La couronne de Noël attendra
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A force de discuter, on commence à se connaître un peu toi et moi. Mais comment me vois-tu à travers le prisme du blog ?
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Si on s’arrête à la surface, je donne peut-être l’impression de passer ma vie à chasser des billets d’avions d’un clic tout en tournant du béton de l’autre main. Ce qui n’est pas totalement faux. Mais un peu réducteur.
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Aujourd’hui, j’avais prévu de partager un article sur une couronne de Noël DIY. Tant pis – la couronne attendra sagement son heure de gloire, Noël n’est que dans un mois.
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Un joli soir d’été
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Comme je fais ce que je veux ici, bousculons un peu Be Frenchie; même si ce blog me permet d’assouvir mes envies dictatoriales en imposant mes idées à la face du monde, je crois assez peu dévoiler ma vie privée. Ce n’est pas par cachotterie ou volonté d’embellir les choses mais juste pour me protéger. Cette façon d’être me vient de mon enfance un peu particulière. Comme cette envie irrépressible de voyager. Ou de bricoler pour construire mon nid.
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Je n’ai jamais vraiment eu envie d’écrire. Ce n’est qu’une conséquence d’une décision prise un soir de l’été 2015. En vacances dans les Cornouailles, c’était un de ces moments de grâce où on se sent en phase avec l’univers. Depuis des années, je taisais cette envie de blog pour partager voyages et bricolages. Et puis zut ! Après tout, ouvrir un blog n’est pas vraiment une activité risquée, n’est-ce pas ? L’amour du risque, je laisse ça à ceux qui l’assument en beauté ( et tout en finesse ). Alors, si cet article vous parait un peu bancal et décousu, je vous rassure; ce n’est qu’une simple conséquence d’un joli soir d’été.
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Es-tu plutôt Groucho ou Victoria ?
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Au grand match des citations, je ne saurais laquelle choisir : « Never explain, never complain » – Queen Victoria ou “Parti de rien, je suis arrivé à pas grand chose.” – Groucho Marx. Victoria l’impériale VS Groucho le lucide.
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Au fil des mois, on a créé un lien ici et cet échange est devenu important pour moi. Mais quand je clique sur « publier », je n’oublie pas que chaque article est public, et reste archivé. En rigolant, Philéas m’a un soir demandé ce que j’aimerais qu’il fasse de mon blog une fois que je serais décédée. Ben oui – quelle question ! Et pourtant plutôt fûtée. Que désire-t-on vraiment garder en mémoire et partager ?
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Tout ce que je sais, c’est que Be Frenchie devrait respecter les règles du bagage cabine. Puisque la vie est courte et notre chemin long, voyageons aussi légers que possible. A-ton vraiment besoin de s’encombrer de choses qui ne nous rendent pas heureux ?
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Peut-être vous êtes-vous rendus compte que cette année ne fut pas particulièrement facile pour moi. Rien de grave mais, sans rentrer dans les détails, le dictateur qui sommeille en moi ne contrôlait pas toujours la situation. Alors, pour contrebalancer, j’ai voyagé, bricolé et me suis contentée d’exprimer tout haut ce que je ressentais en monologuant seule dans ma voiture ( rassurez-moi, je ne suis pas la seule à faire ça ? ).
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Mais j’imagine que vous avez aussi dû avoir votre lot de soucis, sans doute d’ailleurs ni plus, ni moins que moi. Alors oui, le blog n’est qu’un joli prisme de ma vie. Mais à quoi bon partager le moins joli ?
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Je bricole, voyage, cuisine, gaffe, et fais des blagues foireuses, c’est vrai. Mais couronne de Noël, gâteau ou escalier en béton sont aussi une merveilleuse façon d’occuper mains et pensées en attendant que l’orage aille gronder ailleurs. Et toujours mon meilleur prétexte pour vous retrouver, espérer vous surprendre et peut-être même vous faire sourire. Si Be Frenchie devait avoir la moindre utilité, j’aimerais vraiment que ce soit celle-là: vous donner envie de sourire.
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La vie n’est pas faite que de paillettes mais rien ne nous empêchera d’en balancer quelques-unes sur nos vies. Et en parlant de paillettes, j’ai encore 2-3 petits DIY à partager pour Noël, quelques recettes sur le feu et un sacré paquet de photos de voyage à trier. Allez hop, lundi on reprend le cours normal du blog. Je vous souhaite un doux week-end.
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La vie est n’est-elle pas absolument supercalifragilisticexpialidocious ?
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This post was written by Daphné
46 Commentaires
25 novembre 2016 11 h 58 min
Oui évidemment, on sait bien que la plupart des blogs ne sont que mises en scène de la vie extraordinaire ou quotidienne. Mais fait-on différemment en société ? Se met-on à se morfondre dès que l’on croise une vague connaissance ? Raconte-t-on, même à ses plus proches, qu’aujourd’hui on s’est levé, et puis on a fait bouillir l’eau pour le thé tout en grillant sa baguette de la veille ? Non ! on dit : « j’adoOore cette saison ! Oh là là, quand je prends mon petit-déjeuner, je me régale à regarder par la baie vitrée… Si tu voyais les couleurs de mes collines et les Pyrénées enneigées majestueuses en fond d’écran ! Le matin avec la brume, c’est magnifique ! » Les deux versions sont vraies. Mais le plaisir est plus grand à partager le bonheur, les petits et les plus grands. Envoyer du bonheur, c’est en recevoir en retour. C’est pareil avec le sourire, et… la colère. A ne montrer que la meilleure part de soi, on se fait du bien, si si. On ne récolte que ce qu’on sème.
Les coups de blues on en a tous. Les périodes difficiles, délicates, vertigineuses de coups durs aussi. On a les amis pour ça, des épaules et des oreilles intimes, des proches même s’ils ne sont pas géographiquement proches. Ceux qui nous ont vus nus dans tous les sens du terme, qui nous ont ramassés à la petite cuillère, et qui ne nous jugent pas. Nos âmes soeurs que, quoi qu’on fasse on ne décevra jamais. La vie en société serait infernale si on ne partageait tous que nos malheurs et difficultés.
D’ailleurs, on fait pareil avec nos albums photos non ?
Et puis aussi OUI on a la voiture ! La mienne est ma psy depuis des années. Je pense que les gens qui me croisent me prennent pour une déglinguée de la cervelle, car je parle souvent à voix haute tout en conduisant. J’envisage de coudre un mannequin à asseoir à côté de moi pour faire croire que je fais du covoiturage. Parce que non seulement je parle seule, mais en plus je fais souvent comme si j’avais un interlocuteur !!!
Oui, ma voiture m’aide beaucoup à y voir clair. J’y passe au minimum 1h20 par jour, ça laisse du temps pour le debriefing des petits ou gros coups durs, des préparations aux entretiens pro ou non. Parler seule à voix haute me permet de poser les choses, calmement, d’envisager les répliques du contradicteur s’il doit y en avoir un ensuite et donc d’y répondre. J’y trouve souvent des solutions à mes petits et gros soucis, juste parce que grâce à ça je débroussaille. Ensuite, si nécessaire, je peux partir au combat.
Bref, c’est vrai que parfois j’aimerais en savoir plus sur les, et sur la vie des, personnes dont j’aime le blog. Pas par curiosité malsaine, juste parce que ces personnes m’intéressent, comme on peut s’intéresser à un ami, et que, oui parfois, dans ma vie de tous les jours, je parle à d’autres de toi, ou de Caroline, ou Violette, etc., comme si vous étiez des copines, même si j’ai bien conscience que ce n’est pas forcément réciproque. C’est bizarre…
Mais tu as raison de te protéger. Tu as su ici former un cercle bienveillant, je crois que c’est parce que tu l’es aussi (on ne récolte etc.) , mais on a beau mettre toutes les paillettes qu’on veut, en faire un gros matelas en guise de rempart, personne n’est l’abri de malveillances, alors autant ne pas laisser trop de failles apparentes ; gardons ça pour les vrais proches.
Moi je dis; quand le pain est rassis, on n’a qu’à cuire une galette ! La galette à la raclette mangée à 4 en regardant le soleil se lever sur notre garrigue ce matin, c’était pas mal non plus. Voilà du très quotidien qui envoie grave du rêve – non ? ;-)
Ce qui reste toujours un peu étrange pour moi, c’est ce monologue qui se déroule ici – en général, je préfère écouter plutôt que raconter, sauf seule dans ma voiture bien évidemment ! Quand j’enchaîne école et lycée, je suis souvent partie pour 2 heures de route, dont une partie en solo. Alors, j’en profite aussi pour faire le point, avant la seconde partie où on débriefe à 2 puis 3.
Je mesure la chance que vous soyez si bienveillantes – peu de trolls sont venus par ici, seuls mes copains russes m’ont donné du fil à retordre.
Par contre, comme je ne parle presque jamais du blog à mes proches, je pense que peu d’entre eux sont venus par ici; en plus d’encombrer la maison de bricolages plus ou moins aboutis, j’évite d’envahir les conversations. Je préfère laisser mon nombril tranquille, et écouter ce que les autres ont a me dire, c’est toujours plus intéressant.
Je n’y avais pas songé avant mais on pourrait peut-être appuyer sur pause un jour : auriez-vous des questions à me poser ( à part savoir ce que je mange au petit-déjeuner ) ? Je pourrais laisser mon nombril y répondre à ma place.
25 novembre 2016 12 h 00 min
J’ai cliqué sur l’amour du risque. Daphné!!!!!!!
C’est une très bonne question que celle de Philéas. Je n’aime pas du tout, pas du tout quand un blog s’arrête brusquement et que la blogueuse disparait sans un mot. Parce que je suis inquiète pour elle.
Et puis non, je n’avais pas spécialement remarqué que l’année n’avait pas été facile pour toi:-(
Gros bisous <3
moi non plus, je n’avais pas remarqué…
Val Lao, je crois qu’on est passées à côté d’un grand moment: Hema fait 15% de réduction aujourd’hui pour le Black Friday. Te rends-tu compte ! Tu aurais pu économiser 90 cents sur tes moules à glaçons. Carrément.
hahahaha ! Je ne suis tellement pas dans le mood des grosses opérations commerciales que je n’avais pas anticipé ce Black Friday (c’est moi ou c’est la première année qu’on voit autant de commerces suivre cette opé en France ? Ma boîte mail a explosé la semaine dernière) que je n’ai RIEN acheté…
Sinon, mon autre gros paquet HEMA s’est bel et bien perdu. Dedans, des cadeaux pour le calendrier de l’Avent et des petites déco pour mon stand de marché de Noël… Voilà voilà…
Je n’avais rien reçu; j’ai une boîte poubelle pour ce genre de choses mais j’ai fini par craquer pour un très glamour lot de serviettes toutes douces. Ben quoi, mes échangeurs de maison ont droit à la meilleure des serviettes Hema.
Oh flûte, ça m’arrive aussi parfois avec eux, sans compter les ruptures de stock fréquentes. Du coup, pour anniversaire de Virgile par exemple j’avais commandé mes babioles 2 mois à l’avance. Je ne suis pas folle tu sais. ;-)
Aaah ! oui moi aussi j’ai une boîte e-mail poubelle !!! Mais j’ai été obligée d’aller fouiller dedans pour le SAV HEMA et mon colis perdu, c’est là que j’ai vu que le Black Friday avait envahi ma boîte…
En fait j’ai 4 boîtes e-mail que j’utilise régulièrement…….. Une poubelle donc, une pour ma boutique, une pour les e-mails officiels avec mon vrai nom et tout, une pour les copains, mes com de blogs, etc.
C’était à tes risques et périls Morgane. As-tu vu ce brushing d’enfer ?
J’avais justement envoyé un petit email à Christine et continue d’aller voir son blog de temps en temps – j’espère qu’elle va bien <3
Mais oui, depuis que les blogs existent, j'imagine que certains blogueurs ont du disparaître et je me suis du coup demandé comment leurs proches gèrent ça – peut-être certains ont-ils noté leurs volontés à ce sujet ? Quand on tient un blog depuis des années, ça représente quand même un sacré pan de vie.
J'imagine qu'en un an, on a tous eu des soucis à gérer. Pour rajouter une citation, n'oublions pas Jacques Chirac :"Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille". Allez hop, je les laisse partir plus loin, j'ai des trucs sérieux à faire : la couronne de Noël n'attend pas.
J'ai pensé à toi en revenant de Londres; on a rapporté des pots de clotted cream mais tous les magasins visités le dimanche soir étaient en rupture de scones. J'ai repris ta recette en rajoutant un peu d'extrait d'amande et c'était divin !
25 novembre 2016 12 h 16 min
Une salopette, une caisse à outils, une fille avec du tonus à revendre, c’est comme ça que je te vois.
C’est bien réducteur mais comme tu te dévoiles peu, l’imagination fait le reste.
Comme toi, je ne raconte pas tout mais mon quotidien est souvent le fil conducteur de ce blog.
De temps en temps, je me ‘force’ à lire tes explications sur tes petits travaux, parce que je suis bien incapable de les réaliser.
Je zappe tout ce qui est DIY et bricolage dans les magazines, mais je lis les tiens en me disant – Cette fille est un génie ! ou alors – Cette fille est folle !
Et je n’avais pas remarqué que l’année n’avait pas été facile. Je pensais que tu avais une marmite d’Energie, dans laquelle tu puisais chaque matin.
Ah non Jo, par pitié, pas la marmite ! Quand on parle de marmite, je pense à ça : https://goo.gl/3E24UL Je crois que c’est le seul truc à propos duquel je ne comprendrai jamais les néo-zélandais.
Tu as raison au moins sur un point : mon indispensable boîte à vis est assurément l’endroit le mieux rangé de toute ma maison ( le seul endroit rangé à vrai dire ). Et mon tiroir à vêtements de chantier déborde ( ça sent la rubrique mode à venir ).
Folle, je le prends volontiers comme un compliment – ne manque-t-on pas toujours d’un peu de folie dans nos vies ?
Je prends aussi beaucoup de plaisir à lire ton blog – je serais incapable de faire des articles comme les tiens, et c’est justement ce qui fait la richesse de la blogosphère.
Mais je crois que tu as aussi été servie côté emmerdes, ne fusse qu’avec ton blog. J’ai été épatée que tu reparte de zéro. Je n’ose même pas imaginer le travail qu’il t’a fallu pour te former et tout recréer.
Je ne connaissais pas cette marmite. Donc, promis, on en parle plus. Le qualificatif ‘folle’ était en effet un compliment.
Mes amis disent que j’ai un petit ‘grain’ … de folie et mon mari lève souvent les yeux au ciel, en disant que j’ai le même âge mental que Mathilde. Je prends ça pour un compliment.
Lui, il vient d’avoir 60 ans, tu imagines … 60 ans. Je ne réalise même pas que le temps passe si vite.
Bon week-end avec ta boite à outils. Moi, je vais faire du repérage pour Noel.
« Qui veut retrouver sa jeunesse, n’a qu’à reprendre ses folies. »
Oscar Wilde
La vie quotidienne est pleine de choix, responsabilités, le monde vers lequel on va semble si incertain – alors oui, cultivons notre grain de folie, il est plus que salutaire.
Demain, il fait beau – allez hop, j’embarque Virgile pour une virée à vélo. On va profiter des vignes rousses – Noël attendra.
25 novembre 2016 20 h 00 min
Alors alors, disons que je te vois souriante, énergique, entrainante ! Mais je pense qu’un blog, surtout le tien où tu prends la peine de répondre à chacune et de nouer tranquillement de jolies choses, doit pouvoir être un lieu où l’on dit « aujourd’hui, j’ai pas trop le moral ». Pour que nous puissions te le remonter !
Par contre, je suis verte, je n’ai pas de voiture, alors comment je fais, dites, les filles ?
Ah oui, j’aimerais bien le tuto couronne de l’Avent, moi ! Peut-être que celui-là, je saurais le faire ?
La forêt, Yanne, la forêt, c’est bien aussi pour causer : les arbres n’attendent que cela !
Daphné, le portrait : la matin, après un thé, et seulement après, elle met un turban dans ses cheveux bouclés pour emmener ses garçons à l’école, Tout en discutant, une idée de guirlande de Noel lumineuse en béton lui vient. Elle la note tout en humant l’air de la garrigue. De retour à la maison, elle jette clés et sac DIY sur la console de l’entrée (également DIY enfin herself) et file dans son atelier enfiler sa salopette jaune. Quelques schémas et taches blanches sur les joues plus tard, la guirlande est prête. Un peu lourde sur le sapin, elle fera l’affaire sur les marches de l’escalier. Et hop, après un coup de blues vite balayé d’un revers de main (et d’un speculoos), Daphné court reboucher le trou dans le mur de la salle de bains, puis donne un coup de pinceau dans le coin bureau. Une échange de maison est prévu, la maison sera nickel pour ses hôtes !
Voilà, tu es un peu mon idéal de vie. moi, c’est juste les taches, le blues et les trous pas bouchés :)
C’est tellement bien dit que je la vois, Daphné, je t’assure ! Morte de rire (gentiment, hein). Je veux pas faire ma chouineuse mais j’habite centre ville, la forêt, y’en a pas !!!!! Je peux causer avec les pigeons ou les rats, c’est selon…
Si un jour je veux me déguiser en Daphné, je sais quel costume il me faut – ne reste plus qu’à trouver une salopette à ma taille.
Un jour d’hiver, du haut du jardin des migrations au Fort saint Jean, je suis sûre qu’on doit pouvoir parler tranquillement à la mer. ;-)
Excellente idée Mila, et certains ont du entendre pas mal d’histoires depuis qu’ils sont sortis de terre.
Mais comment sais-tu que je rêve d’un turban ? Depuis le temps que j’en veux un, il faudrait que je passe à l’action. Seul problème : dans ma grande logique, je me dit que si je n’achète pas d’affaires d’hiver, le froid n’arrivera pas. Et quand il est là, acheter une paire de sandales me parait bien plus attrayant. Donc je passe l’hiver enrhumée.
Elle me plait beaucoup cette Daphné, où puis-je la rencontrer ? ;-)
Ah mais trop joli ce commentaire…
Trop mignon, ce que tu dis, Mila
Mon bateau a essuyé de grosses tempêtes cette année mais je suis contente que ça ne se soit pas trop remarqué, pour n’en garder que le meilleur.
Ce rendez-vous que nous avons m’est devenu très précieux au fil des mois et j’aimerais en faire un moment joyeux – la vie n’est pas toujours tendre alors chaque moment de bienveillance est à savourer. D’un autre côté, j’aimerais ici, comme dans la vraie vie, faire les choses avec sincérité. En enchaînant sur le blog voyages, bricolage, cuisine, je ne montre qu’une facette des choses et j’avais envie d’évoquer la vraie vie – et aussi d’expliquer, entre les lignes, pourquoi je ne parle pas de notre quotidien.
Bon, la couronne en question est minimaliste de chez minimaliste, bien plus légère que la moindre boule de Noël en béton – mais simplissime à faire. Promis, elle ne prend pas plus de 20 min. Je te montre le résultat lundi.
Face à la mer, un jour de vent, les paroles s’envolent et les vagues nous ramènent à l’essentiel. Mais serrer un arbre dans ses bras – le câlin forestier – fait du bien aussi.
26 novembre 2016 11 h 35 min
JE te vois comme une femme à plusieurs facettes, un peu geek avec un grand garçon qui semble bien te briefer, super bricoleuse c’est sûr, ayant le goût du risque. Mais, sans te connaître, ce qui m’épate, c’est ton côté débrouillarde un peu fonceur, non? Tu voyages et sembles t’adapter facilement. Pour moi qui suis très trouillarde, c’est un peu le rêve.
Je me demande quel est ton métier car tu sembles organisée, Tu parviens à faire tellement de choses. je t’imagine traductrice, mais bien sûr , je comprends que tu gardes un jardin secret.
Evidemment, je n’oublie pas que ton blog ne reflète qu’une partie de la réalité . Mais les jolies choses que tu publies sont authentiques et elles me parlent. Tes voyages sont pour moi inaccessibles mais ils me font rêver et je me dis : ah oui peut être un jour avec les amours?
Moi j’ai une vie simple, loin, très loin des comptes instagrams que je visitais avant. Ma vie en REP n’envoie pas du rêve, mes élèves d’ULIs non plus, mais c’est mon quotidien, ma vie tourne autour de mes enfants et ma famille et de mon métier que j’adore. Autant te dire que parfois je me sens bien petite. Mais quand je te lis, je sens la culture, la bienveillance,
, l’envie de partager.
Et j’aime retrouver des lectrices comme Val lao ou d’autres que je croise au gré des blogs que j’aime bien. Ils sont pour moi une ouverture sur le monde que je n’ai pas forcément dans le quartier où je vis où il y a beaucoup de misère sociale.
j’aime bien que tu soulèves le fait que lorsqu’on publie , c’est accessible à tout le monde et cela reste archivé pour toujours. c’est précisément ce qui m’empêche de publier sur mon compte instagram.
En tous cas , tes bricolages m’ont dinné envie de faire ma déco de table pour Noël cette année, je vais acheter des feutres spéciaux cet am….
et comme Val Lao je dirais de continuer à te protéger des malveillances en ne publiant que ce qui ne dévoile pas trop,ta vie.
Ce que j’essayais de dire, un peu maladroitement, c’est que ma famille n’était pas dans la norme et qu’aujourd’hui j’aspire à une vie aussi normale que possible.
Surtout, j’essaie d’offrir une enfance remplie d’aussi jolis souvenirs que possible à mes garçons. Alors je fais attention à ce que je partage de manière publique ici, mais ce n’est pas sûrement pas par défiance à votre égard.
J’admire ce que tu fais, je ne sais pas si j’en serais capable – je crois que ça ferait remonter trop de choses.
J’aimerais partager des idées simples pour faire des choses sans forcément beaucoup de moyens. J’avais vu un jour une interview de Joe Dassin qui, je crois me souvenir, disait qu’il avait compris qu’il ne serait jamais un grand médecin qui sauve des vies, enseignant qui éduque. Mais s’il pouvait ne fusse que donner envie de sourire le temps d’une chanson à ceux qui l’écoutent et adoucir un peu leur quotidien, il en serait comblé. Je ne suis pas capable de faire ce que tu fais mais si je peux faire sourire quelques secondes, ce blog aura déjà rempli sa mission.
Je te souhaite un doux week-end !
Moi, je l’aime ce blog, parce qu’il est doux, simple, joyeux. C’est drôle, je ne vois pas une « vitrine » qui cacherait la misère, comme certains blogs qui dépeignent des vies tellement parfaites qu’on est sûre que le petit dernier se mange une baffe de temps en temps ! Non, tu ne montres que ce que tu veux montrer sans nous faire croire que ta vie est idyllique. Juste, tu sais faire les boules en ciment ! Et quand tu parles pâtisserie, alors là, tu m’enchantes ! C’est bien simple, le seul truc que je regarde à la télé, c’est Le Meilleur pâtissier !!! Continue, s’il te plaît, c’est tellement agréable, de te lire et de discuter par commentaires interposés !
Yanne, je ne suis qu’une imposture côté pâtisserie mais j’ai dans ma musette une recette qui pourrait te plaire ( une fois Noël en vue, on peut sortir de la bombe à calories, n’est-ce pas ? ).
Par contre, j’ai déjà dit que la maçonnerie, c’est comme la pâtisserie – ( à peine plus salissant, mais un peu plus croquant ).
Ah mais Yanne oui, c’est ça, c’est tout à fait juste, ce que tu dis : ce blog n’est pas une vitrine de perfectitude, même si c’est tellement joli ici, on sent une vraie sincérité et vraiment l’envie de montrer de jolies choses par choix « éditorial » (mes guillemets ne sont là que pour ne pas heurter la modestie de Daphné) et non comme une façade de vantardise.
C’est Val Lao, le simple fait de savoir qu’on va le publier modifie sans même qu’on s’en rende compte la façon dont on prépare un DIY. Mais j’aime bien cet exercice imposé : là où avant je serais partie en freestyle total, il faut maintenant que je prépare un peu en amont pour structurer l’objet en question.
Alors peu importe le résultat; tout comme je m’impose une tâche de comptabilité pour un petit travail associatif mensuel, se donner un cadre ici aussi permet de changer ( en bien, j’espère ), ses habitudes de travail.
Merci pour tes mots. Je comprends cette envie de normalité, avec des zestes de folie et de surprises dont tu as le secret.
Tu peux te dire que ton blog remplit cette mission, je viens ici chaque jour ou presque et c’est toujours un plaisir de te lire, découvrir ce que tu mijotes au propre comme au figuré!
Et la norme familiale, pour moi, elle revêt des aspects très différents. Beaucoup d’élèves avec qui je travaille n’ont pas une famille « dans la norme »,ou une vie dans la norme (financière, sociale, parentale),
Le plus dur à gérer dans une vie , je crois, est la maladie ou le handicap. La norme, c’est juste l’amour pour ses enfants, enfin c’est celle qui est essentielle je crois. Et l’envie de construire une vie jolie.
Yanne a raison, ton blog est doux et simple et un peu fantaisiste aussi et c’est ce qui me plait!
Tu as tellement raison Bobette, ça remet les choses en perspective. Je suis très attachée aussi au concept de résilience de Boris Cyrulnik – cet homme n’est-il pas merveilleux ?
Mais je me dis que j’ai bien fait de publier ces quelques lignes, dont je n’étais sûre qu’elles soient opportunes. Mais finalement ce post m’a fait bien. Et ce n’est pas l’article en soi qui m’intéresse mais nos échanges et votre bienveillance. Merci d’être là.
En effet, Boris est quelqu’un que j’apprécie énormément. Ses interventions sont toujours enrichissantes.
Tu es mignonne, Bobette, merci :)
Je vis avec un traducteur, et je peux te dire qu’il n’a pas le temps de faire des boules de Noël en béton, même si le repas est prêt quand j’arrive le soir, mais oui, ce métier irait sans doute bien à Daphné.
Ah flûte Bobette, j’ai zappé cette piste de nouvelle carrière professionnelle.
J’adore cette idée mais il subsiste juste 3 petits problèmes :
1) si tu as vu mes traductions d’articles en anglais homemade, tu comprends illico que ce ne peut être une option. Le nombre de fôtes est tellement grand que j’ai, avec regret, petit à petit délaissé cette voie
2) Val Lao, qui semble vraiment bilingue, a tout de suite compris que ma belgitude n’était qu’une imposture; je ne suis pas capable d’aligner correctement le moindre mot de néerlandais. Godferdoum ne pouvant malheureusement pas les remplacer tous
3) nous reste l’occitan, que je baragouine péniblement avec un fort accent belge
Finalement, il me semble encore plus raisonnable de revenir à ma toute première ambition professionnelle : devenir Jacques Brel et tout larguer pour piloter un avion aux Marquises. ;-)
Tout est dans le « qui semble »…. En effet je comprends très bien le néerlandais puisque c’est la seule langue de communication entre nos filles et leur père, mais je ne le parle que très peu, et sans doute assez mal, malgré les compliments de mon amoureux et ma belle-famille qui tentent sans doute par là de m’encourager, cela dit sans fausse modestie…
C’est un métier qui me faisait rêver étudiante bien qu’inaccessible . Et je me doute de la rigueur et de l’assiduité qu’il faut avoir. (mes souvenirs de thèmes ou versions…)
27 novembre 2016 18 h 56 min
:-) un poste qui vient du coeur. Comme les autres mais pas tout a fait!
Merci Marjorie – ces échanges me sont si précieux et donnent du sens au blog. Je te souhaite une douce fin d’automne.
27 novembre 2016 21 h 57 min
J’ai bien ri ! ^^
28 novembre 2016 12 h 58 min
Daphné , je viens te voir parce que , comme chez la Blonde, je trouve ton coin cosy et chaleureux. J’y retrouve certaines blogopines et surtout toutes tes trouvailles, voyages, créations accessible à mes deux mains gauches et ma pauvre imagination.
Alors je t’imagine à l’image de ton blog, chaleureuse, drôle, pas prise de tête …..
J’ajoute que j’ai une admiration infinie pour toutes celles comme toi qui se lancent dans l’aventure bloguesque. Techniquement mais aussi pour l’exercice personnel: parler de soi sans en parler.
Et dernière remarque , tes deux fils sont extras!!! , good job, my dear!
Ah oui Reine, je suis fichue : Philéas et Virgile me font craquer ! ( même si parfois, ils me font vraiment craquer aussi ;-) ). Et les voir si complices fait battre mon cœur à chaque fois, surtout quand je les retrouve endormis serrés l’un contre l’autre.
Un blog, ce n’est que quelques lignes lignes de code et d’écriture, il n’y a rien de compliqué ou difficile, mais je suis tellement contente d’avoir finalement osé me lancer. Et je me dis surtout que c’est quand même bête d’avoir attendu si longtemps pour le faire.
Après tout, ne devrait-t-on pas toujours faire ce dont on a envie dans la vie ? ( même s’il s’agit juste de mettre un jean blanc en hiver ) .
28 novembre 2016 13 h 00 min
Et oui j’avoue, j’ai un faible pour la belgitude (fan des frères Dardenne entre autres)
Et Jacques, Arno, et Charline qui me fait rire. Et le surréalisme porté en étendard même par la police parfois : https://goo.gl/dwZC62
28 novembre 2016 13 h 54 min
J’ai tout lu !!!!! Rien à ajouter de plus, les copines ont tout dit et ça m’a ému, m’a fait rire aussi !
En fait si, une petite chose à ajouter quand même : ta photo, 1er « contact » ! Le côté mutin, espiègle, jouer qui s’en dégage, du moins pour moi, m’a tout de suite attirée et lorsque j’ai compris qu’on pouvait cliquer sur le prénom, ben j’ai fait hein ?!!!!! Et j’ai pas été déçue :-)
Bref, peut-être une famille hors normes, mais moi j’adore ;-)
Bizzzzzzzzz
Marikat, il faut que je t’avoue que je n’ai pas beaucoup de photos de moi: généralement, je tiens l’appareil, histoire de mitrailler la mignonitude familiale.
Mais il faudra que je vous montre des photos des Cornouailles, un de mes voyages préférés. Cette photo-là a été prise là-bas, balade en plein vent pour rejoindre une plage sauvage. Alors tant pis si je ne suis pas coiffée sur cette photo, je suis heureuse et c’est le plus important.
28 novembre 2016 21 h 58 min
Bon, j’ai tout lu, l’article et les commentaires et comme je débarque complètement par ici je n’ai bien sûr pas vu que ton année avait été plus ou moins difficile (là je viens de me permettre le tutoiement d’emblée, j’espère que personne n’en sera choqué ), mais je sais en tout cas que je repasserai parce que les échanges que j’ai trouvé dans les commentaires me laissent penser que ce petit endroit ne manque ni de chaleur, ni de folie, ni d’intelligence, ni d’humour ni DIY en béton. Bref, j’arrête là pour pouvoir fureter plus avant et lire le reste…. Merci pour cette parenthèse sur la vraie vie et les réflexions qui en découlent….
Oh merci ! Mais ton adorable commentaire fut aussi l’occasion de découvrir tes jolies créations. Ah oui, vive le tutoiement d’emblée, un problème de réglé !
Et je réalise en te lisant et en reprenant le fil de tous nos échanges sous ce petit article à quel point je suis pleine de gratitude d’avoir pu vous rencontrer et échanger avec vous. Une pincée d’intelligence et quelques grammes de bienveillance, ça fait tant de bien !