A la découverte de la maison de vacances d’Agatha Christie
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On est rentrés lundi soir d’un long week-end dans le Devon. Cette région rurale du Sud-Ouest de l’Angleterre est connue pour ses immenses landes qui contrastent avec les plages abritées de l’English Riviera et pittoresques villages campagnards. Je ne connaissais pas encore ce coin et l’idée d’y faire un mini road-trip me titillait depuis longtemps. Vendredi après-midi, j’ai embarqué mes gaçons, sacs sur le dos et réhausseur sous le bras direction Bristol. 2 heures plus tard, on roulait en pleine campagne anglaise.
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Samedi, notre projet était de visiter Greenway, la maison d’Agatha Christie. J’en rêvais depuis si longtemps et avais raté l’occasion d’y aller lors de nos échanges de maison dans les Cornouailles. Mais pour rendre hommage à sa reine incontestée, je vous propose d’embarquer avec moi pour un polar au coeur de Greenway *.
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Une maison d’écrivain dans la campagne anglaise
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Chapitre 1 En approchant de Greenway, les routes se font de plus en plus étroites, sinueuses et raides. Les rétroviseurs frôlent les hautes haies. Il suffirait de tendre nos mains vitres ouvertes pour cueillir un bouquet de bluebells. Impossible de faire demi-tour, il faut que Greenway se trouve au bout du chemin.
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Cela faisait tant d’années que je rêvais de découvrir Greenway Estate. C’est ici que la mère d’Hercule Poirot et Miss Marple venait passer ses étés, tout près de Torquay, sa ville natale. Dans les méandres de l’embouchure de la Dart River se cache cette demeure dont le jardin descend en pente douce vers le fleuve. Ici, on peut aller acheter son pain en bateau; il suffit de se laisser porter par le courant jusqu’à la petite ville de Dartmouth, à cheval sur les deux rives. Je gare la voiture, descend le chemin et arrive derrière la demeure. Elle en impose avec son austère allure georgienne.
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Dans l’intimité d’Agatha Christie
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Chapitre 2 Rentrer dans Greenway, c’est pénétrer dans l’intimité d’une des plus célèbres auteurs du 20ème siècle. Voulez-vous des chiffres ? Son oeuvre est publiée dans 153 pays et 2 milliards de romans d’Agatha Christie ont été vendus dans le monde. Chaque jour qui passe, 11 000 livres supplémentaires sont achetés. A part Jésus et Ikea, qui peut en dire autant ? A la fin de la seconde guerre mondiale, au sommet de la gloire, Agatha Christie achète Greenway. Ce sera son refuge, qu’elle retrouve avec délectation entre deux expéditions archéologiques dans lesquelles elle suit son mari.
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Enigme à Greenway
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Chapitre 3 Ici, tout est resté figé dans les années ’50, quand la duchesse de la mort s’installait le soir au piano pour ses invités. Son petit-fils a gardé la maison telle quelle, avant d’en faire don début 2000 au National Trust, l’équivalent des monuments historiques au Royaume-Uni. Aujourd’hui, la maison est ouverte à tous et offre la chance de découvrir une maison d’écrivain dans la campagne anglaise.
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Dans le salon, un château de cartes vient d’être monté, tandis que la pile quotidienne de lettres d’admirateurs attend la maîtresse de maison dans le grand vestibule. Attention en passant devant le buffet; il croule sous les antiquités accumulées par Agatha et Max. Après avoir négligemment pioché un chocolat dans la boîte de la bibliothèque, on monte découvrir la penderie d’Agatha Christie, remplie de costumes pour les soirées théâtrales à l’improviste.
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On est si bien là ! D’ailleurs, pourquoi ne pas s’intaller pour prendre le thé chez Agatha ? Dans la cuisine, une bouilloire chauffe sur la vieille Aga de la famille. Installez-vous sous la fenêtre de la cuisine pour un si typique cream tea.
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Vous êtes venus en famille ? C’est parfait, la visite est adaptée aux plus petits. Virgile a testé pour vous les livrets d’activités pour enfants. Panique, Miss Lemon arrive affolée. Asseyons-là et servons-lui un thé. Ses paroles sont confuses mais nous comprenons qu’un meurtre vient d’être commis. Mais où a-t-il eu lieu ? Vite, partons sur les traces de cette énigme !
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Greenway Estate, le jardin paradisiaque d’Agatha Christie
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Chapitre 4 Notre enquête nous mène aux 4 coins du jardin. L’alibi de Sir Henry Clithering est rapidement confirmé; il jouait bien au tennis avec Virgile. Quand a Daphné, on l’a croisée, rêveuse, affalée dans le champ d’ail des ours – la photo prouve qu’elle y a posé à cette heure-là. Installons-nous sur ces transats pour réfléchir plus posément: la vue sur la Dart River nous aidera à nous concentrer. A peine assis, notre regard est attiré par un mystérieux canon posé au bord de la rivière.
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Soudain, je m’écrie: regardez juste à côté ! Mais oui, une grosse tache rouge comme du sang coule devant le hangar à bateaux. Vite, descendons ! On cavale dans le jardin aux camélias. Trop pressés pour s’arrêter admirer les fleurs tant aimées de Dame Agatha, on avale 4 à 4 l’escalier qui mène au boathouse.
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En découvrant the boathouse
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Chapitre 5 Ce que nous avions pris pour une tache de sang n’était qu’une brassée de fleurs de camélias. Mais quelque chose nous intrigue dans ce bâtiment. Personne aux alentours. Et pourtant, la surface de l’eau de la piscine enterrée fait des ondes. Pas de doute, quelqu’un est passé ici juste avant nous. De l’autre côté de la rivière, regardez, les taillis bougent ! Virgile s’empare des jumelles et scrute au loin. Soudain, il aperçoit une biche sautant. Encore une fausse piste. Nous remontons l’escalier pour quitter Greenway, bredouilles, quand nous apercevons une porte dérobée qui mène à un petit salon, au premier étage du boathouse. On pousse la porte grinçante. Là, au milieu de la pièce, on découvre la chaise de jardin fétiche sur laquelle s’installait Agatha Christie pour réviser ses manuscripts. Dessus, un livre « Dead man’s folly »est posé, à côté d’une fleur de camélia.
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Dead man’s folly – quand Agatha Christie mêle fiction et réalité
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Chapitre 6 Quel peut bien être le sens de tout ça ? Miss Lemon se glisse dans le boathouse et nous sourit. Mais oui, c’est vrai ! Comment avons-nous pu être aussi bêtes ?
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Dans Dead man’s folly, Agatha Christie situe de lieu du meurtre de Marlene Tucker dans ce salon. Par cette habile mise en scène, Miss Lemon a simplement voulu nous guider jusqu’au lieu préféré d’Agatha Christie à Greenway et nous faire découvrir l’antre à fleur d’eau où elle travaillait coupée du monde. Et si on remontait faire une partie de croquet pour nous remettre de nos émotions ? Mais avant, let’s have a cup of tea my dear !
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* cher lecteur, je te rassure. Promis, ceci sera ma seule tentaive d’écrire un polar. On va dire que j’ai encore plus de chances de percer dans le tuto bricolage.
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Visiter Greenway House
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détails pratiques
- oui, tout est vrai : à Greenway, on peut réellement jouer du piano sur le Steinway d’Agatha Christie, s’asseoir sur la chaise où elle révisait ses manuscrits, prendre le cream tea dans la cuisine, jouer au tennis et criquet dans le jardin
- la visite de la maison de vacances d’Agatha Christie est particulièrement adaptée avec des enfants : des livrets leurs sont remis pour suivre un parcours à la recherche d’indices
- Greenway est une propriété du National Trust. Vous pouvez soit acheter vos billets à l’unité, soit opter pour un touring pass de 7 ou 15 jours, très avantageux si vous voulez profiter de vos vacances pour découvrir d’autres leiux. Le National Trust gère pléthore de propriétés, jardins et lieux remarquables à travers le Royaume-Uni.
- vérifiez les horaires avant d’y aller : Greenway ferme en semaine pendant les mois d’hiver
Comment rejoindre Greenway Estate ?
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Le trajet jusqu’à Greenway fait déjà de cette visite un moment très particulier. On peut aller à Greenway de plusieurs manières:
- en voiture : le parking est petit et il n’existe aucun autre endroit pour se garer aux alentours. Si vous envisagez d’y aller en voiture, il faut impérativement réserver votre place de parking en ligne à l’avance.
- en ferry : depuis Dartmouth, Totnes ou Torquay. Le ferry vous dépose à l’embarcadère au pied de la maison
- en train : des trains à vapeur partent de Paignton ou Kingswear
- à pied :plusieurs chemins de randonnée mènent à Greenway, dont certains longent la Dart River
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Ce week-end fut décidément placé sous le signe de la littérature anglaise. Le lendemain, on est partis explorer les landes sauvages du Dartmoor, qui inspirèrent « le chien des Baskerville » à Arthur Conan Doyle. Mais c’est déjà une autre histoire.
30 Commentaires
11 mai 2017 10 h 56 min
Hahahaha ! Mais qu’y avait-il dans le thé que tu as bu ? Là reste le mystère le plus épais de cette histoire rocambolesque…
Ton introduction m’a immédiatement ramenée vers le film « Tamara Drewe », (by Stephen Frears) vu il y a quelques années. Le film ne casse pas 3 pattes à un canard, l’intrigue est nulle, mais j’avais adoré les paysages du Dorset, voisin du Devon que tu décris (et finalement assez proches de mes paysages gersois, si si) et l’idée de cette résidence pour écrivains.
Non mais Val Lao, si je laisse tomber le polar, sois prévenue, je me venge avec des tutos bricolages ! En arrivant à Greenway, on nous a dit qu’on pouvait prendre a very special cup of tea in Agatha’s kitchen mais je n’avais pas vu les choses sous cet angle-là.
Bien sûr, j’adore Tamara Drewe; que ce soit en roman graphique ou adaptation cinéma. Et je kiffe grave de Dorset aussi. On y a fait un échange de maison il y a quelques années. On logeait dans une ( petite ) tranche de manoir mais, bingo, c’est nous qui avions le bouton pour allumer la grande fontaine d’apparat. Je ne te raconte pas la joie de mes garçons face à ce son et lumière. Donc, il faudrait que je tente l’échange de maison dans le Gers, CQFD.
« Tamara Drewe » est un film charmant réalisé avec intelligence à partir d’un roman graphique fort bien enlevé.En fait vous vouliez dire à votre amie que son intro « ne cassait pas 3 pattes à un canard »… c’est pas gentil. Boaf ! Moi je vous dis ça…comme ça.
11 mai 2017 12 h 03 min
Alors, autant, je te suis sans problème à Greenway, autant, je laisserai ma place pour le » Chien des Baskerville « . Je ne veux rien avoir à faire de près ou de loin avec cette oeuvre…. Impensable ! Trop de cauchemards !
Pour les livrets pour les enfants, ils ne sont qu’en anglais ou il y a d’autres langues ?
Les livrets pour enfants ne sont disponibles qu’en anglais mais le trail est simple à suivre en se repérant sur le plan. Si tu as un jour l’occasion d’y aller, le trajet pour rejoindre Greenway fait partie entière de l’expérience et permet de s’immerger dans ce cadre naturel très préservé. Tu vois, je t’avais bien dit que je parlerais un jour de maisons d’écrivains par ici ;-).
J’étais pleine d’a priori aussi sur le Dartmoor. Il faut dire que Conan Doyle n’y est pas allé la plume légère. Je ne voyais pas trop en quoi ces grandes plaines désolées, humides et battues par les vents pouvaient avoir quelque intérêt que ce soit.
Et puis, j’y ai fait un petit tour lors d’un échange de maison et je suis tombée sous le charme. D’abord, pas de chien fou mais moutons, chevaux, vaches et biches en liberté. Et des paysages bien plus variés que ce que j’avais pu imaginer. J’ai commencé à trier mes photos et j’ai hâte de te montrer à quoi ça ressemble, en vrai ;-).
Je pense que j’aimerais les lieux s’ils ne ressemblent pas du tout aux images des films parce que j’ai vraiment une phobie du roman.
Mes grands frères m’ont fait voir le film toute petite et j’en ai fait des cauchemards atroces. Il y a quelques années, j’ai re-essayé avec la version avec Benedict Cumberbatch et j’ai failli finir la nuit au pied du lit de Sainte Chérie tellement j’avais peur toute seule dans ma chambre…
Oui, je sais, c’est pitoyable ! :-)
Comme je te comprends Miss Blabla; j’ai vu « la mouche noire », petite, un film de science-fiction des ’50. Depuis, j’ai encore du mal a dormir dans une chambre dont les placards ne sont pas fermés.
On est fans de Sherlock et on a bien sûr vu l’adaptation du Chien des Baskerville, parfaitement effrayante – et précise puisqu’il y a bien un camp militaire dans le Dartmoor. C’est justement la série qui m’a donné envie d’y aller, montrant aussi les jolis villages et pâturages. Je te rassure, aucune hallucination ou lapin mutant sur les photos rapportées ;-) .
11 mai 2017 17 h 19 min
Hé hé tu as un petit air romantique sur ces photos Daphné, l’air de la campagne anglaise sans doute??
Ton billet accroit encore cette envie que j’ai de redécouvrir l’Angleterre si proche de chez moi. Ces lieux laissent apparemment l’imagination vagabonder, sans doute qu’Agatha et Arthur avaient besoin de nature eux aussi pour laisser leur talent d’écrivain s’exprimer. Et sinon qui est la dame assise à la table? Un guide, une visiteuse ? (oui je suis curieuse)?
Je pense que c’est la lumière toute douce du ciel gris qui fait de jolis portraits. Le lendemain, on a eu un soleil éclatant en fin de journée qui a donné une lumière bien plus crue.
Le Devon est vraiment une très belle région, Agatha Christie en est originaire et on retrouve plein de lieux proches de Greenway dans ses romans. J’ai rapporté des tonnes de bribes de vidéos de notre week-end pour vous montrer ça plus en détails mais je me suis promis de d’abord finir les vlogs de Londres – et la Thaïlande, avant de m’attaquer à ce chantier ( à la rentrée ? ).
Quelques tables ont été installées dans la cuisine de la maison pour la transformer en salon de thé très particulier, entouré des objets familiers de la maisonnée. Cette dame était simplement en plein cream tea et je n’ai pas résisté à la photo.
Et bien cela donne sacrément envie d’y aller en tous cas!
11 mai 2017 19 h 42 min
Aaaaaahhhhh ! Mon auteur culte ! Arrivée à Montreal l’an dernier, je m’aperçois qu’il y avait une expo Agatha Christie, j’y ai trainé l’homme et passé un moment délicieux ! Mais chez elle ! Quel bonheur ! Bon, allez, je tente Londres l’an prochain. En mars (ouille) ou en mai ! Je peux avoir un livret même su je suis grande ?
Yanne, sais-tu que des scientifiques se sont penchés sur l’oeuvre d’Agatha Christie pour concevoir le modèle mathématique de ses enquêtes : https://goo.gl/4xpKBJ
Mais alors, tu as sans doute lu Dead man’s folly ( Poirot joue le jeu en VF ) ? J’ai prévu de regarder avec les garçons ce week-end une adaptation tournée dans le hangar à bateaux.
Pas de doute, Greenway est la visite qu’il te faut; je suis sûre que tu jouerais bien mieux du piano que nous sur le Steinway d’Agatha ! Et côté échange de maison, les anglais ont toujours une semaine de congés scolaires fin mai ;-) .
J’ai TOUT lu, au moins trois fois et après, j’ai attaqué en anglais, très facile à lire pour un novice. Tu regardes les petits meurtres d’Agatha Christie avec Samuel Labarthe ? J’aime beaucoup. Mais fin mai, ici, pas de congés !
Oh, ton conseil tombe à pic Yanne; je cherche justement une bonne adaptation à voir avec mes garçons. Mais je dois concilier VF pour Virgile et exigeance cinématographique pour Philéas ( non mais ces ados qui réclament du film d’auteur ).
Ah oui, petit détail; le 8 mai n’est pas férié en Angleterre ;-) .
Ceux-là sont en français. Mais c’est une adaptation très libre, il ne faut pas être puriste. Ce sont de bons comédiens et le second degré est plaisant. Sinon, ceux avec Antoine Duléry sont bien aussi. Mais 5 ans, tout de même, j’suis pas sûre ! Ca s’assassine à tour de bras ! Je crois que j’ai lu mon premier vers 11 ans, par dessus l’épaule de ma tante. Pension Vanilos. Tu nous donneras les vacances des pays d’Europe, dis, Daphné (ton suppliant) ?
Petite, j’étais une grande fan d’Arsène Lupin ( et de la chanson de Jacques Dutronc, bien sûr ). C’est vrai, comme Virgile n’est pas un gros dormeur, il se retrouve souvent à voir des films « de grands » avec nous. Mais il a aussi droit a ses séances: ses deux derniers films coup de coeur sont « Cigarettes et chocolat chaud » et « Mes vies de chiens » ( no comment pour ce dernier – et pourtant, il a déjà demandé quand on pourra le revoir ).
11 mai 2017 20 h 48 min
Sounds great !
J’adore les maisons d’écrivains et les ateliers d’artistes demeurés dans leur jus ou reconstitués. Les Anglish sont fortiche pour faire ça !
Si tu aimes les landes et la brumes : monte dans le nord et va dans le Peak District… voire plus haut : le Lake district. C’est comme l’Ecosse… en mieux. C’est là que j’ai vécu… My heart belongs to Peak.
PS : j’ai acheté un aspirateur à brancher sur la ponceuse : nan mais Daphné : t’as pas ça toi ? Nan mais allo quoi ?! Quelle libération. J’ai envie de tout poncer dans la maison (ça tombe bien y’a des planchers et des boiseries à refaire ) !!
Oui, le National Trust est très, très fort pour mettre en scène le quotidien et rendre ces visites vivantes !
Oh, je rêve de combiner Lake District , Yorkshire Dales et visite de York depuis longtemps déjà – à peine rentrée, tu titilles mes envies de roadtrip anglais. N’est-ce pas étonnant que tous les touristes se ruent en Ecosse alos qu’il y a tant de coins méconnus au Royaume-Uni ? Et voilà, je rajoute aussi les Powys à ma liste.
Ah oui, ça c’est un merveilleux achat Fanchette. On revit sans le nuage de poussière ! Si tu veux faire une battle, je me suis offert ce mois-ci ma toute première tronçonneuse ( sur batterie, le pied ). Un bon outil, ça change la vie ! ;-)
Une tronçonneuse !!! Tu m’achèves… Tu me bats à plate couture…
Ici c’est l’homme qui tronçonne (finalement on est un couple des plus conformistes !!)
A Saint-Ives on est allé voir la maison atelier de Barbara Hepworth : depuis on aménage furieusement le jardin, on rêve d’atelier aux mûrs chaulés et on cogite sur l’installation de la verrière… Si tu retournes en Corwall c’est une adresse vraiment charmante. Y’a visiblement moins de choses à voir que chez Agatha mais c’est très inspirant…
Merci pour cette adresse en tout cas, ça donne envie.
En France les maisons d’écrivains sont beaucoup moins émouvantes je trouve. J’avait été en Normandie chez M Leblanc (Arsène Lupin) mais c’est très moyen.
Par contre chez George Sand dans le Berry c’est canon aussi…
Nan mais c’est une jolie petite tronçonneuse toute kawaii avec sa batterie qui se charge en un clin d’oeil. D’accord, c’est un caprice; mais j’en avais plus que marre de scier à la main ( mais mon cher et tendre tronçonneuse et passe l’aspirateur, je te rassure ).
Ah oui, je viens de voir des photos de l’atelier et du jardin de sculptures de Barbara Hepworth : voilà, maintenant je rêve d’y aller ( mais est-ce vraiment une bonne idée d’encourager une grande droguée ? ).
Dans la même veine, j’ai beaucoup aimé la visite de l’atelier-maison Ásmundarsafn à Reykjavik ( de quoi se réjouir des jours de pluie qui limitent les excursions ).
Ah, le Clos Lupin et son aiguille creuse me font aussi envie ( et la maison de Georges Sand serait pile sur la route ).
12 mai 2017 8 h 57 min
Génial cette adresse pour se rendre sur les traces d’Agatha Christie!! J’adorerais le faire ;-) Merci pour cette belle découverte !
Merci Samsha, cette visite est un comme un voyage dans le temps . Tout est resté à l’identique, on a l’impression qu’Agatha Christie va arriver d’un instant à l’autre.
12 mai 2017 12 h 46 min
Non mais pourquoi je ne peux pas voyager ….tu nous montre des endroits tellement magiques, magnifiques ….Puisque c’est comme ça, je rends mon tablier au boulot, à la maison et je m’enfuis avec mon sac à dos ;-)
J’étais ravie, ce coup-ci, de parler d’une région moins touristique, méconnue et pourtant si près de chez nous. J »ai beaucoup aimé rouler sur ces petites routes de campagne sans but précis et nous laissant guider par nos envies. Si tu as l’occasion un jour d’aller sac au dos dans le Devon, c’est de toute beauté ;-) .
Mais je crains de vous spammer encore un peu avec ce week-end; je suis rentrée la carte SD complètement saturée.
15 mai 2017 12 h 32 min
Tu m’as donnée des envies de voyages. Ces photos sont sublimes !
Merci Marine ! Ce lieu est si paisible et charmant; je comprends qu’Agatha Christie ait craqué en découvrant Greenway. J’étais assez émue en voyant Virgile s’asseoir sur sa chaise préférée ou jouer du piano dans le salon.
22 mai 2017 9 h 55 min
Mais j’adore ! J’ai eu l’impression de faire la visite avec vous :)
C’est une très belle demeure – on a l’impression qu’Agatha Christie va rentrer d’un instant à l’autre. Et le site est merveilleux. Cela faisait si longtemps que je rêvais d’y aller.
25 janvier 2019 7 h 36 min
Quel plaisir de te lire. De découvrir que l’on peut approcher de si près les objets que manipulait Agatha Christie! Et je vois comme la chimie du lieu est inspirante, tu te mets au polar sans trop peiner! Merci pour ce détour !
2 août 2019 22 h 49 min
genial j’ai hate merci beaucoup