Les jours raccourcissent à vue d’œil tandis que les températures chutent : ne serait-ce pas le meilleur moment de l’année pour se pelotonner sous un plaid et regarder des films en famille bien au chaud ? Mais lesquels choisir ?
Pourquoi ne pas sortir des grands classiques du cinéma familial pour regarder un film d’ animation indépendant ? J’avais envie de mettre en lumière le travail de créateurs , parce qu’il n’y a pas que Disney et cie . Depuis quelques années , le cinéma d’animation est en pleine effervescence ; il y a de vraies pépites à découvrir – et qui ne sont pas réservées aux enfants ! J’ai sélectionné 10 films parmi mes préférés pour vous démontrer que le film d’ animation indépendant peut plaire à tous .
Faites-moi confiance : je vous garantis que la prochaine fois , c’est vous qui demanderez à votre enfant s’il est d’accord pour regarder un dessin animé ensemble .
Mon top 10 du film d’animation indépendant
Avril et le monde truqué
1941, une France enfumée survit grâce au charbon sous le règne de Napoléon V . Quelques habitants se souviennent encore que fin 1800 tous les savants du monde furent enlevés avant d’avoir pu partager leurs inventions . Les parents d’Avril , qui sont scientifiques , ont eux-mêmes mystérieusement disparu . Elle décide de partir à leur recherche pour comprendre ce qui leur est arrivé .
Vous l’aurez deviné , il s’agit d’une histoire uchronique : c’est-à-dire qu’elle revisite l’histoire en partant d’une situation de départ qui a réellement existé mais en explorant un futur qui n’est pas arrivé .
Dans Avril et le monde truqué , nulle république , ni guerre mondiale . Les animateurs se sont délectés à créer un Paris rétro-futuriste rempli de clins d’œil à la Belle-Epoque .
J’ai adoré la fantasque poésie steampunk de ce film d’ animation indépendant franco-belgo-québécois . Sans surprise , c’est Jacques Tardi himself qui est à l’origine de ce projet . Dès les premières images on reconnait sa patte inimitable .
Un conte onirique bien plus actuel qu’il n’y parait au premier abord qui pose des questions très contemporaines sur l’avenir de notre planète . Et la preuve magistrale que le film d’animation n’est pas réservé aux enfants : vous allez rester scotché devant votre écran !
Ma vie de courgette
Icare, 10 ans, vit seul avec sa maman qui le surnomme Courgette . Elle aime boire beaucoup de bières et ça la rend méchante . Un accident arrive et le policier Raymond doit expliquer à Courgette que sa maman est partie et qu’il va aller vivre dans un orphelinat .
Là-bas , Courgette se retrouve au milieu d’autres enfants cabossés par la vie . Mais ces gamins arrivent tout de même à se créer des bulles de bonheur pour se réchauffer le cœur . Raymond le policier , reste le seul lien de Courgette avec l’extérieur .
Je sais , raconté comme ça ce n’est pas le plus enthousiasmant des films . Mais tout est fait avec une délicatesse rare , de la cannette de bière qui roule sur le sol à la morve qu’on essuie d’un revers de manche en passant par une mèche de cheveux rebelles . Il a fallu plus de 2 ans à une centaine d’animateurs pour animer ce film fait en stop-motion qui raconte la résilience d’un gamin qui remonte vers la lumière .
un film de Claude Barras sorti en 2015 66 min – je le conseille à partir de 7 ans
Tout en haut du monde
Sacha , une jeune aristocrate russe décide de partir seule sur les traces de son grand-père , un explorateur disparu avec son équipage alors qu’il tentait de rejoindre le pôle nord . La jeune fille va découvrir un environnement hostile bien loin du cocon ouaté de son enfance . Mais sa détermination sans faille lui permettra d’aller bien plus loin que ce qu’elle imaginait .
Cette pépite franco-danoise se regarde comme on lirait un récit de voyage . Inspiré par les expéditions au pôle nord d’Ernest Shackleton , ce film fut réalisé à l’ancienne , en aplats de couleurs . Il y a une grande épure visuelle , qui correspond parfaitement à l’univers onirique des glaces du pôle nord . Le souci du réalisme a poussé le réalisateur a enregistrer les sons de bruitages sur un vieux navire en mer . Une bande-son très rock vient contrebalancer le tout en exacerbant les sentiments de l’héroïne . Bref, ce film d’ animation indépendant d’une lumineuse poésie confirme la place à part des français dans ce domaine .
un film de Rémi Chayé sorti en 2016 80 min – je le conseille à partir de 6 ans
Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout
Nous sommes à l’époque victorienne : le capitaine Pirate rêve de devenir la terreur des mers pour remporter le prix du pirate de l’année face à ses rivals . Mais il n’a pas réalisé que sa plus grande adversaire est sa Reine , qui déteste les pirates plus que tout .
Autant vous prévenir : je suis archi-fan du travail des studios Aardman . Vous connaissez probablement déjà leurs autres créations : Chicken Run , Wallace et Gromit & Shaun le mouton . Ce studio anglais spécialisé dans le stop-motion à partir de pâte à modeler est une référence dans le film d’ animation indépendant .
Ce film est un hommage aux histoires de pirates , mais à la sauce Aardman . C’est truffé de détails adorables , références cinématographiques , d’humour nonsense anglais qui font de cet attachant pirate un digne héritier des Monty Pyton . Bref, le film parfait pour une soirée ciné loufoque en famille .
Une vie de chat
Dino le chat mène une double-vie : la journée il ronronne dans les bras de Jeanne , la fille d’une commissaire de police . Mais chaque nuit , il retrouve sur les toits de Paris Nico , un voleur au grand cœur . Un jour , Jeanne est enlevée .
Voilà un projet très atypique : créer le premier polar pour tout-petits . On suit l’intrigue à travers le regard du chat qui nous balade d’un univers à l’autre . Les plus grands y trouveront des références aux films de Scorsese , dialogues d’Audiard , tandis que les plus jeunes se laisseront embarquer par cette enquête qui traverse Paris de toits en toits sur fond de jazz . Et puis quel plaisir de retrouver la voix inimitable de Bernadette Lafont .
un film de Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli sorti en 2010 70 min – je le conseille à partir de 5 ans
L’ illusionniste
Fin des années ’50 : le music-hall vit ses derniers instants face à l’émergence du rock’n’roll . Pour survivre , l’illusionniste Tatischeff part faire des spectacles dans des lieux de plus en plus reculés . Et c’est ainsi qu’un soir dans un minuscule village des Highlands une jeune fille croit qu’il a réellement des pouvoirs magiques .
Ce nom de Tatischeff évoque forcément Jacques Tati . En effet , c’est lui qui a écrit le scénario de ce film , qu’il n’a jamais pu tourner . 28 ans après son décès , Sylvain Chomet obtient l’autorisation de transcrire le scénario du maître en film d’animation indépendant . Chomet , c’est le génial créateur des Triplettes de Belleville . Il va jusqu’à donner l’apparence de Tati à son illusionniste , dont il situe l’action à Edimbourg et dans les Highlands .
Ces paysages mélancoliques , retirés du monde , participent tellement bien à l’ambiance du film . Les ciels sont lourds , il pleut beaucoup , le trait est tremblant et aucun dialogue n’émaille le film .
Ces partis-pris très forts renforcent cette impression de solitude face à un monde en mutation et font de l’ illusionniste un magnifique hommage à l’œuvre de Tati .
Ponyo sur la falaise
Sosuke , un petit garçon de 5 ans , vit sur une falaise face à la mer . Un jour , il trouve dans l’eau un étrange petit poisson , qu’il adopte . Mais ce poisson est en réalité la fille d’un puissant sorcier qui va déchaîner les océans pour la retrouver .
Comment ne pas citer au moins un film de Miyazaki ici ? C’est le maître incontesté du film d’ animation indépendant japonais , qui trace un sillon à fois très personnel et profondément universel . La grâce insensée de ses films tient à cet univers onirique qui bouscule toutes les convenances pour nous entraîner dans un monde où la poésie l’emporte . Ses films sont comme des rêves éveillés qu’il parsème d’une tendresse pleine de fantaisie . Mais derrière cette apparente naïveté se cache en réalité un conte écologiste et féministe bien plus profond qu’il n’y semble au premier abord . Une œuvre à voir et à revoir dont on découvre de nouveaux détails à chaque fois .
un film d’Hayao Miyazaki sorti en 2008 100 min – je le conseille à partir de 6 ans
Persepolis
La petite Marjane , 8 ans , vit de plein fouet la révolution islamique à Téhéran en 1978 . Elle voit son monde s’effondrer et un état de peur s’installer . Les privations sont de plus en plus strictes et une vie normale y devient impossible . Ses parents se résignent à contrecœur à l’envoyer seule en Europe pour la protéger .
Persepolis est à l’origine le récit autobiographique en BD de Marjane Satrapi , dans lequel elle raconte sa vie de ses 8 ans à l’âge adulte . Elle s’est elle-même chargée d’adapter ses BD en film d’ animation indépendant . En passant à l’image animée , elle n’a rien perdu de son humour décapant , trait de dessin nerveux en noir et blanc .
Marjane Satrapi a misé sur une esthétique simple et très poétique pour contrebalancer la noirceur du propos . Les acteurs qui prêtent leurs voix aux personnages sont épatants : Chiara Mastroianni , Catherine Deneuve et Danielle Darrieux campent des femmes fortes , déterminées à ne pas laisser les hommes à les faire taire . Avec infiniment de tendresse , Perspepolis parvient à mettre un sujet complexe à la portée de tous .
Isle of Dog
Dans un futur proche , le maire d’une ville japonaise fait déporter tous les chiens , en se servant du prétexte de la grippe canine dont ils sont affectés. Les chiens sont emmenés vers une île poubelle, où ils sont condamnés à lutter pour leur survie. Mais un pré-adolescent, Atari, est prêt à tout tenter pour sauver son chien.
Vous savez probablement à quel point j’aime le cinéma de Wes Anderson. Dans ce film, il prouve que le cinéma d’animation est loin d’être le genre mineur auquel on le cantonne trop souvent.
Je pense que personne n’oserait dire que Isle of dogs n’est pas parmi ses films majeurs, qu’ils soient animés ou tournés avec des acteurs. A sa sortie, j’avais écrit une critique de Isle of dogs que je vous invite à lire pour savoir pourquoi ce film me touche profondément.
La passion Van Gogh
On connait tous les tableaux de Van Gogh. Mais qui était-il réellement ? C’est à partir de 130 tableaux et 800 lettres de Vincent Van Gogh que ce film sonde l’âme de l’artiste . Ce film d’ animation indépendant est un véritable ovni : l’idée de donner vie aux tableaux de Van Gogh en les mêlant à ses écrits pour créer une enquête qui mélange les témoignages de ses modèles pour tenter de percer le mystère de sa mort.
La passion Van Gogh est une véritable prouesse artistique : tous les plans ont été peints à la main, comme autant de tableaux qui se mélangent pour créer un vibrant hommage animé à l’œuvre du maître néerlandais. Plus de 5000 personnes ont proposé leur candidature pour travailler comme peintres pour ce film. Finalement, 125 d’entre eux ont créé 65000 tableaux, soit autant de plans que le film comporte. Une merveilleuse manière de faire découvrir l’univers de Van Gogh aux plus jeunes.
un film de Dorota Kobiela et Hugh Welchman sorti en 2017 95 min – je le conseille à partir de 8 ans
D’autres idées de films à voir en famille
Pour poursuivre votre lecture et trouver d’autres idées de films à voir avec vos enfants , voici ma sélection de films d’ aventure à voir en famille et 10 films politiques pour éveiller la conscience des jeunes .
La photo de une et celle-ci sont issues de Unsplash
Mais vous savez que j’adore échanger avec vous et serais ravie de piocher à mon tour dans vos coups de cœur.
Alors dis-moi : quel est ton film d’animation indépendant préféré ?
34 Commentaires
10 novembre 2019 21 h 12 min
Merci pour cette liste. A part Ponyo, que j’aime autant que mes filles, je ne connaissais pas les autres. Connais-tu Le Chant de la Mer ? Je le trouve magnifique.
Merci pour cette jolie idée Et-tagada ; je ne le connaissais pas mais la bande-annonce donne vraiment envie ! Je le note dans notre liste de films à voir avec Virgile.
10 novembre 2019 22 h 57 min
Grande fan aussi des films d’animation, je n’en ai vu qu’un seul de cette liste… pour ma part, je rajouterai Parvana, qui raconte l’histoire d’une petite fille en Afghanistan sous le règne des talibans, sujet difficile mais le films’est vraiment beau et permet d’aborder ce sujet compliqué avec les enfants ( pas avant 9-10 ans) , Dilili à Paris ( plus une réflexion sur la place de la femme) et le tableau (une histoire où des personnages d’un tableau inachevé partent à la recherche du peintre, avec en fond une domination de certains personnages ( les toupins) sur d’autres ( les pafinis).
Et j’ai été voir hier j’ai perdu mon corps, qui est superbe mais clairement pas pour les enfants, en tout cas pas avant 14-15ans.
En cherchant je suis sûre que je pourrais en trouver d’autres, mais pour l’instant ce sont les seuls qui me viennent à l’esprit…
J’ai justement hésité à aller voir Parvana au cinéma avec Virgile Steff ; penses-tu qu’il est assez grand ? Il a l’habitude de voir des films qui ne sont pas forcément de son âge mais je me demandais si ce sujet est accessible pour lui. Mais Parvana est bien sûr sur notre liste de films à voir.
J’ai emmené mes enfants de 8 et 10 ans le voir mais ils ont eu peur, il y a une scène vraiment difficile, qui est suggérée mais pas montrée directement (si je me souviens bien) . après les enfants ont chacun sa sensibilité (et les miens sont hypers sensibles (en tout cas en ce qui concerne les films) , mais je dirai pas avant 10 ans.
Par contre le film est tiré d’un livre (que je n’ai pas lu), ça peut être une bonne approche et permet de prendre du recul. Et voir un film au cinéma et à la télé est totalement différent, à la télé tu peux faire une pause et discuter si les enfants en ont besoin.
J’ai vu Parvana qui est juste MAGNIFIQUE !
11 novembre 2019 10 h 45 min
Coucou,
Nous sommes aussi très fans de ce type de films :-) Je te recommande d’ailleurs « Le Chant de la Mer », si tu ne le connais pas encore.
Bises
Virginie
Oh merci Virginie ; je viens de voir la bande-annonce grâce au commentaire de Et-tagada juste au-dessus et je l’ai illico noté ! Le graphisme a l’air d’une folle poésie. Merci pour cette jolie idée.
11 novembre 2019 12 h 28 min
Dans ta liste, je n’ai vu que Persépolis que j’avais adoré. D’ailleurs je ne veux pas le revoir car il m’a tellement marqué que je ne veux garder en moi que son souvenir et l’émotion que j’ai eu en le regardant… Ça vous fait ça aussi quand vous avez adoré un film?
J’ai également adoré Persepolis Danielle ; je trouve même que l’adaptation cinéma est encore plus intéressante que le roman graphique d’origine – l’animation ajoute une telle poésie et les acteurs sont magistraux ( sans parler de la musique, qui donne envie de se trémousser ). Dès années après me souviens encore de ces images de la petite Marjane chantant « Eye of the tiger ».
Oui, il m’arrive de ne pas relire un livre, voir un film ou retourner dans un lieu pour en garder le souvenir intact. C’est important aussi de laisser notre imaginaire poursuivre l’histoire ;-) .
11 novembre 2019 16 h 06 min
Bonjour et merci pour cette sélection (et les autres).
Comment voyez-vous ces films ? Ici, nous sommes relativement loin d’une médiathèque et n’ayant pas la télévision, il est donc difficile d’avoir accès à ce genre de films.
Merci beaucoup.
Coucou Laetitia,
quand il s’agit de films indépendants, j’essaie au maximum d’aller les voir à leur sortie au cinéma – rien ne vaut une salle de cinéma pour apprécier un film. Ensuite, à la maison, on a un projecteur ( acheté d’occasion – un de mes meilleurs achats ) sur lequel on peut voir les films dans de très bonnes conditions. Quand on ne les trouve pas par le biais du streaming de notre médthèque, Philéas réussit la plupart du temps à les télécharger par des moyens pas forcément légaux ;-) .
Beaucoup de médiathèques proposent aujourd’hui des solutions de streaming légal inclues dans ton abonnement – ça peut valoir le coup de vérifier avec celle dont tu dépends. Ainsi tu n’as pas besoin d’y aller. Autre solution peu connue que je peux te recommander pour dénicher des pépites : la cinémathèque française propose le service Cinetek qui permet de voir des films d’auteur ( pas sûre qu’il y ait des films d’animations toutefois ).
11 novembre 2019 19 h 02 min
Merci :) Une fois encore, un superbe article. On en connait 8, pas mal ?
Chapeau DoubleR ; et moi je découvre plein de pépites grâce à vous !
11 novembre 2019 23 h 36 min
Très bonne sélection ! Je ne connais pas le film sur Van Gogh et ton article me donne très envie de le voir
sinon connais tu Lou et l’île aux sirènes ? Ici on a beaucoup aimé !!!
C’est une vraie pépite Sego ; on le regarde comme on entrerait dans un rêve ou les tableaux de Van Gogh prennent vie. Et c’est assez fou d’imaginer que chaque plan a été peint à la main.
Non, je ne le connaissais pas ; mais je glane plein de chouettes idées grâce à vous !
12 novembre 2019 9 h 12 min
Merci j’en connaissais quelqu’ un dont « Ma vie de Courgette » qui a été du reste diffusé dans les ecoles, içi en Suisse. Ici nous aimons particulièrement « le conte de la princesse kaguya » un myasaki incontournable. Parvana film coup de poing mais je le proposerais à partir de minimum 12 ans(il y a une scène de lapidation ) le film est vraiment superbe, cela serait dommage qu’il ne soit pas entièrement maîtrisé dans l’esprit de nos enfants.
Oui Sue Flowers ; « ma vie de courgette » est un excellent support pour amorcer un travail sur les injustices dont sont victimes les enfants. J’attendrai un peu pour voir Parvana avec Virgile alors. Tes mots me font penser à cette phrase de Malala Yousafzai : “Les extrémistes craignent le livre et le stylo, ils ont peur du changement et de l’égalité que nous apporterons à notre société.”
12 novembre 2019 10 h 29 min
Merci, ça tombe à pic, en effet!
Je me demandais justement si une liste d’idées de films pour Noël vous plairait en complément ? ;-)
12 novembre 2019 17 h 58 min
Je n’ai vu que Van Gogh que j’avais adoré.
Mais j’ai lu Ma vie de Courgette et Astropolis que je compte offrir demain à ma nièce de 11 ans mais j’étais pas sure par rapport à l’âge. Ça me rassure que tu notes le film pour 10 ans, donc je pense que la BD devrait le faire pour ses 12 ans, c’est une grande lectrice !
Je rajoute à ta liste le Tombeau des lucioles : prépare les mouchoirs.
Et je note Avril et son uchronie… Merci.
Mais oui Fanchette ; le tombeau des lucioles est sur notre disque dur depuis si longtemps – il faut absolument qu’on prenne le temps de le regarder avant 2020 !
Je pense que tu adorerais Avril et le monde truqué ; la patte de Tardi est bien présente et l’uchronie tellement bien maniée.
13 novembre 2019 1 h 12 min
Hello Daphné, merci pour cette belle liste. Avec nos enfants, on se fait des samedis-soirées-famille et on découvre des films ensemble. Je te conseille moi aussi » Le chant de la mer » qui est absolument magnifique, et en vrac, « Azur et Asmar », » Les souvenirs de Marnie », « Les enfants-loups », » La tortue rouge », « Phantom boy ».
Dans un tout autre genre, on a beaucoup aimé « Coraline ». Merci pour cet article qui va me permettre de programmer les soirées à venir.
Merci pour ces jolies idées Ellen ; je reviendrai piocher dans vos conseils, c’est une mine d’or <3
14 novembre 2019 23 h 04 min
Nous ne sommes ps cinéphiles ici, mais tous ces films me donnent bien envie. Je vais voir de quelle manière on peut y accéder…
Merci Daphné!
Coucou Solenne,
de plus en plus de médiathèques proposent un catalogue de films en ligne – peut-être est-ce le cas de la tienne ?
17 novembre 2019 14 h 26 min
Merci pour ta nouvelle liste, deux ans que je fais le calendrier de l’Avent sur le thème « soirée film » , deux ans que je pioche dans tes listes cinéma et les idées de tes lectrices alors un grand merci à toutes
Oh mais quelle jolie idée Christinette ; puis-je te conseiller le merveilleux conte de Noël de Capra « la vie est belle » ? C’est une douceur parfaite pour préparer cette nuit-là, et ce flm n’a pas pris une ride. Si j’ai le temps, j’essaierai de proposer une mini-sélection de films pour Noël <3 .
18 novembre 2019 23 h 24 min
Tu nous avais déjà parlé de Isle of Dogs, du coup, hop, hop, vu ce week-end, et que c’était bon. (D’ailleurs, y a pas une chanson du film qui était dans ta playlist year of love ?)
J’ai vu ce matin dans le cadre d’une sortie scolaire « L’homme qui plantait des arbres », une adaptation au dessin à la craie du texte de Giono. C’est pas d’accès hyper facile mais pour de jeunes cinéphiles, c’est découvrir un vrai parti esthétique.
Bon, je viens de réserver les places pour La reine des neiges 2 avec ma fille… on fera une cure de Miyazaki pour compenser !
Oui Sabrina, j’avais fait un article sur Isle of dogs à sa sortie – j’avais eu un immense coup de <3 pour ce film. Bien vu dis-donc ! Effectivement, Philéas et Virgile ont créé le 12 janvier une mini-vidéo sur la chanson « I won’t hurt you ». Je viens de la revoir grâce à toi, et l’adore ! ( La chanson, la vidéo, et les 2 garçons bien sûr ! )
Est-ce le film de ’87, avec la voix de Noiret que tu as vu ? Je viens de voir qu’il est disponible sur Youtube ;-) .
Oui, c’est bien ce film ! Il est intéressant bien qu’un peu « daté ». L’histoire est dingue : un homme qui plante une forêt, une belle histoire de résilience et de coopération homme-nature dont on a bien besoin en ce moment.
20 novembre 2019 13 h 19 min
Ah ! J’en vois que je ne connais pas et je vais m’empresser de combler mes lacunes ! (je n’ai pas d’enfant, mais j’adoooore regarder des dessins animés ! Si j’en ai un jour, ils n’auront pas à me supplier longtemps).
Pour La Passion Van Gogh, je l’avais vu au cinéma et j’ai PLEURE toutes les larmes de mon corps pendant, et puis aussi 3h après, tellement c’était BEAU. Je ne peux que le conseiller, encore et encore. Ca reste l’une de mes expérience cinématographique les plus marquantes, à tel point que je n’ose plus le revoir, j’ai peur d’être déçue…
Et puis c’est fou de réaliser le boulot qu’il y a derrière ce projet-là : chaque image est – littéralement – un tableau. Absolument magique !
13 mai 2020 11 h 18 min
Merci d’avoir partagé cette liste avec nous! Je suis une grande fan de films d’animation et j’étais justement à la recherche de quoi regarder avec mon petit frère ce week-end.