Depuis que le papa des garçons a quitté la maison en juin dernier, de petits changements se sont naturellement mis en place dans mon quotidien. J’ai pris de nouvelles habitudes de vie, et c’est en cuisine qu’elles se remarquent le plus.
Normal : la manière dont on cuisine est très ancrée culturellement, et le papa des garçons a des manies qui ne correspondent plus forcément à mes aspirations.
Une fois seule, j’ai commencé à faire les choses autrement. Les petits changements quotidiens étant toujours symptomatiques de notre manière de vivre, j’ai pensé que ce serait intéressant de lister les 10 choses qui ont changé dans ma cuisine depuis que je suis maman solo :
Fini le stock d’alcool
C’est le tout premier changement que j’ai opéré à la maison : quand mon futur-ex est parti, je lui ai emballé puis mis dans sa voiture toutes ses bouteilles d’alcool – et il y en avait ! Une fois vidé de tous les apéritifs, alcools forts & bouteilles de vin qu’il gardait en réserve, j’ai récupéré un placard entier. J’ai juste conservé un fond de bouteille de whisky pour faire mes sauces de poutine & racheté du rhum pour les gâteaux.
Ce grand placard rempli d’alcool alors que je n’en bois jamais me mettait mal à l’aise : et s’il y a bien un truc qui m’aide en ce moment, c’est de me sentir bien chez moi.
Il me reste encore à emballer les coupes à champagne, verres à apéritif et verres à vin pour les rendre à l’homme et hop : j’aurai fait place nette ! ( Du moins de ce côté-là ).
Un thé avec mon repas
Cet hiver, j’ai découvert le bonheur de me faire un thé pour accompagner mon repas. Débarrassée de tout jugement sur ma façon de m’alimenter, j’ai vite adopté ce genre de déjeuner tout simple qui me plait : tartines + thé. Quand les températures baissent, je trouve ça tellement réconfortant de me faire une grande infusion ou thé que je bois tranquillement tout en travaillant.
Mon grill à croque-monsieur
Du coup, j’ai aussi laissé s’exprimer mon irrépressible envie de croque-monsieur. C’est le piège des échanges de maison : à chaque fois, mes échangeurs possèdent des gadgets ménagers que je n’ai pas.
Évidemment, en 2 semaines chez eux, j’ai le temps d’apprécier le confort qu’ils apportent. C’est ainsi que j’ai fait rentrer un grill chez moi à mon retour de Suisse.
Mes échangeurs en avaient un immense qui était nickel pour se préparer des croque-monsieur. Du coup, cet été, j’ai fait fondre tous les fromages suisses qui me tombaient sous la main. De retour à la maison, j’ai testé la cuisson à la poêle, au four – mais rien ne remplaçait leur grill. A la rentrée, j’ai cédé. Depuis, on a instauré le déjeuner croque-madame : chaque vendredi, j’invite un copain de Virgile à déjeuner et zou, on se fait des croque-madame pour fêter l’arrivée du week-end. Accompagné d’un thé pour moi, évidemment !
Un seul fromage dans mon frigo
Le papa des garçons nourrit une passion pour les fromages. Un de ses petits plaisirs du quotidien est d’aller chez son fromager se concocter son amortissement. Un frigo sans assortiment de fromage est inconcevable pour lui. Plusieurs fois par jour, il va piocher dans son stock et se prépare des tartines dégoulinantes.
Le hic, c’est qu’il est très difficile de résister à la tentation : moi aussi, j’adore le fromage. Mes hanches qu’il enrobe, moins. Alors quand l’homme est parti, j’ai décidé de vider l’étagère du frigo dévolue au Saint-Fromage. Depuis, j’ai juste de la raclette pour faire les croque-monsieur. Plus de tentation, et un résultat rapidement visible en boutonnant mes jeans ( même s’il reste d’autres sources de tentations : coucou la boîte de chocolats ).
Exit la corvée de pain
Autre grande passion de l’homme : la baguette croustillante – pour accompagner le fromage, évidemment.
Ce qui implique d’aller chaque matin à la boulangerie pour s’en procurer avant d’envisager toute autre occupation. N’ayant pas de boulangerie à portée de main, ça prend du temps ( 6 km A/R quand même ).
Mais au bout de quelques heures, rebelote : tout pain considéré comme plus suffisamment croustillant était immédiatement relégué au fond de la boîte à pain, où il trainait jusqu’à ce que je finisse par vider la boîte débordant de croutons rassis pour les porter au compost.
J’ai réglé la question en oubliant les baguettes au profit de pains de longue conservation : du coup, j’ai rarement du pain « frais » à la maison. Mais quelle libération de ne plus vivre cette angoisse quotidienne face à la potentielle non-croustillance du pain. Ah, et je ne gaspille plus de pain en posant le rituel petit bout de pain à côté de l’assiette jugé indispensable à tout repas – et qui terminait invariablement au purgatoire de la boîte à pain.
Passion ramen
Le ramen est un plat traditionnel japonais ( je sais : c’est un pléonasme ). Servis dans un grand bol, nouilles et légumes flottent dans un bouillon parfumé. On rajoute dessous herbes fraîches, œuf mollet et ou viande / poisson. Un régal absolu, aux variantes infinies qui s’accommode facilement avec des restes.
Grande découverte ici cet hiver : c’est hyper simple à préparer, peu gras et tellement réconfortant quand il fait froid. J’ai maintenant toujours en stock de quoi en préparer et me suis même offert de grands bols pour les servir.
Mon repas tient dans un bol
Parmi les injonctions de mon ancienne vie, entre le bout de pain et le verre à vin, il y avait le fait de manger dans une grande assiette. Un « vrai » repas devait comprendre si possible 3 plats et être servi dans une assiette.
Depuis que je vis seule avec Virgile, j’utile de plus en plus des bols ou assiettes creuses pour manger. Je prépare souvent des risottos, purées, dhals, soupes ou nouilles qui ne nécessitent qu’une cuillère pour manger. Bol + cuillère ( et tasse de thé ) sont souvent les seuls accessoires qu’on utilise pour manger. Et ça nous convient très bien comme ça !
Nos repas rituels
La pandémie nous oblige déjà à passer plus de temps à la maison & réduit nos interactions sociales. Mais si on rajoute en plus une séparation compliquée, il y a carrément de quoi déprimer.
Pour lutter contre la morosité, j’ai créé de nouveaux moments rituels pour rythmer les semaines : chaque mercredi & week-end, je prépare un brunch plein de vitamines avec un grand jeu de société.
Vendredi midi c’est croque-madame avec un copain de Virgile. Pour le dîner, je prépare souvent des burgers avec bataille navale, pizza ou ramen devant un film.
Ritualiser certains repas permet de mieux rythmer les semaines en se donnant de petits objectifs stimulants. C’est exactement ce dont j’ai besoin en ce moment pour me booster au quotidien.
Cet organisateur de tiroir est mon dernier tuto pour le magazine en ligne 18h39
Moins de bazar sur le plan de travail
En vidant les tiroirs de trucs inutiles, j’ai dégagé de la place pour ranger ce qui trainait sur le plan de travail : exit la boîte à pain, épices et planches qui restaient en vue Ad vitam æternam. En gérant les choses seules, je ne suis plus envahie par ce bazar qui n’est pas le mien – en cuisine du moins !
L’homme a laissé la plupart de ses affaires dans le reste de la maison, du coup je cohabite encore avec ses objets pour une durée indéterminée. Mais ce premier tri me permet de voir à quoi ressemblera mon quotidien quand je serai allégée de choses qui encombrent.
Tellement moins ménage à faire
C’est spectaculaire : j’ai divisé ( au moins ) par 4 le temps passé à nettoyer la cuisine. Avant, je nettoyais chaque jour les poignées de meuble ou frigo collantes de textures étranges, portes de placard en verre pleines de taches de graisse, cafés renversés partout dans la maison, festival de miettes à gogo ( rapport au pain croustillant, probablement ). Sans parler de la cuisine entière à nettoyer quand ce n’était pas moi qui faisais à manger.
Nous ne sommes plus que 2 à la maison et la différence est spectaculaire : durant toutes ces années, je n’avais pas réalisé à quel point cette négligence me créait des contraintes quotidiennes facilement évitables. Mine de rien, c’est une libération !
Comme quoi, ces petites habitudes bien ancrées qu’on change peuvent réellement impacter notre quotidien. Ce n’est pas figé : j’ai mis en place de nouveaux gestes qui conviennent bien à ma situation actuelle pour me faciliter le quotidien. Mais je suis prête à faire bouger les lignes à nouveau pour suivre l’évolution de ma vie : j’ai compris que ma maison doit s’adapter à mes besoins, et non l’inverse !
Et toi, quels changements as-tu récemment opérés dans ta cuisine ?
26 Commentaires
9 février 2021 9 h 59 min
tu désencombres, très à la mode en ce moment, c’est parfait pour le moral! je fais un peu comme toi, sauf que le chéri est toujours là et j’espère pour longtemps encore, mais je m’adapte aussi, je m’aperçois en te lisant que je fais plein de vaisselle pour ses petites préparations perso (yaourts maison, jus d’orange frais quotidien, etc..à revoir absolument)
tu nous donnerais une de tes recettes de ramen? stp, merci
bonne journée Daphné
Coucou Catherine,
c’est quelque chose que j’ai toujours fait régulièrement : trier ce que je possède me permet de me simplifier le quotidien.
Toute jeune, j’avais été frappée par ces mots de Le Corbusier ( de mémoire ) : « n’ayez que des objets qui vous apportent un réel bonheur ou soient vraiment utiles. »
Cela me semble très juste : on devient vite esclave de ce qu’on possède – alors je pense qu’il est sain de faire régulièrement le point pour voir si nos objets correspondent encore à nos besoins.
Du coup, j’attends qu’arrive ma commande de grands bols à ramen pour partager ma recette !
Marie Kondo a du s’inspirer du Corbusier, alors?
merci
En a-t-elle entendu parler ? Ca fait longtemps que je me dis qu’il faudrait que je me replonge dans ses écrits ( du Corbu, hein, pas de Marie Kondo ). C’est le genre de lecture qui me passionnait jeune, et qui a beaucoup influencé ma manière d’habiter ma maison.
9 février 2021 10 h 23 min
Bonjour Daphné, j’ai la nette manie de chercher à me simplifier la vie et surtout de me soumettre au moins de règles de convenance possible. Ici du pain frais uniquement lorsqu’il y a des invités, des croques assez souvent (épinards chèvre, miam) mais aussi des paninis, des soupes plutôt de légumes mais je vais tenter les ramens (merci pour l’idée) et des gratins aussi. L’alcool a toujours sa place chez nous parce que nous recevons beaucoup mais de moins en moins d’alcool fort (davantage de bières, de vins cuits, de vins tout court). Le fromage a toujours sa place parce que j’adore ça mais j’essaye de privilégier les pâtes molles, moins grasses. Jamais je n’organise mon emploi du temps par rapport au ménage ou aux courses. Je fais quand je veux, quand je peux… Je ressents moins la corvée de cette manière.
Dans tous les cas, tu as entièrement raison, la vie est ce qu’on en fait et si c’est ainsi que tu te sens bien aujourd’hui, pourquoi ne pas en profiter pour s’alléger de règles qui ne te conviennent plus.
Bonjour Maëlle,
oups, je n’ai toujours pas laissé sa chance au panini sur mon grill – c’est une super idée !
Quand j’ai vidé le placard qui était auparavant rempli de bouteilles d’alcool, le papa des enfants m’a dit : « pourquoi ne gardes-tu pas cette bouteille de pastis ? Tu dois en avoir au cas où quelqu’un qui vient souhaite en boire. »
Je comprends ce point de vue, mais même s’il peut considérer cela comme impoli de ne pas garder de pastis « au cas où », je préfère assumer qui je suis plutôt que de garder des trucs par convention sociale. Tant pis : j’offre un thé, café ou smoothie à mes invités et personne ne s’est plaint jusqu’à présent.
La vie est si courte, libérons-nous de ces contraintes qui ne nous apportent pas de satisfaction.
9 février 2021 10 h 37 min
La lecture de tes changements me donne envie de mettre au menu des rituels ici aussi. Il n’y en avait pas chez moi petite alors que les copines mangeaient quasi toutes du poulet rôti et des frites le dimanche. Ça me faisait terriblement envie. Pas forcément ces plats là mais un menu qui revient régulièrement et associé à un moment heureux. Je vais tâcher ici aussi de faire bouger les lignes. Les changements sont ils palpables aux yeux de Virgile ? Ou peut être ne se rend il pas spécialement compte que les grandes assiettes ne sont plus une obligation. Je suis curieuse de savoir si son point de vue de petit grand garçon a observé tout ça. Ou si c’est tellement fluide que ça passe inaperçu, comme si ça avait toujours roulé de la sorte. En tout cas ce sont de jolis changements qui font souffler la légèreté et la gaieté dans cette belle cuisine!
Coucou Juliette,
oui, j’aime aussi l’idée de ritualiser certains moments pour se créer des souvenirs heureux. Mais sans que ça devienne une contrainte !
C’est une excellente idée : je demande chaque jour à Virgile si ce que je propose à manger lui plait – ou pas – et on adapte selon ses goûts. Ce qu’il n’aime pas manger, je le fais le midi quand il n’est pas avec moi ou quand il va chez son papa.
Je suis encore en phase expérimentale dans cette nouvelle vie ; je sais que les lignes vont encore bouger, et suis curieuse de voir ce que l’avenir me réserve !
9 février 2021 10 h 39 min
En te lisant, j’ai le sentiment que tu vivais en apnée depuis bien longtemps à cause de ttes les injonctions imposées et que cette séparation, aussi dure et douloureuse soit elle, va te permettre de te retrouver…et de respirer à nouveau profondément … courage Daphné, tu y es presque! Je t’embrasse
C’est tout à fait ce que je ressens à la lecture de cet article. Et je l’avais déjà remarqué à d’autres détails. Daphné, tu avais la charge mentale, et donc domestique, d’un mode de vie qui ne te convenait pas.
J’ai aussi le sentiment que ton ancienne vie ne te convenait pas, ou plus, et que tu avais fini par t’oublier totalement dans cette relation… Je suis heureuse pour toi de voir que tu vas de l’avant et peux enfin vivre d’une manière bien + conforme à tes aspirations ! Le meilleur est devant toi, je te le souhaite de tout cœur ❤️
C’est gentil Karoll ; j’ai toujours eu conscience que la vie de couple – et a fortiori de famille – nécessite nombre de compromis et j’en ai beaucoup faits pour que les choses fonctionnent à peu près.
J’imagine que mon futur-ex en a également fait, mais force est de constater avec plusieurs mois de recul aujourd’hui que mon quotidien est plus simple à gérer. C’est encore très expérimental, je tâtonne pour trouver ce qui nous convient à Virgile et moi.
Mais je suis curieuse de voir où ces petits changements vont nous mener. Je n’ai pas souhaité cette situation mais puisque je n’ai pas le choix, je suis décidée à l’embrasser pour en faire une opportunité plutôt que de ruminer le passé.
Je suis assez surprise de voir à quel point les choses sont plus simples aujourd’hui – même si je suis engluée dans une procédure des plus laborieuses.
Mais la vie de couple est forcément faite de compromis – et cet article présente les choses de mon point de vue. J’imagine que mon futur-ex voit évidemment la situation très différemment.
N’empêche : niveau ménage, la différence est stupéfiante !
Je parle forcément d’un point de vue, et j’imagine que le papa des garçons voit les choses autrement. J’avais moi aussi instauré des habitudes à la maison, comme le brunch du week-end, en tâchant de trouver un équilibre qui conviennent le mieux aux aspirations de chacun.
Mais je réalise que j’ai beaucoup moins de contraintes à gérer depuis que je suis maman solo – c’est paradoxal mais symptomatique de la charge mentale ( et que pas que ) qui pesait sur mes épaules. Niveau ménage par exemple, y’a pas photo ! ;-)
9 février 2021 10 h 56 min
depuis le 01 février je me suis inscrite à crok kilos et je suis vraiment heureuse de cuisiner des plats différents ! Ça c’est chouette. J’adore l’idée de ritualiser les repas. J’ai instauré depuis peu le hamburger frites le dimanche soir quand ma fille rentre de chez son papa. Je vais réfléchir à instaurer un ou deux autres repas-rituels. Je trouve cela chouette !! Merci de tes partages ❤️
Magalie
Miam, c’est tellement cool le burger-frites Magalie ! Ici aussi, j’en fais une fois par semaine – ça revient bien moins cher que d’aller au Mac Do et niveau qualité, y’a pas photo !
On est notamment fans des frites de patate douce juste rôties au four, avec très peu d’huile.
Il faudrait juste que je complète ma collection de jeux de société jouables à 2 : on commence a en avoir fait le tour !
Faut que j’essaie les frites de patate douce ! Ça cuit longtemps ?
Avec ma fille, Manon, 10 ans et demi, nous jouons à labyrinthe (je perds tout le temps), au mille bornes (je gagne souvent) et depuis peu à The Mind ! Qui est top ! Après on a les classiques bonne paie , Monopoly et mastermind ! Pas facile de trouver des jeux pour 2 sans faire une bataille
9 février 2021 11 h 02 min
C’est génial de desencombrer, de prendre ses habitudes et de ne plus subir celle de l’autre. Bravo pour ce gros travail personnel.
Je suis comme toi, j’adore manger dans un bol avec une cuillère, c’est tellement agréable.
Encore bravo !
9 février 2021 12 h 25 min
C’est très intéressant tout ça.
Je suis contente que tu arrives à trouver du positif dans ce qui t’arrive.
Pour le thé chaud : je me fais toujours la réflexion quand je vois des gens (dans la vraie vie, ou sur les réseaux) qui mangent froid en hiver : genre tartine ou salade. Pour moi c’est indispensable en hiver d’avoir du chaud dans mon repas.
De mon côté j’aime bien les salades et les tartines mais je les accompagne d’un bouillon bien brulant. Soit de légumes soit de viande (j’aime beaucoup le bouillon de poule ou de bœuf qui permettent de valoriser des morceaux moins nobles et très peu coûteux et qui donnent des litres de bouillon !).
Pour te dire j’aime même le bouillon au petit déjeuner !!
Comme toi je déteste gâcher le pain. Depuis que je fais le pain maison, on le consomme jusqu’au bout et il dure bien plus longtemps (un tour au four et ça repart). Moi aussi je déteste les baguette qui mollissent ou rassissent dès qu’elles ont quitté la boulangerie !
C’est à la fois triste de réaliser combien tu t’étais oubliée dans cette relation et heureux de lire que ce renouveau te permet de mieux d’aligner avec tes valeurs.
Je t’embrasse,
9 février 2021 13 h 19 min
Comme je te comprends. De nouvelles habitudes, un autre rythme pour se sentir bien. Le repas du vendredi soir est ici aussi le repas relâchement : pizza, mezze ou apéro dînatoire devant un film / jeux de société.
Du coup je suis intéressée par tes tartines au grill et des exemples de Ramen .
Daphné, tu rends ton chemin, en cette période doublement compliquée, riche et réconfortant pour toi et tes enfants. Bravo aussi pour celà. Prends soin de toi.
9 février 2021 19 h 26 min
Moi, c’est la chambre que je me suis réappropriée depuis la séparation ! Les photos de MES enfants, les deux tables de nuit pleines de livres, la déco à mon goût ! En ce qui concerne la cuisine, souvent, je dîne d’un porridge ou d’un yaourt et d’un fruit, je ne fais quasiment plus la cuisine sauf les plats de légumes façon ragoût que j’emporte pour déjeuner au boulot. Quant aux affaires que l’ex tarde à récupérer et qui encombrent, j’ai trouvé un truc super : je les pose proprement sur le container poubelle devant chez moi et ils font des heureux. I know, I am a bitch !
9 février 2021 22 h 16 min
Chez nous point de pain, monsieur est intolérance au gluten et les baguettes finissaient toujours rassis…
J’ai opté pour un petit désencombrement un peu avant la naissance de mon deuxième petit gars il y a quelques mois et ça fait du bien! J’ai aussi changé mes habitudes pour la préparation des repas, seule le soir avec les deux impossible de passer du temps en cuisine alors désormais je ne prévois que du rapide a faire ou qui cuit tout seul! Soupe, Dahl, croque monsieur, risotto et galettes sont nos amis!
10 février 2021 8 h 53 min
Coucou Daphné, cela fait plaisir de voir que tu re déploies tes ailes. Venant de 2 cultures, continents différents, la cuisine est métissée. Pas de baguettes, mais des pains gris qui se conservent bien, on mange dans des assiettes creuses, cuillère ou fourchette. … On compose comme on peut. Une petite remarque pour le thé pendant le repas. Le thé empêche l’absorption du fer ( tisane pas de soucis) mieux vaut l’éloigner un peu des repas. sinon attention à l anémie. C’est le côté pro ( et anémiée) qui parle.
10 février 2021 16 h 53 min
Ici, c’est le départ des enfants qui nous a fait changer un peu nos habitudes, en particulier au niveau des repas. La dernière est partie à l’université en septembre ! On se sent plus libre, on recuisine des repas qu’on ne faisait plus trop car l’un ou l’autre aliment n’était pas trop apprécié ! Ca change, c’est aussi une nouvelle étape dans notre vie. L’autre changement, c’est qu’on est maintenant les deux en télétravail, donc on cuisine plus ! (On est toujours en confinement, on habite en Angleterre) !
Par contre, on a toujours autant de désordre dans la cuisine, mais ça ne nous dérange pas. (Marie Kondo aurait du boulot ici, mais elle serait interdite d’entrée ! Chacun ses goûts et habitudes !)
Bravo à toi de trouver ton chemin, et de nouvelles habitudes qui te plaisent.
18 février 2021 15 h 28 min
J’aimerais tellement réussir à virer l’inessentiel aussi… j’ai un gros travail à faire là-dessus…