Une recette facile pour l’apéritif
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Avec ces flûtes parmesan – romarin, je déclare la saison de l’apéro en terrasse officiellement ouverte ! 6 mois durant, j’ai erré l’âme en peine en voyant le soleil disparaître dès la fin de l’après-midi. Mais youhou, le solstice d’été approche et les jours rallongent à toute vitesse. Vite ! Avant qu’il ne reparte dorer la pilule de nos voisins australiens, rétablissons l’apéro au jardin. Prolongeons la journée tout en peaufinant notre bronzage avec les copains.
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Diantre, vos amis débarquent à l’improviste ? Hé, ho, pas de panique Nadine de Rotschild ! Voici une recette ultra facile à dégainer à l’heure de l’apéro – si facile que vous pourrez la confier à vos apprentis cuisiniers pendant que vous vous échauffez pour la soirée.
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Saveur umami du parmesan et parfum du jardin
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Vous le savez, j’adore l’umami. Mais si, rappelez-vous, je vous ai déjà expliqué ce qu’est cette 5ème saveur dans ma recette de sablés au parmesan et éclats de noisette, autre pilier de l’apéro. Vous allez voir, cette fois, la recette est encore plus simple. Cette fois, plus aucune excuse pour courir acheter des flûtes à la boulangerie.
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comment faire ces flûtes parmesan – romarin ?
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A acheter – à piocher dans vos placards
ingrédients pour 12 à 15 flûtes
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Difficile de faire plus facile :
- 250 gr de pâte feuilletée – de préférence en pâton ( j’ai utilisé celle de Picard, parfaite pour cette recette )
- 1 jaune d’oeuf
- 30 gr de parmesan
- 1 brin de romarin frais ou une cuillère à soupe de romarin sec
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recette des flûtes parmesan – romarin
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temps de préparation : 10 min + 20 min de cuisson
niveau : « plus rapide que d’aller les acheter »
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- faire chauffer le four à 210°C
- étaler la pâte feuilletée en bande de 20 cm de large
- délayer le jaune d’oeuf avec un peu d’eau
- hâcher le romarin
- sur la moitié de la pâte, étaler le jaune d’oeuf au pinceau
- puis parsemer de parmesan et romarin hâché
- replier la pâte et l’aplatir au rouleau
- découper des bandes de pâte d’environ 1 cm de large
- enrouler les bandes en tortillons
- poser les flûtes sur une plaque recouverte de papier cuisson
- enfourner environ 20 min jusqu’à ce que vos flûtes parmesan – romarin soient dorées
- servez-les tièdes, c’est encore meilleur !
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Dimanche, l’isoloir est the place to be !
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Cette semaine sera courte; vendredi, j’embarque mes garçons pour un minuscule ( mais vraiment riquiqui – même itsi bitsi tini ouini, tout petit, petit ) road-trip. L’anxiété monte en attendant dimanche 20 h mais j’ai pris soin de laisser ma procuration au cher et tendre.
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N’oublions pas que nos grands-mères, arrières grands-mères, ont dû attendre la libération pour avoir le droit d’entrer dans un isoloir. Au nom de Bertie Albrecht, Lucie Aubrac, Danielle Casanova, Charlotte Delbo, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Germaine Tillion et toutes les autres qui se sont battues en notre nom, dégainons notre carte d’électeur et exprimons notre voix.
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C’est moi ou cet article fait vraiment le grand écart ? Aurais-je cru qu’un jour je mêlerais Germaine Tillion et flûtes parmesan romarin ? No comment. Mais après tout, n’est-ce pas de ce genre de grands écarts qu’est fait notre quotidien ? Que cette semaine vous soit douce, et que la bienveillance nous guide – que ce soit vers les flûtes au parmesan, ou l’isoloir.
28 Commentaires
2 mai 2017 9 h 42 min
J’adore ta recette ! Dans le même genre, j’aime beaucoup faire mes nachos.
Pour le droit de vote et le fait de l’utiliser. Nous avons regardé « Sufragettes » avec Saitne Chérie, il y a une quinzaine de jours et cela lui a appris (et ça m’a rappelé) pourquoi il ne fallait pas lâcher. C’était très intéressant de partager ça avec elle et de la voir réaliser les combats menés pour les droits des femmes et découvrir sa conscience féminine.
Merci à toi de me l’avoir suggéré !
(Bon, ok, hier soir, on s’est fait « Orgueil et préjugés »…)
Oh, je n’ai jamais tenté de nachos, du coup je viens d’aller zieuter quelques images sur le web. Dis Miss Blabla; je tente de bosser dans ma voiture garée sous la pluie en attendant mes garçons et il me reste encore une bonne heure avant de pique-niquer en vitesse dans mon carrosse. Est-ce vraiment sérieux de me mettre de telles choses sous le nez ? ;-)
Mais Elizabeth parle aussi d’émancipation des femmes et de rester fidèle à ses convictions – l’impossibilité pour les femmes de choisir leur destin est quand même au centre de l’oeuvre de Jane Austen. Donc, regarder Orgueil et préjugés en mangeant des nachos me parait une excellente idée !
C’est vrai que c’est drôle de constater à quel point, si les faits relatés dans les romans de Jane Austen sont dépassés aujourd’hui, la pensée et la philosophie qui s’en dégagent sont encore affreusement d’actualité !
Si tu veux, je pourrai te donner ma recette (tu vois, je te fais gagner du temps !). ;-)
Très volontiers Miss Blabla; mais cela m’embêterais de te créer une contrainte. Alors si tu me donnes ta recette, je te propose de la partager ici en crash test pour que nous puissions tous en profiter ;-)
( et je me contente de garder Colin Firth, ça va de soi ).
Alors, là, bas les pattes sur Colin !!! Inenvisageable que je te le laisse pour toi toute seule !
Ca fait 20 ans que je bave consciencieusement, ce n’est pas pour des prunes ! :-D
Après, pour la recette, j’ai toujours considéré que si je réussissais une recette, je la partageais volontiers sans contrainte mais avec le plaisir d’avoir partagé (ce qui implique que j’accepte de partager Colin… T’as vu ça un peu ?) !
D’ailleurs, aujourd’hui, tu as ma toute première expérience de fraisier maison sur mon blog !
Donc, je t’enverrai la recette des nachos et tu la publieras ou pas car, peut-être, ne l’aimeras-tu pas du tout (ce dont tu as tout à fait le droit !).
J’ai envie de partage, de liberté, de bonne humeur et de bienveillance aujourd’hui (sans doute suite à certains commentaires lus chez Caro et qui me hérissent !) donc tu as toute liberté pour en faire ce que tu veux, ce qui te plaît, du moment que tu te fais plaisir !
Je suis paix, amour et scarabée de zénitude… :-)
Et voilà Miss Blabla, grâce à toi je viens de réaliser que le cottage où Jane Austen a fini ses jours est devenu un musée.
Je le rajoute illico à ma liste de maisons d’écrivains à voir en Angleterre : cottages de Thomas Hardy & T.E Lawrence, domaine d’Agatha Christie.
Oh, merci pour ta recette; je la testerai volontiers à mon retour !
Je rajouterais volontiers, dans la catégorie « maisons célèbres » (mais pas forcément écrivains), le château de Highclere (maison de Lord Carnavon et, accessoirement, lieu de tournage de Downton Abbey) et le manoir de Chartwel (maison de Winston Churchill. Bon, s’il faut je pousserai jusqu’à Blenheim… J’ai le sens du sacrifice !).
Sacrilège; je viens de me rendre compte que j’ai oublié dans ma liste la maison de Beatrix Potter ! Miss Blabla, j’ai trouvé le guide qui donne envie de partir battre la campagne illico : https://goo.gl/rh5FFA
C’est vrai, Blenheim Palace est une demeure bien modeste pour un si grand homme, sans parler du jardin riquiqui façon mouchoir de poche. Mais je veux bien me dévouer aussi !
Et sinon, un week-end filles dans la campagne anglaise, tu crois que ça s’organiserait ?
2 mai 2017 10 h 10 min
Bonjour
Tu peux aussi y mettre, pour changer, de la tapenade (maison bien sur) c’est TOP
Bonne journée
Quelle excellente idée Françoise, merci ! En plus, je pense qu’on doit pouvoir trouver de la tapenade par chez moi ;-) .
2 mai 2017 10 h 36 min
Miam, c’est pour moi cette recette, j’adore le romarin!
On peut faire tellement de choses avec de la pâte feuilletée! J’ai toujours un pot de « caviar de tomates à l’ail » dans mon placard (au rayon sauce tomate du supermarché), on l’étale sur la pâte feuilletée, on ajoute un peu de fromage râpé, on roule en boudin -j’aime bien écrire boudin, mon côté gamine sans doute:-D – et on coupe le boudin en tranches que l’on met ensuite à cuire à plat sur une plaque. Ca fait des escargots pour l’apéro:-)
Bonne semaine à toutes:-)
Miam miam ! Mais si je teste en même temps les nachos de Miss Blabla, flûtes de Françoise et tes boudins Morgane, faudra ensuite que j’engage Val Lao comme coach sportif !
Moi aussi, j’aime bien dire miche-popote. Ca veut dire gadoue dans mon nord, et avoir les mains dans la miche-popote fait partie de mes plus jolis souvenirs d’enfance ( je me demande si les écoliers d’aujourd’hui continuent à construire le barrage qu’on recommençait inlassablement dans le ruisseau qui coulait derrière l’école. N’est pas castor qui veut ).
2 mai 2017 12 h 09 min
Mmmmmm ! j’ai l’eau à la bouche de lire ta recette… et d’ailleurs c’est l’heure de l’apéro du midi non ?
Bon non, c’est pas sérieux, je suis au bureau et je pars dans 10 min. à la salle de sport !
Mais je retiens, j’adore le romarin, et le parmesan, et les trucs faits maison à mettre sur la table en crânant.
Arrête Val Lao, j’ai lu vos commentaires dans mon bureau-mobile du mardi, sous la pluie, et sans l’ombre d’un truc à se mettre sous la dent.
Je suis un peu concon parfois; je n’ai même pas dit en les posant sur la table que je les avais faits. Mais ils ont été engloutis immédiatement, donc j’ai pris ça pour le plus joli des encouragements. Je devrais crâner plus souvent. ;-)
2 mai 2017 19 h 30 min
Oh oui, oui, oui, des flûtes au romarin ! Je vais tester ça, tiens ! Ce week-end ! Dans mes Alpes ! Parce que nous aussi, on a fait procuration et on file se changer les idées. Mais, pitié, arrête de massacrer tes arbousiers, j’aime trop les arbouses ! Ça se fait en confiture ? Je te préviens, si tu réponds oui, il faudra assurer la livraison d’arbouses en suivant ! ;-)
Moi aussi, j’explique à mes filles que leurs aïeules se sont battues pour voter et je suis fière de dire qu’elles votent toutes les deux ! Bon, j’ai encore un fils à convaincre, j’avoue !
Un week-end à la montagne, quelle idée parfaite pour prendre un peu de hauteur. Et ça doit fleurir sévère en ce moment.
Le problème avec l’arbousier, Yanne, c’est qu’il n’y a jamais de bon moment pour le tailler – il porte ses fruits 11 mois sur 12. Je pense avoir de la marge; j’aurai beau en tailler quelques, la récolte d’arbouses s’annonce encore suffisante pour être autosuffisants. Seul hic ? Je n’aime pas les arbouses. Mais en cas de guerre, on aura toujours du sanglier à la gelée d’arbouses à chaque repas. ;-)
Oserais-je te dire que je viens de m’offrir une ( petite ) tronçonneuse ?
J’étais super émue de tenir enfin ma carte d’électeur français – tu sais, c’est la première fois que je vote depuis que j’ai la double-nationalité. Avant, j’étais assurée de me faire remarquer dans mon bureau; l’assesseur dégainait le cahier spécial étranger fabriqué rien que pour moi.
J’adoooore les arbouses ! (non, je ne quémande pas une invitation, non !). La gelée d’arbouses… ça doit pas être mal. Je crains que les Alpes ne soient très fraîches et que tout ait gelé. Je vais donc aux nouvelles du cerisier, des groseilliers, du prunier. On peut dealer « gelée d’arbouses contre gelée de prunus » ?
Non Yanne, je sors ma carte jocker et ne mettrai pas de recette de gelée d’arbouses par ici – quel dommage je n’ai ni tamis assez fin ni plume d’oie pour trier les grains un à un.
Notre terrain avait brûlé quelques années avant qu’on ne l’achète. Les arbousiers en ont profité pour pulluler et se répandre chez moi, alors que nos voisins n’en ont presque pas. Mais tu sais, une fois taillés, il font aussi de très beaux buissons :-D
Je peux te prêter Virgile en renfort pour cueillir des arbouses, mais prévois une remorque pour rapporter ta récolte – rdv en novembre !
Alors j’ai l’arme absolue contre les fruits à grains ! Au lieu de vous enquiquiner la vie et vous brûler les doigts avec une mousseline à tordre, utilisez un… extracteur de jus ! Si ça marche sur les coings et les groseilles, même sur les prunes dont la peau est acide, ça marchera sur les arbouses ! On a dit novembre ? C’est ça, mon dernier souvenir d’arbouses, j’étais très enceinte et le Fils est né en janvier ! Bon, l’extracteur est dans les Alpes où, d’ailleurs, il semblerait que le cerisier n’ait pas apprécié le gel, ni les pommiers, un drame pour le fermier.
Et j’ai la pâte feuilletée mais pas de parmesan, quelle cruche !
2 mai 2017 20 h 30 min
Et puis, ce qu’il y a de bien avec la recette de flûtes parmesan romarin , c’est que tu peux les tremper dans ta soupe de légumes bien chaude quand il fait -10 °C ! Comme actuellement !
Moi j’aime bien la pluie Fredix; elle n’en fait qu’à sa tête et nous rappelle que l’humain doit s’incliner face à la nature. Et puis, on peut jouer à Gene Kelly ou inviter un inconnu à s’abriter sous notre parapluie ;-) – je crains bien plus la canicule qui fini toujours par débarquer sans prévenir et se tape l’incruste des mois durant.
Et j’aime la soupe ! Allez hop, ce soir, je mouline pour mes petits et on boira nos bols en pensant à toi.
4 mai 2017 19 h 37 min
Je suis sûre d’en surprendre plus d’un avec cette recette. J’ai hâte de recevoir mes amis pour pouvoir la tester ! Je te donnerai des nouvelles par la suite. D’ici là, je te remercie pour le partage.
Avec plaisir Mathilde – et c’est vraiment tout simple à faire.
13 mai 2017 17 h 02 min
Miam, j’adore les flutes! Il ne mannque plus qu’un petit détail: du beau temps !! :P Bises et bon week end Daphné!
Mais comme le souligne Fredix; un soupçon de pluie est le prétexte parfait pour tremper nos flûtes dans la soupe chaude.
19 mai 2017 11 h 02 min
Je note ausi ;)
Et on peut faire plein de variantes de flûtes ;-)