Quelles sont nos priorité dans la vie ?
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Je n’ai pas le temps. Voilà une phrase que j’entends de plus en plus souvent. Et pourtant, ces mots me semblent à chaque fois inappropriés. Parce que ce temps existe; c’est nous choisissons la façon dont on le remplit. Il me semble toujours plus juste de dire que je ne prends pas le temps.
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Prendre du temps pour soi, pour ceux qu’on aime : c’est bien de ça qu’il s’agit, n’est-ce pas ? Ce sont des choix qu’on arbitre au quotidien, consciemment ou pas. Bien sûr, nous devons tous jongler avec des contraintes, plus ou moins importantes. Mais une bonne partie d’entre elles résultent de choix de vie que nous faisons. Il n’y a pas de modèle de vie parfait; seulement des compromis qui nous conviennent plus ou moins bien.
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Par exemple, je passe en moyenne 1h30 par jour dans ma voiture, et certains jours bien plus. C’est une réelle contrainte dans ma vie, qui résulte du choix que j’ai fait de vivre en pleine nature. Mais si je l’accepte, c’est bien parce que je pense que le bénéfice que j’en retire est plus intéressant que la contrainte que je me suis créée. Par contre, je peux trouver des astuces pour utiliser ce temps passé en voiture à faire des choses intéressantes. J’en profite pour passer mes appels en bluetooth, écouter des podcasts, chanter, faire des exercices de respiration ( je vous rassure, je conduis aussi, accessoirement ) – mon père avait un livre de recettes de cuisine sur moteur de voiture mais ouf, je n’en suis pas encore là. Et puis le jour où ce mode de vie me paraîtra trop contraignant, je reste libre de déménager.
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Choisir ce qui nous convient le mieux
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Quand je remplace « je n’ai pas le temps » par « je ne prends pas le temps », je redeviens acteur de ma vie. Chacun de mes choix a des conséquences et je suis libre de déterminer ce qui me convient le mieux.
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Mais pour ça, il faut déjà sortir de cette quête de perfection. Il n’est pas possible d’être une femme active à la carrière florissante, mère dévouée, amante épanouie, sportive accomplie, cuisinière émérite et canon de beauté en seulement 24 h par jour. Certes nous sommes des déesses, mais il y a des limites ! Ces injonctions contradictoires finissent par nous épuiser dans une course effrénée vers un idéal impossible à atteindre.
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En finir avec la perfection
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J’ai le droit de dire stop. Cette impossible perfection me mène simplement à culpabiliser toujours plus. Parce que malgré tous mes efforts, je ne serai jamais Madame Parfaite. Alors qu’est-ce qui est réellement important pour moi, à l’instant présent ? Oh je sais, je pourrais me rassurer avec le sempiternel « plus tard, j’aurai le temps ». Mais on est d’accord : c’est un leurre.
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De quoi ai-je vraiment envie ?
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Quand je me sens débordée, j’essaie de me poser quelques secondes pour répondre à ces questions :
- Qu’est-ce que je ressens à l’instant présent ?
- Suis-je réellement présente pour ce que je vis ?
- Est-ce que je me sens en harmonie avec mes choix ?
- Comment pourrais-je pallier à cette situation ?
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Pendant des années, sans me poser de questions, j’ai consommé de l’alcool à petites doses; un verre de vin le soir, un mojito le week-end avec les copains. J’ai arrêté pendant mes deux grossesses mais quand Virgile est né, je n’ai pas ressenti l’envie de boire de l’alcool à nouveau. Je me suis autorisée à écouter mes propres désirs, sans me laisser influencer. Il est acté dans notre société que certains moments doivent s’accompagner d’un verre d’alcool. Et bien j’ai décidé de n’en boire que lorsque que j’en ai vraiment envie, c’est à dire pas souvent. Et maintenant, une seule bière de temps en temps suffit à me rendre d’humeur très joyeuse.
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Avec du recul, je me dis que c’est bête de ne pas avoir écouté mon corps pendant toutes ces années. Je crois que lorsque je consommais de l’alcool, c’était plus par convention sociale que par désir personnel. Alors bien sûr, je ne prône pas cette idée pour tous, mais je me dis que ça vaut le coup de se demander si les choix que nous faisons nous rendent réellement heureux.
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Je veux faire des choses des choses dont je retire un agrément, pas juste les faire « parce que ça se fait ».
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Ecouter nos désirs
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Jusqu’à ce qu’on m’en fasse la remarque sur instagram, je n’avais pas réalisé que ma déco n’est pas forcément dans l’air du temps : mes canapés chéris viennent du Bon Coin, le tapis a une bonne quinzaine d’années et mon tableau tasseaux fait maison est carrément coloré face aux standards actuels. Chez moi, pas de pilea dans une suspension en macramé, banquette fifties rose poudre devant un mur tapissé de fleurs ni flamant rose copinant avec un cactus. Bref, la loose d’instagram. Et alors ? Ma maison, je l’aime comme elle est et ma déco me plait. N’est-ce pas la seule chose qui compte ?
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Je pense que les réseaux sociaux peuvent contribuer à cette culpabilité qu’on ressent de ne pas être capable d’assurer sur tous les fronts. On voit défiler tant de vies qui semblent tellement plus excitantes que la nôtre que cela finit par créer une frustration permanente. Et si on éteignait nos écrans pour se poser les bonnes questions : est-ce que cette paire de baskets compensées à la mode/boisson détox/séjour dans un hôtel au milieu du désert/bouée cygne me rendra vraiment heureux ?
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De quoi ai-je envie ?
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A quoi bon se comparer aux autres ? Ce qui te rend heureux ne me fera pas forcément le même effet. Fort heureusement, nos désirs sont uniques, et ce qui nous rend heureux est infiniment personnel.
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Prendre du temps pour soi
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Le vrai bonheur n’est pas dans ces clichés de perfection que la société nous renvoie. Notre bonheur est en nous. Alors trouvons dans quelle direction on a envie d’avancer pour que chaque jour soit un peu plus lumineux. Par exemple, j’aime passer du temps seule, je vous en ai déjà parlé. C’est une chose que j’assume complètement aujourd’hui. Mais vos envies seront sans doute très différentes des miennes.
Et dans nos agendas surchargés, on ne doit jamais oublier de noter chaque jour notre rendez-vous le plus important; celui qu’on a avec nous-même pour faire ce qui nous rend vraiment heureux. On se doit de prendre du temps pour soi. S’offrir ne fusse qu’un petit moment, pour ce qui compte vraiment. Mais pourquoi acceptons-nous de nous mettre tout en bas de notre liste de choses à faire ?
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C’est décidé, à partir de maintenant, j’écoute mes envies !
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Prendre du temps pour soi ; est-ce quelque chose que vous faites facilement ?
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PS : Virgile a procédé au tyrannosaure hier soir et le résultat du concours trocmaison est en bas d’article
58 Commentaires
21 septembre 2017 23 h 31 min
Très juste. Merci :)
Merci d’avoir pris le temps de lire cet article Eve ;-)
Que cette journée te soit douce; et ce soir, place au temps pour ceux qu’on aime !
21 septembre 2017 23 h 46 min
Ahhhh le temps … cette petite chose après laquelle je cours depuis plusieurs années alors qu’auparavant tout roulait … comme bon nombre d’entre nous …
Mais comme tu le dis si bien, on doit absolument s’accorder le temps de prendre du temps pour soi !
Bizarrement, voici quelques fois où je me rend compte qu’au moment où mon cerveau rentre tout d’un coup en ébulition , une petite voix me dit : » coooooooool … » et je me calme :)
J’avoue que c’est agréable et que du coup , je m’octroie finalement de plus en plus de temps pour moi (rien que de cette façon là)… Petit à petit , j’essaie de lever le pied et je profite mieux … j’essaie de relativiser … Encore un magnifique article … Bisous et merveilleuse soirée
Je me demande parfois si ce n’est pas un travers de notre époque; il est de bon ton d’être débordé aujourd’hui.
Alors certes, nos journées sont bien, bien remplies, mais je me dis qu’on a tout a y gagner à ralentir la cadence de temps en temps pour s’accorder de vrais moments pour soi.
Bonjour,
Je pense aussi que pour beaucoup il faut avoir un agenda surchargé pour avoir l impression de vivre, d exister (ex : ne parler que de to do list…).
Le vide fait parfois peur.
Pourtant que ces instants-là de liberté sont agréables et régénérants!!!
C’est exactement ce vers quoi je tends Cece; j’accepte d’accélérer le rythme au quotidien uniquement à condition de me garder des plages de temps vides pour rêver et ne strictement rien faire de « productif ». Parce que je suis convaincue que ce temps-là est tout aussi essentiel.
22 septembre 2017 7 h 36 min
Même en volant, plus vite que le vent, plus vite que le temps; même en cent ans, je n’aurai pas le temps…pas le temps…
J’adore cette chanson de Fugain…
et comme toi, je me prends à enfin corriger cette phrase, je ne prends pas le temps, c’est toute la nuance… et devant l’avalanche de sorties, voyages, looks, déco que me proposent les réseaux sociaux, je me laisse parfois aller à un brin de stress car je ne parviens pas à cela, par manque de moyens temporels, financiers ou autres… et pourtant, ce que je vois, que l’on me présente me plait mais ne me correspond pas totalement, pas tout le temps…
et me recentrer sur moi me prend du temps, et de l’énergie… mais quel bonheur de repérer par instants que les choix que je fais me conviennent et me comblent… éclair de lucidité?
en tout cas aujourd’hui et demain et les jours qui suivent, je reste en conscience qu’avoir le temps n’est ni plus ni moins qu’une question de décision… et que donc, il m’appartient!
Belle fin de semaine à toutes….
C’est vrai Isacoolpix; de toute façon, nous n’aurons jamais le temps de tout faire. Tant de choses ne resteront que de l’ordre du rêve. Mais finalement, n’est-ce pas mieux ainsi ? Parce que ça nous oblige à faire des choix pour aller vers ce qui nous importe vraiment.
22 septembre 2017 10 h 16 min
Tu as bien raison… Tout est une question de priorité. Mais parfois,tout n’est pas possible…
Pour certains, travailler ne pourra se faire que sur Paris, et pour autant, ils n’auront pas le choix du temps de trajet tant l’immobilier peut-être inabordable dans la capitale !
Mais prenons le temps (même s’il manque) de réfléchir à tout ça !
Virginie
Oui, il y a bien certaines choses qu’on ne peut changer, et des accidents de la vie qui bousculent tout – mais je me dis qu’en essayant de trouver du positif même à ce temps « perdu » dans les transports, on peut se rendre la vie un peu plus douce. Je suis souvent effarée par l’agressivité des gens au volant; certains sont capables de faire une queue de poisson pour arriver – devant toi au feu rouge suivant.
Alors même que nous vivons tous la même contrainte – autant en tirer parti pour essayer de faire en sorte que ce moment soit aussi plaisant que possible ;-)
22 septembre 2017 10 h 30 min
il tombe à pic, ce billet. Maintenant, j’ai du temps, Tout le monde rêve d’avoir du temps. Pour remplir mes journées, j’avoue, j’ai tâtonné au début. J’avais envie de rattraper mon retard de lectures et de séries. Et puis, je me suis ennuyée sur mon canapé,
J’avais envie de bouger, je suis allée faire du shopping mais avant d’acheter je me disais -Est ce que je serai plus heureuse avec ce truc en plus à la maison ? Alors je repartais sans le prendre et sans frustration.
Depuis un mois, je passe moins de temps sur l’ordinateur, j’ai envie de faire des trucs plus manuels, un comble pour moi qui ne sait rien faire de mes dix doigts !
En tout cas, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu mon temps et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.
Oui Jo, je crois que ce besoin qu’on ressent tous de faire des choses de nos mains est essentiel. Il y a une réelle satisfaction à accomplir quelque chose de tangible, qu’on peut toucher du doigt.
Pour le blog aussi, j’éprouve cette envie de toucher du concret; quand je passe 2 h à bricoler, créer un tuto ou cuisiner, je me sens plus heureuse qu’après avoir passé le même temps à pianoter sur mon clavier.
22 septembre 2017 10 h 42 min
Oh merci Daphné !!
Qu’est-ce que ça fait du bien d’entendre ça … C’est le genre de choses que j’aimerai écrire, je m’y reconnais totalement ! Et vraiment, ça me fait plaisir !
j’ai aussi fait le choix d’habiter à une heure de mon travail, mais comme je peux, et j’adore prendre le train, ce n’est pas un contrainte folle, et puis chaque jour je savoure le plaisir d’habiter un village de 150 habitants et une maison de caractère : dont la déco est loin d’être actuelle… Mais elle est tellement vieille que j’ai bon espoir qu’elle revienne mode ^^
Quand les gens me demandent comment j’ai le temps de faire des photos, tenir (un peu) mon blog, et cuisiner au quotidien : c’est simple, cuisiner c’est mon plaisir, ma joie, le seul truc que j’ai jamais la flemme.
Et puis prendre mon appareil et aller me promener : ça booste ma créativité, ma gratitude, ma bonne humeur, et puis … j’essaie de me rassurer en me disant que ça fait aussi bouger !!
mais le ménage, ou si ou ça … et ben c’est pas grave si ça attends un peu ! Je le fais quand je suis libre pour ça, et c’est très bien comme ça !
Merci merci !!
Alix
http://a-tire-d-elle.blogspot.com
Oui, je crois qu’on a besoin de cette activité; c’est ce qui nous maintien en éveil et nous pousse a sortir de notre zone de confort.
Comme toi, je ne pourrais être heureuse très longtemps allongée sur un transat à ne rien faire; au bout de 5 min, j’ai fait le tour des possibilités. Et je crois que c’est un cercle vertueux; l’imagination se nourrit de ce qu’on vit, et plus notre vie est enrichissante ( je veux dire, vraiment enrichissante, nulle question d’argent ici ), plus on a envie de la rendre encore plus belle.
22 septembre 2017 10 h 55 min
La photo de toi devant le paysage grandiose des montagnes est très belle. Vous (toi et les montagnes) irradiez.
Ah le temps…
J’ai aussi tendance à user de cette phrase « J’ai pas le temps ». Mais je me soigne. J’ai pas de smartphone ni de télé : je crois que je gagne déjà pas mal de temps ainsi ;-)
J’ai aussi tendance à me dire : « L’année prochaine », « plus tard » « quand je serai en retraite »… Tempus fugit
Comme toi j’essaye aussi souvent de replacer tout ça en terme de choix. Et finalement on se rend compte que si on s’est « imposé » ces contraintes c’est pour gagner par ailleurs. C’est une sortie de « prix » à payer qu’on peut relativiser… ou balayer le jour où la donne change. Et je le dis souvent aussi : « On a toujours le choix ». (Après : on est malade parfois, on perd des êtres proches et là on n’a pas le choix : ma théorie a des limites.)
Tu auras compris, Fanchette, que je me suis contentée de recycler une photo de cet été; mes hommes ont autre chose à faire que de me tirer le portrait ces jours-ci. Il n’est pas exclu que je la ressorte encore, j’ai assez peu de photos de moi.
Oui, c’est l’éternel problème du verre à moitié vide, ou plein. Mais souvent il suffit de changer de regard sur les choses pour qu’elles nous apparaissent différemment – comme il serait stupide de ne regarder un tableau que sous un angle par exemple; un autoportrait de Rembrandt, par exemple, ça doit s’apprivoiser, se renifler et reluquer sous toutes les coutures. Justement, ces derniers tableaux crépusculaires d’une homme au seuil de la mort ont tant de choses à nous apprendre sur nous-même. ( Désolée, je m’emballe vite quand j’aborde ce sujet-là – mais je suis sûre qu’on a beaucoup à apprendre à ne pas regarder que les étiquettes des tableaux. L’art console de tout ).
22 septembre 2017 11 h 28 min
Bonjour,
C’est exactement ça! J’ai l’impression que c’est le problème actuelle des femmes (ou alors c’est parce que je suis directement concernée en ce moment et que je ne trouve pas de compromis entre ma vie de famille et ma vie professionnelle).
Je trouve cet article très juste et je vais essayer de me poser lesdites questions pour voir si elles m’aident.
Merci pour cet article et pour cette accessibilité.
Lucie
Oui Lucie, nos vies ne sont finalement faites que de compromis. Et ce n’est pas toujours facile d’arbitrer des choix, surtout quand on veut tenir compte des besoins de ceux qu’on aime. Je trouve que c’est souvent ingrat d’ailleurs, tant la société considère comme normal que les mères soient les principales concernées par les questions familiales.
Finalement peu de livres, films, séries, parlent de cette ambivalence qu’on porte toutes en nous : comment concilier travail et famille. Ben oui, l’apocalypse des martiens descendant sur terre pour faire des rodéos avec Bruce Willis et James Bond semble mieux mobiliser les foules. ;-)
Je repense souvent à cette phrase de Simone de Beauvoir : « N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. »
22 septembre 2017 11 h 28 min
Depuis que je n’ai plus d’enfants à la maison, la gestion du temps est tellement, mais tellement plus cool . Vous verrez les filles, ça n’a plus rien à voir!!
Déjà que j’étais depuis toujours du genre décontractée question ménage, cuisine, éducation, forme etc (mais les enfants ont bien survécu , alors…)…là je suis carrément sur un mode , « on verra bien et on remets à demain » si ce ne sont des objectifs santé , car oui, maintenant mon corps qui ne me posait aucun souci et que j’ai maltraité , avec l’âge, se rappelle à mon attention.
Comme j’ai eu un boulot où je voyageais beaucoup, j’ai pratiqué la solitude des chambres d’hôtel et ma foi, c’était très bien, les retrouvailles avec ma vie pagaille familiale n’en avait que plus de goût!
Bon week end à toutes!!
Pourquoi crois-tu que j’ai eu Philéas jeune Reine ? Ahah, ma stratégie a plutôt bien fonctionné : j’ai aujourd’hui un technicien dévoué pour le blog et baby-sitter bénévole. Le temps qu’il forme Virgile aux questions de SEO, outil plume et balises html, je peux décemment espérer avoir des petits-enfants à faire sauter sur mes genoux avant de les rendre. Parce que le truc génial, c’est qu’à la fin de la journée, ils rentrent chez eux, ces petits morveux. ;-)
Mon plan diabolique me semble absolument parfait !
Mais le mieux ne serait-il pas que enfants et mari partent à l’hôtel pour nous laisser tranquille à la maison ? Un week-end complètement seule chez moi, voilà un truc qui ne m’est pas arrivé depuis belle lurette !
22 septembre 2017 11 h 59 min
Tout a fait d’accord avec toi sur le fait de recentrer les choses. Nous avons accès à tellement de chose qu’il est bon de faire le tri et faire un focus sur ce qui compte pour nous. C’est vrai qu’à vouloir être mère parfaite, employée modèle de l’année, épouse top canon, maman blogueuse super réactive, instagram addict et j’en passe, on finit par se perdre dans ce flots d’activités plus ou moins subits. Le pire c’est qu’à force on ne vit pleinement aucun des moments. Alors oui, j’avoue que je fais aussi le tri selon mes besoins. D’autant plus que j’ai besoin d’avoir des moments de méditation, de calme pour me ressourcer. Très beau billet!
Mais oui; j’ai exactement cette impression ce matin, jonglant entre enfants, cuisine, blog, préparation de la fête d’anniversaire à venir. Etre là sans l’être vraiment, et finir par ne plus être présente pour chacune de ces choses.
En te lisant, je me dis que je dois remettre tout à plat et faire une chose après l’autre, tout simplement. C’est parfois aussi simple que ça !
22 septembre 2017 12 h 02 min
En ce moment je ne me presse pas, je prends le temps. c’est un luxe que je savoure lentement. Mais jusqu’à quand ? Belle journée à toutes!
Oui, c’est un vrai cadeau à s’offrir, pour savourer l’instant pleinement. Il faut vraiment que j’y arrive plus souvent ! Que ce week-end te soit doux Nathalie !
22 septembre 2017 12 h 56 min
Je te découvre grâce à Hellocoton et je te remercie pour cet article qui me fait prendre conscience de pas mal de chose. Il est très bien écris.
Je te souhaite une belle journée.
Delphine
http://drosebonbon.fr
Merci Delphine, c’est adorable. Je suis bien loin d’être parfaite ( bien heureusement d’ailleurs ) mais je me dis que prendre conscience de mes failles, c’est déjà un premier pas ;-)
Je te souhaite un joli dimanche Delphine
22 septembre 2017 13 h 17 min
Oh la la oui, « avoir » du temps, c’est-à-dire l’utiliser comme bon nous semble, est sans doute un des plus grands luxes actuels.
Pour ma part, j’ai beau utiliser une partie du temps à mon seul avantage, je n’en ai jamais assez. Cela sonne très égoïste, la vérité, c’est que j’utilise 41h45 par semaine à exécuter un boulot qui ne me plaît pas (temps de travail + de transport pour y aller, même si comme toi, je profite de mes déplacements pour faire autre chose en même temps – coups de fil, radio, podcasts, etc. Accessoirement, je rêve d’avoir un chauffeur aussi, pour passer une partie de ce temps à dormir un peu plus !)
Je me sens terriblement prisonnière de ce temps-là, que je n’ai pu aménager que partiellement à ma guise. J’ai cherché mais n’ai pas trouvé d’autre solution que de continuer ainsi, contrainte par d’autres paramètres.
Aménager son temps, quelle liberté !
PS : les remarques sur ta déco « pas tendance » étaient-elles négatives ou au contraire positivement étonnées ?
Pour ma part, j’aime beaucoup ton chez toi. Et aussi justement parce qu’il n’est pas un copié/collé des intérieurs si tendances qu’ils n’ont plus aucune personnalité.
D’ailleurs, à propos de ton cadre fait avec les tasseaux colorés, j’ai ce projet en attente depuis…………….. 5 ans ! Mais en plus petit et avec des sortes de baguettes de bois de récup plus étroites… Pour les couleurs, je n’ai toujours pas décidé, car je ne sais toujours pas à quel endroit il serait destiné….
J’ajoute aussi que c’est entre autres pour ce que tu évoques que j’ai arrêté de checker IG. Toute cette perfectitude, même en prenant tout le recul nécessaire, avait fini par avoir une influence négative sur mon quotidien si ordinaire, alors même que je suis l’antithèse de la jalousie, et que ma vraie nature me fait me réjouir du bonheur d’autrui…
Non, aucune n’était négative; je pense simplement que lorsqu’on regarde ce qu’on a sans le comparer aux autres, on ne réalise pas forcément qu’on est – ou pas – dans la norme. Jeune, j’ai dévoré les livres de Le Corbusier et j’aime cette notion de « machine à habiter » qu’il a développée. J’ai juste envie d’une maison qui me facilite la vie, sans complications inutiles.
J’aime regarder de beaux intérieurs et certains échanges de maison m’ont donné l’occasion d’expérimenter le quotidien dans des maisons très raffinées. Mais dans le fond j’ai juste envie de me simplifier le quotidien autant que possible – ce qui crée souvent des tensions avec mon homme, très sentimental avec ses affaires.
Ah, ce projet de tableau tasseaux fut un peu galère à faire; ce qui semble improvisé nécessite parfois beaucoup de réflexion en amont – je pense que ce serait plus simple sur un plus petit format en gardant un côté destructuré pour éviter d’avoir à tout caler au mm près.
Val Lao, je crois qu’on n’a pas d’autre choix de d’essayer de positiver tout ça: une semaine compte 168 h ( ça semble tant et si peu à la fois ) – donc finalement on peut se dire qu’on passe moins d’un quart de ce temps à travailler. La pilule passe peut-être mieux ainsi ;-) ?
Bon, d’accord, une fois déduites les heures consacrées au sommeil, deuxième journée quand on arrive, tâches ingrates mais oh combien indispensables, le reste d’heures fond très vite.
Vois-tu, j’ai envoyé mon mari balader pour te répondre tranquillement un dimanche midi – ça fait tant de bien d’être seule, complètement seule, sans aucune contrainte, ne fusse que pour une minuscule heure.
22 septembre 2017 13 h 55 min
Merci pour cette prise de conscience! Tu as le chic pour mettre le doigt sur ce que l’on ressent de manière inconsciente peut-être…tes mots font toujours mouche, je me reconnais à 99% dans tes écrits.
Pour ma part j’ai arrêté de lire les mags féminins (E..E, Marie-Machine et consoeurs) leurs articles font que je ne me sens pas « dans la norme »…donc je gagne du temps (et de l’argent) et je ne prends plus la tête à me demander si mon manteau est à la mode ou si ma maison est correcte (on s’y sent bien, n’est ce pas l’essentiel?).
Encore merci et bon et doux week-end à toutes
Oui, certaines publications que tu cites sont vraiment à lire au second degré; comme la couleur pantone de l’année, toujours un grand moment. Nan mais QUI va décréter de quelle couleur je vais repeindre mon salon ?
N’est-ce pas épatant de voir cette valse des modes qui accélère sans plus se poser de questions sur ce qu’on désire vraiment ? Et finalement ça ne peut mener qu’à susciter encore plus de frustrations.
22 septembre 2017 14 h 12 min
c’est un bel article, plein de sagesse. A relire très régulièrement quand on se sent emporté par le temps.
Oh je n’en suis pas exempte Chris – mais je me dis qu’en avoir conscience, c’est déjà ça !
22 septembre 2017 14 h 56 min
Plus qu’une histoire de temps, il me semble que c’est l’angle que l’on décide de donner à sa vie qui conditionne nos priorités.
J’ai été dans une autre vie, cette fille qui « n’a jamais le temps » et qui essaye d’être une femme, une mère, une salariée parfaite, je m’épuisais à être toujours disponible pour tout et tous…. Et pourtant j’avais du temps pour moi !
Et puis un joli petit grain de sable et venu et mes priorités ont changées; ni mieux, ni pire, juste différentes.
Alors, oui, je n’ai plus toujours le temps d’aller boire un coup avec mes copines autant que je le souhaite mais les moments où c’est possible me sont encore plus précieux.
Ma maison et un joyeux capharnaüm, loin des photos léchées d’Instagram mais elle est vivante comme la tienne.
Plutôt que de s’entourer de ce qui peut nous blesser, nous rendre triste ou mauvais, l’important (à mon sens) est d’avoir autour de soi (et de donner aussi, bien sûr !) un joli sourire, une parole bienveillante, un regard amoureux, un éclat de rire partagé, la lecture d’un blog doux et chaleureux comme le tien Daphné… (et Jane Austen)
Aujourd’hui j’ai moins de temps pour moi mais j’essaye de m’entourer ce qui me fait du bien, plus le temps pour les faux-semblants et ça, quel gain de temps !!
Oui MarieL, je me reconnais dans chacun de tes mots : un jour ou l’autre, la vie nous ramène toujours à l’essentiel. On se perd parfois en chemin mais cette route plus escarpée, aux virages parfois dangereux et sur laquelle on avance parfois trop lentement à notre goût est aussi celle qui nous révélera les plus beaux moments.
Qui aurait envie de passer sa vie entière à filer droit devant soit, ne s’arrêtant que dans des aires d’autoroutes standardisées, qui se ressemblent les unes aux autres ? ;-)
22 septembre 2017 15 h 09 min
Tu as raison Daphné, s’écouter un peu plus et assumer ses choix. Tu passes 1h30 en voiture et bien moi, je n’ai pas le permis de conduire. Je fais sans, différemment bien sûr, mais cela n’a jamais été un obstacle. En revanche, que de réflexions encaissées… C’est pour ça aussi que je me tiens à distance des réseaux sociaux : là aussi, je choisis. Pas si simple…
De toute façon Françoise, la voiture telle qu’on la connait actuellement n’a pas un grand avenir devant elle. Philéas fait de la conduite accompagnée, à reculon d’ailleurs tant ce modèle de déplacement lui parait obsolète. Et je me demande ce qu’il en sera quand Virgile sera en âge de passer son permis. N’est-ce pas fou de réaliser que plus de 30% de la surface de nos villes est dévolue aux rues pour des véhicules essentiellement personnels ?
22 septembre 2017 17 h 48 min
Voila un article qui me fait du bien!
Ouf je ne suis pas parfaite et c’est pas grave!!!
Merci Daphné!
Heureusement qu’on n’est pas parfaites Noémie – la vie serait d’un ennui !
22 septembre 2017 23 h 10 min
Merci pour cet article !
Il m’a redonné un petit coup de boost pour me lever plus tôt que ma petite famille afin de profiter du calme et avoir du temps pour moi.
Je suis en train de lire » miracle morning »
Belle soirée
Ca me tenterait bien Ombeline mais mon miracle morning se résume en général à ouvrir les yeux 5 minutes avant de tomber hors du lit – je suis plutôt dans la team fantastic evening pour travailler un peu tranquillement quand la maisonnée va se coucher. ;-)
24 septembre 2017 14 h 29 min
Le temps ! Oh comme cela me parle ! A l’époque où j’avais quatre enfants, un conjoint et un boulot, je rêvais d’être seule chez moi ! Cela m’est arrivé une semaine où ils sont partis au ski sans moi ! Je bossais, mais rentrer dans une maison vide était un bonheur indicible ! La sollicitation permanente (Mamaaaaan), ça tue ! Je me souviens d’avoir fait les vitres rien que pour pouvoir penser pendant ce temps sans qu’on me dérange !
Et puis ils sont partis les uns après les autres. J’ai toujours un boulot et un homme, qui est un courant d’air ! A qui j’ai dit l’autre jour « non, ce n’est pas que tu n’as pas le temps, c’est que tu ne le prends pas », tiens donc ! Je me retrouve à avoir du temps et à ne pas savoir qu’en faire. Parce que je n’ai envie ni de Pilates ni de macramé ! Et puis aujourd’hui, j’ai entendu le pasteur demander « qu’as-tu fait de ton frère » et j’ai fait le tout premier petit pas qui me conduira peut-être à enseigner le français à des primo-arrivants. Le temps, cela peut s’offrir.
Et aussi, j’ai bien ri de ton canapé Le bon coin parce que ici, les trois canapés m’ont été donnés ! Mais je cherche activement des lustres pour mes 3 m sous plafond ! (Tu imagines le macramé ??)
Arrête Yanne; c’est exactement ce qui me fait rêver. Quelques jours, complètement seule à la maison. ( Bien que la dernière fois j’ai fini par fabriquer une énorme jardinière en béton ).
Ah mais les vitres, c’est pire encore ici ; Virgile veut aider et pschitte consciencieusement toute la bouteille sur une seule vitre. Je me réjouis de cette rencontre prévue dans 15 jours; ce sera aussi l’occasion de rouler seule, dans le silence absolu pendant une heure au moins. Merci de me servir de couverture ! ;-)
25 septembre 2017 8 h 55 min
Il fait du bien cet article. Merci :)
Je n’osais pas trop m’aventurer vers ce type d’articles jusqu’à présent mais votre accueil me donne envie de continuer à parler de sujets plus intimes. Merci Léa <3
25 septembre 2017 14 h 23 min
Juste avant de lire la partie « écouter nos désirs » j’ai regardé la photo et me suis dit « c’est très joli chez Daphné »…comme quoi….
Ah mais je trouve aussi que c’est joli – je suis simplement parfois un peu effarée par ces intérieurs copiés-collés qu’on retrouve absolument partout. Tant pis si je ne suis pas à la mode; la mode finira bien par venir à moi ! ( Ou pas, et alors ? )
25 septembre 2017 15 h 13 min
D’abord, tu es vraiment très jolie sur ces photos. Je te regarde et je te rends ton sourire immanquablement à travers l’écran. Ensuite, ta déco est très chouette et le fait qu’elle soit en dehors de certains standards lui donne encore plus de charme. Chez nous, on est également très leboncoin, récup voire poubelle! Pour nous, c’est une question éthique, budget et juste par plaisir!
Enfin, ton article met dans le mille. J’ai appris à dire non, à penser à moi et à prendre le temps, il n’y a pas si longtemps. Franchement, ça change tout et je le fais sans culpabilité. Je suis capable de dire non aux invitations (même à celles des amis) quand j’ai envie de repos ou d’être en famille, non aux activités en famille quand j’ai besoin d’être seule… C’est bon pour moi et ça le sera par ricochet pour les autres. Comment être présente pour les autres quand on n’a pas pu recharger ses batteries avant?
Je l’ai appris un peu rudement grâce à la maladie. Je dis grâce car oui, aujourd’hui je peux remercier le cancer qui m’a tant appris sur la vie et sur moi même. Je ne dis pas ça pompeusement ou pour plomber l’ambiance ( je vais bien aujourd’hui !) mais parce que je mesure vraiment aujourd’hui la valeur de faire de son temps du temps de qualité. C’est con d’en être arrivée là pour le comprendre tu me diras. Et tu auras raison!
Cette année, les enfants feront très peu d’activités car nous avons fait le choix de passer le mercredi tous les trois au choix à buller ou à l’aventure mais ensemble. Sans devoir courir après ce foutu temps.
(et au fait, encore merci pour le concours ;) je t’ai répondu en bas de l’article sur l’échange de maison )
J’ai finalement peu de photos de moi; mes hommes ont fort heureusement bien d’autres choses à faire que de tirer le portrait. Pourtant, ça m’amuserait un jour de faire un petit article mode; ce serait complètement anachronique et pas du tout tendance mais je crois que ce serait parfait comme ça. C’est une merveilleuse vertu de ce blog; petit à petit, guidée par votre confiance, j’ai envie de sortir de ma coquille.
J’ai repensé hier soir à tes mots; oui, il en faut des années pour oser affirmer ses désirs profonds. On nous apprend tellement à rentrer dans un moule. Sur le papier, c’est terrible à dire mais voilà : si j’ai appris un truc avec le temps, c’est à devenir plus égoïste.
C’est souvent perçu comme une notion très négative mais tu as raison: pour prendre soin des autres il faut déjà prendre soin de soin. <3
27 septembre 2017 13 h 37 min
Je suis entièrement d’accord avec toi ! Mais j’en suis au stade où je dois ré-apprendre à m’occuper de moi après quasiment 20 dédiés à mes enfants. A m’épuiser à être parfaite sans jamais y arriver.
Eh bien, crois-moi, c’est une vraie rééducation qui ne se fait pas facilement, car il faut d’abord retrouver ce qui nous plait vraiment, au fond de nous. Et puis le faire. Ca paraît si simple, mais c’est une vraie démarche qui demande des efforts. Incroyable !
C’est vrai; je me demande parfois comment sera ma vie quand mes petits quitteront le nid. Quand le quotidien devient pesant entre bouderies, gros chagrins et journées interminables, j’essaie de ne jamais oublier que je vis de merveilleuses années – la fabrique à souvenirs marche à fond.
Quand on se retrouve plongé dans la vie de parent, pas le choix : une fois qu’on a sauté à l’eau, il faut nager. Mais quand mes petits gars seront partis, je me dis que cette seconde vie sera aussi un vrai défi, et cette fois, je devrai nager seule. ;-)
Mes enfants ne sont pas encore partis, ma dernière a 12 ans, le premier 18 mais pas encore parti de la maison. Nous fonctionnons du coup en mode tri-adolescence, il faut donc gratter un peu (!) pour se fabriquer des souvenirs agréables ! On y travaille, on y travaille ! Quant à ma vie quand ils seront partis, je n’appréhende pas franchement, je me réjouis qu’ils deviennent des gens biens et autonomes. Enfin, reste à voir comment je le vivrai en direct-live !
Ah, j’ai un modèle de 17 ans à la maison, je compatis – bien que le mien soit très facile à vivre. Tu as raison, c’est chouette de les voir créer leur futur et explorer des horizons auxquels on n’aurait pas pensé. Et dans la révolution numérique qu’on vit en ce moment, ils ont tant de choses à nous apprendre.
27 septembre 2017 14 h 32 min
Merci pour cet article, tout ce que j’aime et privilégie prendre et se donner le temps, du temps pour soi, pour ceux et ce qu’on aime, ne rien faire et rêvasser….moi, par exemple, je me fous tjs un peu que ma maison soit super clean, on a volontairement choisi un petit espace de vie mais avec bcp de possibilités de rangement/ buanderie, sans jardin car ça correspond à notre mode de vie t nos envies, peu importe ce qu’en pensent d’autres , les modes, ….je n’aime pas la déco mais peut flâner des heures dans les rayons livres , je pratique la course à pieds mais sans pression en en coureuse contemplative ….j’adore prendre le train pour aller bosser car c’est aussi mon moment’á moi, pour papoter, lire ou sommeiller ….j’essaye de transmettre un peu de nonchalance à mes enfants et aime bcp les voir paresser , rêver , glander à l’occasion, Et qd malgré tt du stress arrive, j’essaye au max de relativiser et dire que c’est pas grave….
Ce que tu dis est très juste Tata; nous sommes encore en plein dans ce mythe de la maison individuelle ( je plaide coupable ). Et pourtant, ça a pas mal d’inconvénients. D’ailleurs, lorsqu’on échange notre maison, j’aime découvrir un mode de vie différent pour expérimenter un autre quotidien et élargir le champ des possibles.
Oui, prendre le temps de rêver, jouer, c’est essentiel et je n’ai jamais culpabilisé de ne pas faire faire plein d’activités à mes garçons. Parce que ce temps n’est pas perdu, il permet à nos idées d’infuser et de développer notre imaginaire.
3 octobre 2017 21 h 13 min
Il est si bon de te lire…tu remets les idées et les choses à leurs places et tes mots sont tellement justes!!! Merci pour cela.
4 octobre 2017 11 h 48 min
Merci pour ce très chouette article. Cette article arrive à point nommé dans un moment de ma vie ou ça me fais du bien de lire cela.
Merci pour cette justesse des mots et cette bienveillance qui te caractérise, c’est toujours un moment sympa de te lire!