Mes coups de cœur d’avril
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J’ai encore un peu la tête à Amsterdam ; à chaque voyage, cette ville me séduit un peu plus. Donc je dirais que mon premier gros coup de cœur d’avril furent ces 7 jours à vélo là-bas. Franchement, quel pied intégral d’y être les Dieux de la route filant sur les pistes cyclables à grands coups de dring-dring !
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Mais avril a aussi rimé avec d’autres coups de cœur. En vrac, au sommaire ce mois-ci :
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- merci Armelle, du blog blonde paresseuse
- vive TINALS
- un porte-serviettes DIY
- Isle of dogs
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Merci blonde paresseuse
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J’étais complètement déconnectée à Amsterdam la semaine dernière quand j’ai vu passer un commentaire d’Armelle,qui se définissait ainsi : ex-blogueuse depuis 24h . Surprise totale, arrêt du vélo le long de la piste cyclable pour jeter un coup d’œil à son blog et confirmation. Je comprends si bien ce que tu écris Armelle, ce qui te pousse à arrêter – même si ton blog nous manque déjà.
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Je me souviens du jour où je l’ai ouvert pour la première fois, de l’immense coup de cœur et des pages déroulées pour tout lire. Qu’est-ce que j’ai ri en te lisant; tes mots dévoilent une fille si sensible, et tendre. Et puis, parfois, j’ai aussi senti une larme poindre, notamment en lisant ce billet. Armelle, merci d’avoir été là, tu es une de mes belles rencontres sur le web; même si on ne se connait pas, en vrai, ça compte tu sais ? Et si on disait que ce n’est qu’un au-revoir, et qu’on se croisera, par-ci, par-là, et qu’on s’enverra un petit cœur avec les doigts ?
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TINALS 2018
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Je suis joie, le bac approche. Je déconne – sérieusement, celui qui a inventé cette torture ne devait pas avoir de gosse, c’est sûr. La bonne nouvelle par contre, c’est que TINALS c’est dans moins d’un mois ( et le bac à peine plus, certes – mais laissez-moi vivre dans le déni jusqu’au jour J, merci ).
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TINALS kesako ? This Is Not A Love Song, c’est mon festival musical préféré. 3 jours d’indie rock, dans un chouette site à Nîmes avec plein d’animations pour petits et grands et une équipe au top. En journée, il y a plein d’ateliers et de concerts gratuits pour les enfants. Puis, le soir, place aux grands. La bonne nouvelle, c’est qu’Elvis sera à nouveau présent pour nous marier à Las Tinals, et que vendredi 1er juin, il y aura Beck ( et moi, donc ). ( Dis, crois-tu que ce serait sérieux d’y retourner le samedi pour voir Phoenix ? )
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Si tu veux en savoir plus, je te raconte TINALS 2017.
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Mon porte-serviettes diy
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En avril, j’ai créé un nouveau tutoriel pour 18h39. En quelques tours de visseuse et coups de pinceau, viens fabriquer un porte-serviettes DIY façon spa pour mettre un peu de nature dans ta salle de bains. J’ai utilisé des branches pour poser les serviettes et te montre comment donner un effet flotté à un bois qui n’a pas passé plusieurs mois en mer. Avec ce porte-serviettes-là, Bali n’est plus loin les gars !
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Le tuto complet est à découvrir sur 18h39.
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Isle of dogs
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Je t’en ai déjà parlé la semaine dernière mais ce film d’animation est mon gros, gros coup de cœur de ces derniers mois. J’aime laisser infuser les films quelques jours, semaines après les avoir vus pour y repenser à tête reposée. Pour certains, le tri se fait tout seul : ils s’effacent de ma mémoire, sans laisser la moindre trace de leur visionnage. Et puis, il y a ceux auxquels tu repenses chaque jour, qui nourrissent ton imaginaire et dont tu sais qu’ils seront des compagnons de vie. Isle of dogs est pour moi de ceux-là, avec Casablanca, La nuit du chasseur, Le dictateur, Chantons sous la pluie ou La mort au trousses. Mon avis sur Isle of dogs , c’est par là.
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Veux-tu une anecdote à propos de Isle of dogs ? Le jour de notre retour d’Amsterdam, Philéas fêtait ses 18 ans. La veille, mode panique enclenché; il me manquait toujours LE petit cadeau surprise à glisser à côté du présent attendu. J’étais partie tranquille, persuadée de trouver à Amsterdam un petit truc qui ferait plaisir à mon grand. Mercredi 15h, juste avant de rentrer faire nos bagages, toujours rien. Avec une lueur d’espoir, je l’accompagne jusqu’au EYE, l’institut du film néerlandais. Je erre dans la boutique, dépitée, chope une carte sans conviction. La caissière m’annonce le montant, je dégaine ma carte, résignée. Et là, sur la caisse, je le vois : le livre du scénario d’ Isle of dogs, que Philéas a aussi adoré. Illico rajouté, payé, emballé. Évidemment, il a kiffé. Donc, je résume :
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- comme Atari, le jeune héros de Isle of dogs , ne jamais perdre espoir
- toujours rajouter un petit cadeau surprise
- décidément, mon grand a bon goût
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Et toi, quels sont tes derniers coups de cœur ?
40 Commentaires
2 mai 2018 10 h 56 min
J’ai l’immense chance de connaître la Blonde in real life. Et oui, c’est une bien jolie personne (extérieur et intérieur) et oui, d’accord avec toi , ses billets vont énormément nous manquer. Et aussi les rires et délires virtuels entre blogopines. pffff
Ton porte serviettes DIY est tellement joli!
Bises et bonne journée à toutes.
Oui, c’était une jolie parenthèse dans le quotidien, et ses billets dévoilaient une belle personne – mais je suis super contente pour Armelle, la fin de son blog est aussi pour elle le début d’autre chose, et ça c’est super kiwi !
2 mai 2018 11 h 07 min
Un coup au coeur, Armelle arrête ! Je l’ai découverte, comme je t’ai découverte toi, par Caro.
Je n’ai, Je crois, jamais laissé de commentaire, mais le nom de son blog m’avait bien rire parce que, si j’avais la chance d’aussi bien savoir écrire et exprimer et raconter, le mien aurait pu s’appeler « grosse rousse feignasse » :-)
J’espère qu’Armelle ne fermera pas son blog pour aller relire de temps en temps !
Je lui souhaite de nouvelles aventures et plein de belles surprises, merci Armelle de ces moments de rire, d’émotion, de découverte, bon vent !!!!
Quant à mes 2 derniers coups de coeur, c’est la découverte de LA recette de la brioche parisienne parfaite et DU royaume rivalisant avec ceux des meilleurs pâtissiers ! (Je me la pète grave depuis !!!!)
Quelle chance Reine ! Pourquoi cela ne m’étonne pas d’apprendre qu’Armelle est une belle personne dans la vraie vie :-;
Et du coup Marikat : tu nous partagerais ta recette de brioche parfaite ? Parce qu’ici c’est jamais assez levé, jamais assez beurré… bref c’est jamais parfait… Merci d’avance !
Ben oui Marikat; c’est quoi cette manière de nous faire baver devant nos écrans sans rien à se mettre sous la dent ?
Oui, j’espère aussi qu’Armelle va laisser son blog en ligne ( j’ai cru comprendre que oui ) – j’ai d’ailleurs commencé à relire des articles.
Arrête Marikat, tu me fais saliver ! Et rire ; de mon côté, il faudrait que je regarde si : dictateursurvolte.fr est pris !
Ou tu peux le rajouter en sous-titre, j’adore :-)
2 mai 2018 11 h 12 min
Très chouette porte-serviette, bravo !
Moi aussi, Armelle va me manquer, mais on se suit sur FaceBook, donc j’aurai quand même de ses news, même si ce n’est pas du tout pareil que sur le blog, et sans les échanges entre commentatrices, auxquels je ne participais pas toujours mais que je lisais…
Je t’ai lue aussi ici, sans trop me manifester car je manque terriblement de temps depuis quelques mois, et le retard s’accumule, au bureau, à l’atelier et à la maison… Merci Daphné pour les pauses que tu m’offres.
Oui, elle avait construit un très bel espace de partage, plein d’humanité et de drôlerie, à son image. Je suis super contente d’avoir lu pourquoi elle arrêtait son blog – même si ça m’a fait bizarre de voir les commentaires fermés désormais.
Mais alors, comment était Fès ?
Charmante ! Les visites « architecturales » ne sont pas légion, mais la douceur (et l’odeur des orangers !!!!!!!) de la ville est prégnante. Le sourire et l’accueil des Marocains est toujours au top. L’artisanat du cuir est une folie pure.
En revanche, c’est très compliqué pour une jeune fille un peu plus grande que la moyenne de la population locale et blondinette… Disons que c’est un peu lourdingue, pour rester soft.
Mais cela ne nous a pas empêchés d’apprécier le séjour, que l’on a complété par 3 jours à l’extérieur de la ville en louant une voiture : les paysages sont sublimes !!
Ouais même pas une balade à dos de chameau/dromadaire !!!!! Heureusement on a eu droit sur FB à une photo (je ne parle pas de celle du commerce hein ?!!!!! :-;
Grâce aux baroudeuses, je voyage tout en étant au boulot ! :-)
2 mai 2018 12 h 13 min
J’aime beaucoup le porte serviette, je vais aller voir cela de plus près.
j’ai découvert Armelle avec un billet qui m’avait fait pleurer de rire, c’était l’histoire d’une chauve-souris et d’un zizi à l’air (pardon) mais impossible de retrouver ce billet. Le billet dont tu parles, je l’avais lu aussi et il m’avait énormément touché. Parce que je vis à côté d’un ALDI et d’un Lidl, parce que je suis au milieu de la pauvreté mais que j’ai la chance de pouvoir m’acheter à manger sans être à quelques centimes près. Et quand je vais dans ce magasin, j’achète les fromages AOP et que j’ai toujours un peu honte quand je passe à la caisse . (Et quand je vais à LE TOUQUET me promener j’ai un peu honte de ma Skoda…, bref…).
L’anniversaire de la doudou approche à grands pas, il me manque le « petit cadeau » surprise, j’espère être aussi inspirée que toi à la dernière minute!
Oui, c’est toujours compliqué de se situer – on est forcément à la marge de quelque chose, et c’est difficile d’appréhender la réalité des autres. Mais les Skoda sont de supers voitures, moi je valide à fond – je n’ai toujours pas compris ce fantasme de la grosse bagnole soit dit en passant.
J’aime aussi glisser le petit truc imprévu mais qui plaira – et trouver LE cadeau pour Philéas, c’est toujours compliqué ( je crois qu’il est encore plus difficile que moi ). Comme je ne me suis toujours pas remise de ma bouilloire d’anniversaire ( puis-je t’avouer que je vais parfois l’allumer pour le simple plaisir de la regarder ? ), je voulais trouver moi aussi le petit truc qui le ferait vraiment vibrer.
2 mai 2018 13 h 40 min
Mon coup de coeur, c’est Bruges ! Que cela soit dit, j’aimerais vivre là ! Mais l’homme n’a pas l’air du tout d’accord ! Il pourrait enseigner la musique aux petits brugeois, non ? Bon, d’accord, il faut apprendre le néerlandais mais quand on aime, n’est-ce pas ?
Le porte serviette me plaît beaucoup beaucoup ! Du bois, j’en ai plein ma maison des Alpes, du qui n’a jamais vu la mer mais apparemment, ce n’est pas un problème !
Et j’ai eu une pensée émue pour l’Eye en te lisant. J’aime Amsterdam, aussi ! Décidément, il faut que je me mette au néerlandais ! Tu le parles, Daphné ? Y
Si tu aimes Bruges, je suis sûre que tu craquerais pour Anvers, qui combine superbe architecture avec une vie culturelle riche – et ton homme craquerait pour la maison de Rubens. Côté Pays-BAs, connais -tu Haarlem, juste à côté d’Amsterdam ? Voilà une autre ville bijou qui mérite bien un échange.
Godferdom, non, je ne parle pas néerlandais – mais l’idée de remonter au plat pays me titille aussi – bien que mon homme soit aussi peu emballé que le tien. Si tu veux, on peut se tenter une coloc’ à Durgderdam à la retraite ?
Haarlem ! C’est de là qu’est mon homme ;)
Enfin, exactement, il est né à Velsen (à 15 min), mais il a grandi à Haarlem d’abord, avant de déménager tous les 2-3 ans, mais son grand-père y vivait et je sais qu’il garde une certaine tendresse pour cet endroit.
Ah, et je peux m’incruster dans la coloc ?
Tu tombes à pic Val Lao; on va avoir besoin de cours de néerlandais Yanne et moi ! Par contre, vous me laissez le bakfiets les filles, ok ? Faut juste qu’on trouve une barge assez grande pour y caser la machine à poffertjes.
Il y a quelques années, on avait fait un échange de maison à Haarlem; cette ville adorable me semble un super compromis pour être au calme, tout en ayant Amsterdam à portée de train et en se rapprochant de la mer. Qu’il doit faire bon vivre à Haarlem !
( Virgile, lui, avait GRAVE kiffé le Linnaeushof – les néerlandais sont forts, très forts ).
3 mai 2018 9 h 17 min
J’ai adoré Bruges visitée un mois de mars sous un soleil digne de notre sud ! Mais ayant vécu 15 ans en Sibérie lyonnaise, rien, Je crois, ne pourrait me faire quitter à nouveau mon midi natal retrouvé avec un immense bonheur depuis 13 ans (sauf les îles peut-être :-) )
Marikat, je crois que là tu viens de prouver que tu es définitivement sudiste ; pour moi, Lyon, c’est déjà le grand sud ! ;-)
Quand tu parles d’îles, tu ne penses pas à l’Islande, n’est-ce pas ?
Certes nooooon ! Même si de savoir qu’une partie des cendres de mon neveu reposant au pied du volcan au nom impossible me réchaufferait le coeur (et même qu’il nous a fait un clin d’œil il y a quelques années en clouant au sol quelques avions), j’ai besoin de soleil, de ciel bleu, de sable sous mes pieds :-; :-; de mer bleue et verte bref de l’été éternel !
Mais je viendrai avec plaisir rendre visite aux copines à Haarlem et déguster le pofmachin :-)
3 mai 2018 11 h 01 min
Fanchette, avec cette recette tu auras une brioche levée, beurrée et à pleurer de plaisir pendant la dégustation, je vous promets un orgasme papillaire et étant donné le nombre incalculable de recettes testées, je vous garantie que celle-là est THE BEST :-)
D’ailleurs, je présente mes excuses à celle ou celui dont je tiens cette recette, et qui passerait par ici, de ne pas le ou la nommer !!!!! Ayant farfouillé pendant quasi 4 ans sur le net pour trouver ce petit bijou et ayant utilisé nombres de recettes, je ne sais plus du tout d’où elle vient puisque je copie les recettes façon dinosaure avec papier et crayon :-;
Et maintenant place à la recette à commencer impérativement la veille de la cuisson !!!
Pour cette Brioche à fort potentiel orgasmique il vous faut :
500g de farine T55 ou 65 ou farine de gruau (Si vous mélangez 1/2 T65 et 1/2 gruau, j’ai testé contrainte et forcée, c’est encore mieux !)
18g de levure fraîche de boulanger
5cl de lait entier tiédi
12g de sel fin
50g de sucre
5 oeufs (225g sans la coquille) (Je les bats en omelette puis je pèse et le restant me sert pour badigeonner les brioches)
250g de beurre mou (prenez de l’extra fin surtout, le résultat en vaut la peine !)
Mettre la farine dans un grand récipient, faire un creux au milieu. Émiettez la levure et la délayer avec le lait en prenant un peu de farine sur les bords de façon à former une petite pâte molle qu’on recouvre du reste de farine.
On laisse reposer jusqu’à ce que la farine se craquèle sur le dessus.
À ce moment là on ajoute sel, sucre et oeufs.
Pétrir (main ou robot) jusqu’à ce que la pâte se décolle (ça peut prendre du temps).
Quand la page se décolle, ajouter le beurre morceau par morceau, ajouter le suivant uniquement quand le précédent est parfaitement incorporé.
Attention, prévoir cette étape lorsque vous êtes sûr.e de ne pas être derangé.e. Les mains et doigts collent façon glue, et pas question de répondre à la porte au tél ou s’occuper de diables ou diablesses !!!!! Et ne laissez pas le chat venir inspecter sous peine de poils incorporés dans la pâte (c’est du vécu !!!!).
Une fois tous les morceaux de beurre incorporés, pétrir la pâte jusqu’à ce qu’elle se décolle du plan de travail (au robot elle doit s’agglomérer au crochet). La pâte doit être lisse et bien élastique.
Cette étape selon que vous fassiez main ou robot peut prendre de 1/2h à 1h30.
Couvrir la pâte mise dans un grand saladier d’un torchon et la laisser pousser au moins 1h, selon la météo ça peut prendre plus de temps mais la mettre à l’abri des courants d’air.
La pâte ayant bien poussé, la dégazer en l’étirant bien, la remettre dans le saladier, couvrir d’un film au contact et la mettre au frigo de 2h minimum à 18h.
J’ai testé les 2h, 5h, 10h et 18h : verdict, avec les 18h orgasme garanti, moins on reste sur sa faim :-) (mais c’est mon avis hein?!!!!!)
La pâte à bien gonflé (voire débordé donc prendre un saladier large et haut), on lui dit merci, on la cajole (oui oui je parle à ma pâte à toutes les étapes, elle me le rend bien !) et là on va faire le petit truc qui va donner une merveilleuse brioche légère, gonflée, aérienne etc etc :-)
On étale la pâte en rectangle de 2cm d’épaisseur (au jugé, j’ai pas mesuré), on la replie en 3 et on recommence 3X en tout.
Puis on la roule sur elle-même et on coupe le rouleau en morceaux.
Comme j’ai des moules qui datent de la préhistoire, en fer ou tôle, Je beurre généreusement au pinceau après avoir ramolli le beurre au micro-ondes.
Selon la taille des moules à cake, on pose côte à côte entre 4 et 6 ou 8 morceaux, peu importe le sens.
La pâte ne doit pas dépasser la 1/2 du moule.
Pour les individuelles on façonne comme on veut (moi, je fais la parisienne)
On laisse lever à l’abri des courant d’air jusqu’à ce que la pâte double de volume, ce qui peut prendre d’1 à 4h, toujours selon la météo (cet hiver à côté du radiateur, une heure, la semaine dernière à température ambiante et 27 dehors, une heure, dimanche dernier avec la pluie et l’humidité 5h :-( )
Si vous avez la chance d’avoir un four avec programme « lever de pâte » (j’ai découvert que ça existait, j’en veux un !!!) utilisez-le !!!!
SURTOUT PAS la machine à pain, depuis quand une machine parle, cajole et voit sa pâte travailler !!!!!!!! (mais je m’en sers pour autre chose !)
Quand la pâte a bien gonflé, on la badigeonne avec l’œuf, on donne 2, 3 incisions aux ciseaux et on enfourne sans chaleur tournante (Je l’ai fait avec et sans, franchement je n’ai pas vu de différence flagrante sauf pour les individuelles où vaut mieux sans la tournante).
40 minutes à 180°C pour 2 à 3 brioches moyennes
50 minutes à une heure à 160°C pour une très grosse
20 minutes à 200°C pour les individuelles
Une fois cuites, on démoule, on s’esbaudit, on s’énivre du parfum et vous m’en direz des nouvelles :-)
La brioche se congèle entière ou en morceaux sans aucun souci.
Dommage que je ne puisse pas mettre de photos du résultat :-; (Daphné, puis-je t’en envoyer une Si tu as moyen de la faire apparaître ?)
Maintenant y a plus K !!!!!!!!
Ah ben ça c’est de la recette de précision (l’incorporation du beurre, le temps de pétrissage, la levée aléatoire : nan mais merci pour les détails qui me laissent trop souvent dans l’expectative !) ! Parfait : je l’imprime : je suis un dinosaure moderne.
Et je m’y colle (ah aha colle, pâte collante : you got it ?)
PS Marikat : serais-tu de la famille du Leo du Fils de Michel Rostain ? Ton histoire de cendres en Islande est diablement proche de la sienne en tout cas ! Ce « roman » est une merveille.
Ah mais certaines pâtisseries demandent de la précision !!!! Et combien de fois j’ai fait de bêtes erreurs par manque d’indication grrrrrrr . Et n’hésite pas à demander mon mail à Daphné si besoin :-)
Et oui, pour répondre à ta question, Lion est mon neveu et Michel mon frère (dont la sortie d’un prochain livre est prévu fin 2018 ou courant 2019 ! T’as vu comme je fais un coup de pub au passage :-). )
Ah mais tu as raison pour le coup de pub à ton frère. Ce premier livre était si beau. Si triste mais si beau – moi c’est la connection douarneniste qui m’avait fait le découvrir (le livre) car il avait à l’époque suscité beaucoup d’émotion dans le bourg – plutôt le port !
Désolé d’avoir abimé le prénom de ton neveu au passage.
Et un grand merci pour les précisions boulangères : c’est clair : la boulangerie mérite beaucoup de détails car c’est perturbant de ne pas savoir si le truc gluant qu’on n’a dans les doigts à un jour l’espoir de se transformer en brioche gonflée : quand je lis qu’il peut falloir pétrir 1 h 30 je me dis que j’ai toujours renoncé trop vite. Merci beaucoup.
Et Merci à Daphné pour cet échange annexe à ses coup de coeur… Mais pas si annexe que ça car Le Fils fut un de mes sacrés coups de cœur à l’époque ! Tes quelques mots ont immédiatement tilté à mon esprit.
Et voilà comment on peut arriver à parler deuil et boulangerie dans les commentaires d’un blog !
Dis Fanchette, j’ai une idée farfelue ( je te conseille de fuir, c’est ce que font mes hommes quand je commence ainsi ). Est-ce que ça te tenterait de faire ici la critique du prochain livre de Michel Rostain ?
Je rêve toujours d’ouvrir le blog vers plus de partage et j’aime déjà cette idée – mais tu as le droit de dire non, hein – mes hommes ne s’en privent pas !
Alors tu es où habites à Douardenez ? Il parait que c’est si joli, honte à moi, je n’y suis jamais allée :-( Mon frère et sa femme,y retournent souvent, pour les amis et parce qu’une autre partie des cendres de Lion y sont aussi. L’idée qu’on puisse plus tard etre dispersé.e dans différents endroits que l’on a aimés ou été heureux.se me plait beaucoup ! Dans la famille aussi ce livre nous a tous et toutes bouleversées, on a pleuré, on a rit même et quelle magnifique ode à la vie et surtout l’espoir pour ceux et celles qui ont vécu la même tragédie de se dire que oui, c’est possible de vivre avec ÇA. Je sais que je suis son conseil depuis de profiter de chaque moment passé avec mes filles parce que tout peut basculer en un instant. Et j’aime bien l’idée que Lion, de l’autre côté du rideau, lui a soufflé l’écriture de ce livre……… Et des suivants !
Je crois qu’arriver à parler deuil, boulangerie, entre autres, est dû à la fantaisie, la douce folie, la bienveillance, la liberté et toussa toussa que notre dictateur survolté (j’adore, je l’ai déjà dit ?!!!) nous offre :-) Merci Daphné pour ces échanges farfelus, touchants, « émotionnants », la liberté de parole que tu nous laisses, les rencontres d’univers différents, bref une respiration bienvenue dans nos quotidiens parfois compliqués !
Fanchette, as-tu réussi à te décoller de la pâte ou faut-il te venir en aide ?!!!!!!! Me tarde d’avoir ton (tes) retour après dégustation :-;
Coucou Daphné :
Oui Daphné je serai ravie de faire pour toi une « critique » du prochain livre de M Rostain !! Ravie même je serai… Quel honneur même !! ;-)
Désolée de la réponse tardive j’étais en mission ;-)
Marikat
J’ai aussi quitté Dz mais quand on a vécu là bas, une partie du cœur y reste pour toujours !!
J’ai pas encore essayé la brioche : ça mérite une bonne préparation psychologique : j’y travaille ! Et je vais passer à la laiterie pour prendre du bon beurre !
Et à toutes les deux, merci pour ce bel échange.
Et à toutes : on ne peut que recommander la lecture de ce livre, Le Fils. c’est un livre qu’on garde en soi pour toujours. D’ailleurs il suffit d’un détail pour le faire remonter à la surface ! Parce qu’on vit tous des deuils douloureux et que ce livre est sion une aide au moins un moyen de ne pas se sentir seul(e) dans cette infini tristesse.
Oh merci Fanchette en espérant que le livre, dont je ne sais absolument pas de quoi il retourne, te plaira !
C’est tellement adorable Daphné ta proposition :-)
Je vous tiens au courant dès sa sortie
Fanchette a raison Marikat; ta recette c’est de la poésie en barre ! Elle mériterait – au moins – un article dédié ! Mais je sais bien que je la raterais à coup sûr – et je serais contrite de ne pouvoir faire honneur en photo à ta brioche. Parce que pour ce qui est de lui faire honneur, hein ;-) .
Ce soir, je lisais votre échange en bricolant, puis poireautant dans les bouchons, et je dois dire que vous m’avez foutu les poils les filles. Vos mots, c’est la plus belle récompense dont je puisse rêver avec le blog – cet espace où les connexions se font naturellement et où ça déborde de l’article, comme de la pâte qui aurait levé tout doucement, c’est la plus belle chose qui puisse arriver. Je répète souvent que les choses les plus intéressantes ici se disent en-dessous de l’article et vous le prouvez magistralement !
Marikat, dis, tu nous tiendras au courant de la sortie de ce nouveau roman ?
Pfffffff Daphné raterait une brioche, non mais quelle idée ! Je t’assure que c’est pas si compliqué que ça, au bout de 3X c’est aussi simple que de faire cuire des pâtes mais plus long en préparation :-) (quoique la cuisson parfaite des pâtes……. On en parle ?!!!!!)
Allez, prochain challenge « Daphnéen » dès que le soleil et sa chaleur se souviendront qu’on vit dans le sud, tu te colles (I got it Fanchette :-). ) à cette brioche et tes hommes se prosterneront et ne pourront plus jamais fuir devant une de tes idées farfelues !
D’ailleurs je n’ai même pas fait part de mon admiration devant ton porte serviettes ! Finalement, avec une imagination créative aussi développée, je crois maintenant savoir de qui Virgile tient son énergie débordante et son entrain et sa joie de vivre :-)
Et oui, promis je vous tiens au courant dès la sortie du prochain livre. Je ne sais absolument pas de quoi il retourne, ce sera la surprise !
Continue de faire lever la pâte de ton blog et qu’elle continue de déborder d’amour
Ce soir c’est le WE, et la grosse rousse feigniasse se prépare, à la vue de la meteo hivernale, à un marathon séries/filmous, après être allée chez le coiffeur cacher les cheveux blancs en vue de séduire un bôôô napolitain très bientôt :-) (et le ménage on en parle ? Non !)
je m’en vais lire ce livre prochainement ,merci à toutes les deux pour cet échange!
La brioche fait diablement envie aussi!
OOOOOOOOOOOhhh ! Et tu nous cachais ça, Marikat !
Je n’ai pas lu ce livre, mais je me rappelle en avoir entendu parler par son auteur-ton-frère sur France Inter. J’ai eu peur qu’il soit trop triste pour moi au moment de sa sortie. Mais je crois que je peux le lire maintenant. Je vais le lire.
Et Fanchette nous fera peut-être une critique de son prochain roman – j’ai adoré lire cet échange entre Marikat et Fanchette ( faut juste que tu nous tienne au courant de la sortie Marikat ! ).
C’est une ôde à la vie, on rit on pleure et surtout d’écrire sa douleur lui a permis de pouvoir dire qu’on pouvait vivre avec ça.
La famille a eu peur aussi, mais finalement nous en sommes tous et toutes sorti.es bouleversé.es mais en même temps apaisé.es.
Bonne lecture
J’ai passé commande à ma petite librairie le jour-même :) Je l’aurai en mains le 22
3 mai 2018 14 h 29 min
Que de jolis coups de cœur! Dis donc il est canon ton porte serviette!! Bravo !!
Oh merci Sandrine ! J’adore imaginer ces petits meubles – comme je ne fais pas de prototype, c’est à chaque fois un défi au moment de l’assemblage pour photographier chaque étape, sans avoir testé auparavant.