instantané du quotidien
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Pendant ce week-end encore une fois caniculaire, alors que je triais des photos de mon petit gars, j’ai reçu un message aussi adorable qu’inattendu ( coucou Morgane ). En le lisant, j’ai réfléchi aux liens qu’on tisse ici. Mes billets habituels servent à présenter des projets ( même modestes ), et je n’évoque mon quotidien qu’en filigrane. Et si c’était une manière de rester dans ma zone de confort ?
Mais, d’une part, je ne suis pas certaine que ma vie quotidienne soit fascinante, et d’autre part, dans un échange, j’aime surtout écouter ce que les autres ont à me dire. Et mon histoire familiale un peu particulière m’incite à ne pas trop m’étaler – internet, archivant tout ce qu’on partage, n’arrange pas les choses pour moi. En regardant les photos de notre week-end, je réfléchissais à cette ambivalence et l’équilibre que j’aimerais trouver. Et puis, je me suis dit : « oh, et puis zut ».
Ouaip, non seulement je parle toute seule mais en plus j’utilise des expressions désuètes qui sentent bon la naphtaline dès potron-minet. Call me mémé mais, de grâce, ne me poussez pas dans les orties.
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Bref, en regardant ces photos, prise d’un soudain regain de fierté maternelle, je pensé que je ne pouvais pas vous priver de cette information essentielle pour la marche du monde : Virgile sait nager !
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Enfin presque. A force de lui répéter de faire attention, j’avais réussi à lui transmettre mes angoisses et mon petit gars se cramponnait à ses brassards. Et puis, fin août, une de ses copines est venue à la maison. Elle avait pris des cours de natation et était très à l’aise dans l’eau. Après quelques jours de réflexion, Virgile a décidé de se lancer lui aussi dans le grand bain sans brassards. Mais difficile de l’accompagner alors qu’il se cramponnait à moi, et ma peur latente. Et puis on a eu la chance de trouver un professeur pédagogue qui a su lui donner confiance en lui, lui proposant des jeux et exercices ludiques adaptés à son âge. En deux cours, envolée la peur de l’eau, il ne lui restait plus que l’envie de s’élancer dans le grand bain.
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Quand Virgile avait 8 mois, il a découvert un monde nouveau; le haut de notre table basse. Depuis plusieurs jours, mon bébé essayait de se redresser, tirant de toutes ses forces. Un soir, s’accrochant à la table, il a tiré et poussé des pieds encore une fois et s’est retrouvé debout, accroché au plateau. Quelques secondes de surprise sont passées dans ses yeux puis il nous a regardés, éclatant de rire. Son regard parlait pour lui: il se sentait tel Christophe Colomb. Enfin, il avait vaincu et plus rien en l’empêchait d’aller voir ce qui se passait plus haut, plus loin, tout seul.
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Et ce week-end, il a décidé tout seul qu’il irait maintenant aussi voir sous l’eau ce qui s’y passe. Un saut a suffit à briser toutes les barrières de sa peur et depuis, il éclabousse tout sur son passage. Je crois que je me souviendrai aussi longtemps de cet instant où il s’est jeté dans le grand bain. Il sentait que le moment était venu et il a décidé d’y aller tout seul, pour affronter ses peurs.
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Et j’ai réalisé qu’encourager nos enfants à grandir, les pousser hors de leur zone de confort, les accompagner dans leur autonomie, c’est aussi une manière de nous encourager nous même à le faire. Quand je serai devant le grand bain, en prenant mon inspiration, je penserai au courage de mon petit bonhomme au moment de sauter. Vas-y Virgile, saute autant que tu veux, j’ai confiance en toi.
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Et vous, que vous ont appris vos enfants ?
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This post was written by Daphné
26 Commentaires
13 septembre 2016 7 h 46 min
Trop trognon Virgile dans ce maillot tout droit sorti de Downton Abbey :-)
Mes filles m’ont appris à me faire confiance (même si c’est pas encore gagné, loin s’en faut, mais je progresse !) et dans le même temps, j’ai découvert ce qu’était la peur, la peur viscérale qui te colle à la peau et te noue le ventre dès qu’elles quittent tes ailes (là aussi, je me soigne !!!!!!) J’ai découvert que je serais capable de torturer à petit feu et de tuer quiconque s’en prendrait à elles et j’en suis pas fière ;-)
Mais j’ai surtout appris à LEUR faire confiance !
Et cet émerveillement, et cette joie de les voir grandir et évoluer, s’affirmer, et même de les voir à la fois heureuses et tristes de quitter le nid : c’est un second accouchement aussi merveilleux et « douloureux » que le 1er !!!!!!!! En ce moment, le pire c’est la peur de ne pas trouver les mots pour redonner cette confiance en elle qui s’éloigne de ma grande.
Et vivre au quotidien avec des moins de 3 ans et les voir progresser et gagner en autonomie un peu plus chaque jour et participer un petit peu avec bienveillance et encouragements à leurs découvertes et apprentissages est un réel plaisir et leur départ à l’âge de la rentrée à l’école, un déchirement !!!!
Bizzzz les filles
Voyons Marikat, c’est un maillot de bain de pirate ! ( Oui, un jour, une marque anglaise très sérieuse a décidé de parier là-dessus et en a commandé quelques milliers – moi aussi, j’étais consternée, mais j’ai bien évidemment acheté LE maillot de mon pirate ).
Oh, c’est si joli que tu écris. Je me dis que ce n’est sans doute pas que pour profiter, travailler et voyager que j’ai laissé tant de temps passer entre mes deux garçons. Maintenant je sais que c’était une manière d’étirer le temps de leur enfance.
13 septembre 2016 10 h 08 min
J’ai un peu la larme à l’œil en regardant les photos et en lisant ce joli texte et celui de Selki aussi…
Pris dans le quotidien, on oublie parfois de s’arrêter pour admirer un plongeon particulièrement réussi, et de se souvenir d’avant le plongeon surtout…
Merci Daphné de me rappeler de faire « un pas de côté » pour changer mon angle de vue, ce sera mon Mantra du jour !
Je trouve ça si émouvant de voir grandir un petit d’homme, de le regarder prendre son envol, de voir pousser ce qui était en germe, le voir faire des choix, se planter, tomber et recommencer…
J’aurais rêver d’apprendre à mes 3 gars le « lâcher-prise », la légèreté… ce que je ne suis pas, quoi… C’est raté. Par contre, les petits (ou plus grands) maux et difficultés de notre quotidien leur ont appris la détermination, la bienveillance aussi… et l’humour surtout !
Belle journée joyeuse et tendre à toutes !
Moi aussi, j’ai les yeux qui brillent en vous lisant ce matin. Je ressens encore plus ce besoin de profiter de chaque première fois avec mon petit dernier, et me surprend à retrouver dans la façon d’être de mes garçons un peu des attitudes de gens qu’ils n’ont pas connus.
Détermination, bienveillance et humour, quels merveilleux piliers pour se construire MarieL – et je vais tâcher aussi d’être un peu plus légère ( dis-je en cogitant pour me demander comment l’être – c’est pas gagné ).
13 septembre 2016 10 h 10 min
Cette série de photos est vraiment extra ! (oui, moi aussi j’ai des expressions désuètes et j’aime ça) La première en particulier, je l’adore, elle est d’une drôlerie !
Mes filles m’ont appris…. que le temps passe vite. C’est d’une banalité affligeante, mais c’est pourtant vrai.
Elles m’ont appris aussi la bienveillance et l’écoute
Elles me maintiennent dans l’actu en m’apprenant par exemple comment utiliser telle application (mais je dois dire que parfois c’est moi qui leur montre, haha !)
Elles m’ont appris qu’en les regardant, en les voyant agir et grandir comme elles font, je pouvais être fière de moi, de nous deux. Je ne le dis pas souvent, la fierté est un sentiment avec lequel je ne suis pas très copine, disons que j’ai une fierté sélective, et une définition particulière de ce concept. Mais quand je vois la liberté qu’elles ont acquise entre autres grâce à notre confiance et notre écoute à leur égard, je suis quand même un peu contente de nous, que l’on ait su passer outre nos peurs pour leur offrir ça. Je ne savais pas que j’étais capable de ça.
Elles m’ont appris le combat. Je n’ai pas eu à le faire souvent, mais je me suis vue telle une louve dans des situations particulières, capable de mots et d’affrontement, sans peur aucune.
Elles m’ont appris que l’amour maternel n’est à aucun autre pareil. Elles m’ont appris que le coeur peut grandir pour faire une place particulière à chacune.
Elles m’ont appris beaucoup, beaucoup…
En fait, c’est Philéas qui a pris cette série de photos. Bien sûr, j’ai confiance en Virgile, mais suis tout même restée juste à côté, dans l’eau.
Enceinte de Virgile, je me demandais aussi comment aimer deux enfants différents du même amour, comment être sûre d’apporter à chacun d’eux ce dont ils auraient besoin pour grandir ?
Val Lao, tu soulèves une question si intéressante: qu’est-ce que la fierté exactement ? Comment pourrait-on définir ce sentiment et comment l’utiliser pour avancer ? Peut-être devrais-je parfois prendre le temps de savourer chaque chose dont je suis vraiment fière dans la vie – ça m’aiderait sûrement quand vient le temps de plonger dans le grand bain.
Hé bien par exemple, quand mon aînée a eu son bac, et avec mention Bien en plus, et avec un 15 en philo, on me disait à chaque fois « waow, tu dois être fière ! »…
Heu… non. ELLE pouvait être fière du travail accompli, travail scolaire bien sûr mais travail sur elle-même surtout qui manquait tant de confiance en elle au début de l’année. ELLE pouvait être fière d’elle.
Mais moi ? Fière ? Non. J’étais profondément heureuse pour elle, parce que s’ouvrait enfin devant elle un projet mûrement préparé, j’ai ressenti ce bonheur de la liberté acquise par elle jusqu’au fond de mes tripes, une empathie profonde, je me suis sentie transportée de bonheur, mais je n’étais pas fière. J’avais l’impression quand on me disait que j’étais sûrement fière de son parcours que c’était comme une usurpation de sentiment.
Ma belle-mère use de cette phrase à chaque fois qu’un des ses petits-enfants réussit quelque chose : « je suis fière de toi ! » Mais merde à la fin, j’adore ma belle-mère mais en quoi peut elle être fière d’un résultat sur lequel elle n’a eu aucune action ?
Alors voilà, parfois je frime, je fais ma crâneuse, je me la pète parce que je sais faire ceci ou cela, mais cela reste fugace et sous forme de blague ; je ne me suis jamais sentie fière via autrui, et fière de moi, c’est assez rare, voire rarissime. Du coup, je ne sais pas si la fierté est un moteur. Cela me semble plutôt comme un constat propice à la satisfaction, point. N’empêche que ça fait du bien, c’est sûr !
C’était l’instant philo……
C’est si intéressant Val Lao; j’utilise parfois cette expression sans y réfléchir, comme un tic de langage mais essaierai maintenant d’y réfléchir avant de parler trop vite.
Quand on se sent heureux de ce qu’on a fait et que le résultat est gratifiant, on peut se sentir fier. Je devrais être fière de mon escalier en béton, par exemple, et pourtant je n’arrive pas à passer outre les petits détails qui me chiffonnent. C’est un peu dommage, j’aimerais savoir mieux profiter de la joie du travail accompli.
Se dire fier de ses enfants, serait-ce une façon inconsciente de vouloir se replacer au centre de leur vie ?
Mais j’ai surtout du mal à comprendre l’utilisation de ce terme dans le cadre sportif, ou pire, nationaliste. Pourquoi dit-on que la France a battu la Belgique par exemple ? Ça dépossède un peu chaque joueur de sa victoire personnelle pour se l’attribuer collectivement.
Félicitations à ta grande – arriver en retard pour une épreuve ne fut finalement pas un grand handicap ! J’espère qu’elle est heureuse dans sa nouvelle vie.
Houlààà ! Ta mémoire est infaillible, car ma grande a eu son bac en 2015 ! Et oui, elle est TRES heureuse !
Moi je trouve que tu soulèves aussi une autre question importante : « comment être sûre d’apporter à chacun d’eux ce dont ils auraient besoin pour grandir ? » Ce qui est important dans ta phrase, c’est ce « à chacun d’eux ».
Personnellement, j’ai toujours privilégié l’équité plutôt que l’égalité entre mes filles. C’est-à-dire que dans la mesure du possible, j’apporte à chacune, indépendamment de l’autre, ce dont elle a besoin quand elle en a besoin. Je pense que c’est cette équité qui mène à l’égalité.
Alors oui c’est vrai, notre cadette demande plus que l’aînée. Mais l’aînée ne souffre pas de cela puisqu’elle a aussi ce dont elle a besoin, même si elle a moins de besoins (je parle là surtout en termes de besoins matériels et de sorties par exemple)
J’avais un jour vu une illustration dans laquelle je me suis immédiatement retrouvée, la voici :
Cette image est fantastique – on devrait l’utiliser à l’école ( et je n’ose même pas ajouter que j’aimerais avoir l’avis de Trump à ce sujet ).
Ce que tu dis est très juste et tu touches du doigt une chose importante à mes yeux : j’aimerais aussi multiplier les moments passés avec un seul de mes enfants. Ma relation avec chacun d’eux est si différente quand on s’accorde du temps en tête à tête, pour faire des activités différentes, qui changent du quotidien. Ça permet aussi d’instaurer un dialogue pour mieux comprendre les besoins de chacun et être à leur écoute, sans peur d’être interrompu.
Ma grand-mère était égale avec tous ses petits-enfants : la même chose en même temps à tous. Cela me paraissait d’une folle injustice, et créait finalement des inégalités…
Concrètement Val Lao, juste après avoir lu ton commentaire hier, j’ai filé au cinéma avec mon grand voir « Frantz », qui le tentait beaucoup. Quel excellent choix de mon ado ! J’ai bien fait de me laisser guider en toute confiance.
Oh oui !
cette image est utilisée dans mon école justement pour illustrer l’inclusion d’élèves d’ULIS dans nos classes. C’est ce vers quoi nous tendons sans parfois y parvenir d’ailleurs, mais c’est un autre sujet!
Cette image est si juste, et une excellente piste à une réflexion sur notre rapport personnel à la notion d’équité.
J’ai été marquée par une série anglaise que j’ai vue il y a quelques mois, « the A word », qui raconte la découverte de l’autisme de leur enfant et la façon dont ça bouleverse l’équilibre d’une famille. C’était drôle, émouvant et juste. Outre le fait que la série est excellente, je crois que ça m’a aidée à faire un pas de côté pour mieux comprendre la difficulté de trouver sa place quand on ne rentre pas dans les normes de notre société.
14 septembre 2016 7 h 02 min
Piououou les filles, suis toute émotionnée de vous lire ! Si tous les enfants pouvaient avoir la chance de grandir entourés de confiance, de bienveillance, de respeçt, d’humour, de tolérance et d’amour, mais c’est un monde proche de la perfection qui émergerait dans l’avenir ! J’aime beaucoup ce terme d’équité, j’y ai été sensibilisée dès mon plus jeune âge par un curé du tonnerre (si si ça existe !!!!) lors de mes « cours » de catéchisme ;-) puis plus tard par 2 profs extraordinaires, un de philo et un d’histoire-géo.
Étirer le temps de leur enfance…….. Daphné, tu es toute jeune, il est encore temps de penser au p’tit 3ème !!!!!! (J’aurais adoré avoir un petit 3ème, la vie en a décidé autrement !)
Bonne journée, ici des éclairs plein le ciel, le tonnerre au loin et quelques gouttes, vais donc préparer ma barque et ma bouée !!!!!
La vie est pleine de surprises Marikat mais cette fois j’ai revendu tout le matériel de puériculture – sauf lit parapluie et siège auto gardés pour des échangeurs de maison ou amis.
Philéas me disait il y a quelques jours que ce dont il remercie le plus ses professeurs, c’est de l’avoir encouragé à apprendre par lui-même. Dans ce monde où les informations se bousculent et les techniques progressent si vite, il devient si important de savoir comment chercher une information, faire évoluer son savoir en temps réel en s’appuyant sur des bases solides.
Je suis très émue aussi par les commentaires que vous laissez ici, c’est un véritable trésor dans lequel je reviendrai piocher les jours de doute.
14 septembre 2016 11 h 27 min
Coucou Daphné;-)
Je suis également fan de cette photo de Virgile, il est trop chouchou ce petit. Bravo à lui pour la natation. Ici pour ma louloute de 5 ans c’est pas gagné, la tête sous l’eau ce ne sera pas encore pour tout de suite mais comme elle s’éclate avec des brassards c’est bien aussi. Je suis comme toi et bcq de mamans, j’ai tellement peur qu’il leur arrive du mal que j’ai tendance à les brider un peu trop (« attention! » « attendez moi! » « ne vas pas trop vite » « reste derrière maman dans les escaliers! » etc) mais ils m’épatent et me surprennent ces petits. Je dis souvent à mon grand de 10 ans (ce mois-ci!) que je ne m’inquiète pas pour son avenir, et c’est sincère (son projet professionnel : youtubeur, là par contre on en reparlera). J’ai bien fait attention de ne pas dire que je suis fière d’eux, mais c’est dur;-)
Tu sais, je n’avais même pas envisagé qu’il nagerait cet été. Comme à chaque étape, nos enfants savent quand vient le moment de se lancer ( à commencer par la naissance ;-) ).
Quelle ambivalence d’être parents : notre rôle est de les protéger, tout en les encourageant à s’envoler – difficile d’accepter que les échecs font aussi partie intégrante de l’apprentissage.
Philéas m’a fait découvrir de vraies pépites sur Youtube – on regardait ce midi des vidéos sur les techniques de montage et le contenu était d’une intelligence rare, que je ne pourrais retrouver à la télévision. Je me demande d’ailleurs comment les médias traditionnels vont évoluer pour accompagner ces mutations. Qui sait ce que les chaînes de télévision et youtube deviendront dans 10 ans ? Google n’a été fondé qu’en 1998 et Youtube n’a que 10 ans.
14 septembre 2016 13 h 58 min
Que m’ont appris mes enfants ? Que nous accueillons et élevons de parfaits petits étrangers ! On aimerait trouver des ressemblances, physiques ou mentales, des traits de caractère et en fait, ils sont eux ! Et nous, on fait comme on peut pour les accompagner sur leurs chemins de vie en tentant de poser des valeurs, d’ouvrir des portes. L’un de mes fils a intégré l’une des plus grandes écoles françaises en mathématiques fondamentales, l’autre est un graffeur apprenti tatoueur ! L’une de mes filles joue la comédie, crée des spectacles, chante, rêve, l’autre est passionnée d’économétrie et de politique financière… Et puis un jour, quelqu’un regarde ma blonde aux yeux bleus à moi qui suis une parfaite provençale et me dit qu’elle a le même regard noir que moi quand elle est en colère… Donner des racines et des ailes et puis leur faire confiance…
Exactement Yanne – à leur naissance, j’ai été si surprise de découvrir deux enfants si différents, deux petits être aux caractères déjà si affirmés et besoins particuliers. Je suis toujours épatée par la volonté de si jeunes personnes à explorer, comprendre et interagir avec tout ce qui les entoure.
Vive les parents imparfaits qui font comme ils peuvent; je fais partie du club et le revendique. Nous ne sommes là que pour accompagner nos enfants et les encourager à développer leurs passions en s’en donnant les moyens, le reste de cette histoire leur appartient.
Oh la laa ! que de parcours différents et même presque diamétralement opposés ! C’est super !
17 septembre 2016 11 h 57 min
Que j’aime vous lire ce matin sur ce sujet en particulier. Devenir maman, ce fut d’abord perdre mon premier bébé, Joséphine… ce fut si douloureux, si destructeur. Puis ce fut une renaissance, avec mon Garçon, de 11 ans aujourd’hui. Il m’a appris que j’étais capable et non incapable, que je pouvais être forte. Il m’a réappris le bonheur. Ma fille m’apprend la joie de vivre, elle me montre qu’une fille peut être forte physiquement et mentalement. je suis si heureuse qu’elle soit différente de la petite fille que j’étais. Pour elle et lui je dépasse mes peurs. Quelle joie , Daphné , de découvrir ton blog, petite pépite de bonne humeur et de partage….
J’ai la chair de poule en te lisant Bobette. Je suis très émue que tu nous confie ton histoire, quelle épreuve de la vie. Comme si ton garçon avait su t’apporter la résilience avec cette nouvelle naissance. Être heureux de trouver nos enfants différents de nous, les encourager à devenir qui ils sont, voilà ce vers quoi j’aimerais tendre aussi.
Pas toujours facile de trouver son équilibre sur le fil de notre histoire !
merci pour ces mots.