aussi important que la politesse et tout le reste. On est quoi sans la joie? des êtres déprimés parce qu’ils ne se soumettent qu’à des obligations…Comme tu le dis, le grain de folie est salvateur.

Charlotte - Enfance Joyeuse

20 décembre 2018 12 h 02 min

Je te rejoins totalement sur le fait qu’il n’y a pas de méthode miracle et qu’il faut se faire confiance. Même si tout le monde a plein de conseils à donner, et souvent remplis de bienveillance : je pense honnêtement que seuls les parents ont les clés pour élever leurs enfants !

Ecoquillette

20 décembre 2018 12 h 30 min

Je pense être une maman cool la plupart du temps. Voyages avec eux, chorégraphies improvisées dans le salon régulièrement, pop-corn au goûter de temps en temps, veillée en semaine si on a commencé à regarder un bon film ou si on a la visite d’amis, encouragements et valorisation réguliers… Mais parfois, je suis une maman nase (ou presque): cris pour les devoirs ( je leur mets la pression alors que j’avais juré de ne pas reproduire ça sur mes enfants!!!), écoute d’une oreille parfois distraite des récits de cour d’école, pas d’activités extrascolaires s’ils n’en ont pas envie = plus de temps libre pour moi, je suis incapable du moindre sacrifice auditif: Skyrock , Maître Gims et autres dont je ne connais même pas les noms sont interdits à la maison, on écoute en priorité ce que les adultes aiment et parfois on trouve un terrain d’entente (Petit Biscuit), je dis même à mon pré ado qu’il est relou …
Pourtant si on leur demande ce qu’il pense de moi, je pense que ça leur convient ( en fait ils m’adorent bien sûr!) mais ils partent du principe qu’on peut toujours s’améliorer, même les adultes.
A ma belle-soeur, nouvellement maman depuis 15 jours qui attendait un conseil (LE conseil !) de ma part j’ai dit: « aime-le et fais ce que tu peux, ce sera déjà bien ». On en est toutes là: qu’ils se sentent aimés et en sécurité avec nous, c’est l’essentiel non?

Claire
Claire

20 décembre 2018 14 h 16 min

Encore une fois Daphné, bien d’accord sur tout ça!
Partager les intérêts des uns et des autres en famille fait grandir tout le monde.
Concernant les éventuelles angoisses, ma fille a eu un couteau suisse pour ses 10 ans (avec une « grande scie » dedans ;-)).
Elle était ravie!

Linette

25 décembre 2018 10 h 41 min

L’humain est naturellement imparfait donc pas de problème avec nos enfants nous pouvons tous nous améliorer (si besoin !). Pour moi ce qui prime c’est les aimer et respecter leur choix en tentant de les guider mais comme nous sommes loin de tout savoir leur permettre d’explorer au delà de nous. Chacun est unique c’est ce qui fait la richesse d’une société. Savoir à x ans où plus tard ce n’est pas grave, le plus important c’est de savoir enfin. Nous ne pensons pas les exposer à la foire (bien que certains parents veulent que leurs enfants réalisent ce qu’ils non jamais (eux) su faire). Vous tenter de parvenir à ce que vos enfants soient des humains épanouis et en harmonie avec leur entourage de ça c’est primordial. Bonne route.
Le club des mères imparfaites.

Françoise
Françoise

28 décembre 2018 14 h 21 min

Je confirme: Un des meilleurs livres à offrir à une future mère est celui que vous citez (comment ne pas devenir une mère parfaite). et les suivants.
Mes trois principes de base (valables pour mes trois enfants et mes cinq petits enfants):
-on ne réveille pas un enfants qui dort (sauf s’il y a le feu)
-on n’empêche pas un enfant de lire (même si c’est minuit et même si « ce n’est pas pour lui »)
-on ne prend pas de ketchup avec la blanquette de veau à l’ancienne (mais avec l’infame poisson pané on peut)
Faites vous confiance, les enfants ne viennent pas avec un mode d’emploi!

marjopette
marjopette

28 décembre 2018 15 h 22 min

quel chouette article ! tout est dit !