Un après-midi à la Feria de l’Air
Dimanche dernier, 35 000 personnes sur le tarmac de l’aéroport de Nîmes, dont nous. Nous avions prévu de retrouver des amis mais c’était encore plus utopique que de se donner rendez-vous pendant la Feria.
La Feria de l’Air a attiré un monde fou, les navettes sont pleines à craquer et la file d’attente s’étire pour acheter son billet d’entrée sous un soleil de plomb. Une fois rentrés, on découvre plus de 80 avions sur la piste de l’aéroport de Nîmes, du petit Piper au bruyant Rafale en passant par un autogyre, ingénieux hybride de l’avion et de l’hélicoptère. Virgile était tout intimidé par la foule, le bruit, l’agitation, les hangars semblaient des cathédrales, mais la magie opèrera quand mon p’tit loup s’assis aux commandes d’un TB9, puis d’un hélicoptère de pompiers. Là, on gagna nos galons de parents cools ; piloter un hélicoptère de pompiers, c’est quand même l’expérience ultime de l’enfant de 4 ans un dimanche après-midi.
Moment surréaliste quand le vol Ryanair de Bruxelles atterrit à côté d’un Rafale, j’aurais bien aimé être dans ce vol pour partager l’étonnement des passagers qui se posent sous les hourras de la foule.
Puis, sous l’ombre de l’aile d’un Catalina, on s’est posés pour savourer notre thé – là, j’ai aussi gagné mon titre de maman prévoyante avec mon panier spécial tea time, les autres 34 997 personnes étant en train de faire la queue à la buvette. Et l’espace d’un instant, j’ai retrouvé mes yeux d’enfant qui rêvait d’accompagner Jacques Brel à Hiva Oa dans sa tournée postale aux Marquises.
This post was written by Daphné
1 Commentaire
9 janvier 2023 11 h 28 min
Wonderful post