J’ avais envie de partager avec vous mon avis sur Budapest tant que mes souvenirs sont encore frais . Je rentre juste de 5 jours là-bas en hiver . Cela faisait des années que je rêvais d’y aller ; quel bonheur d’avoir enfin pu découvrir la perle du Danube . Et elle mérite amplement son surnom : Budapest est sublime !
Mais je rentre tout même avec un avis nuancé . Budapest est bien plus complexe que la carte postale touristique à laquelle on la cantonne trop souvent . Quand j’y repense , je n’avais jamais de ville aussi belle et triste à la fois . Laissez-moi vous expliquer pourquoi Budapest est si spéciale :
façade Art Nouveau d’ une école
Pourquoi aller à Budapest
Construite sur les rives du Danube , Budapest est assurément une des plus belles villes d’Europe . La capitale hongroise a connu son apogée à la fin du 18ème siècle , quand elle était considérée comme l’égale de Paris . D’un côté du Danube , la colline de Buda avec son quartier médiéval et château . De l’autre Pest, aux élégants bâtiments Art Nouveau .
Budapest est aussi une importante ville thermale avec de nombreux thermes historiques dont les eaux curatives sont puisées directement sous la capitale . Enfin , c’est une destination où on peut se faire plaisir avec un petit budget : ici on mange bien pour moins de 6€ et on trouve des hébergements cools pour moins de 50€ .
Ces nombreux atouts ont entrainé une explosion du tourisme à Budapest depuis 10 ans . Elle est rapidement devenue l’ une des destinations les plus branchées d’Europe .
Monument aux juifs fusillés dans le Danube pendant la Seconde Guerre Mondiale
Comprendre Budapest
Budapest est une ville pleine de contradictions :
Elle a un patrimoine architectural unique / pourtant nombre d’immeubles sont dans un état pitoyable .
La ville connait un boom touristique qui améliore la situation économique / mais cela ne semble pas rendre nombre de budapestois heureux .
On perçoit un spleen dans cette ville / ce qui est en contradiction totale avec l’euphorie des touristes venus y faire la fête pour pas cher .
Je pourrais résumer mon avis sur Budapest à ces quelques lignes . Mais pour comprendre comment Budapest est en arrivée là , il faut revenir 100 ans en arrière .
Couverture du magazine Time en hommage aux héros de la révolte de 1956
Un peu d’histoire pour décrypter la situation actuelle
Si vous envisagez d’aller à Budapest , prenez le temps de vous renseigner en amont sur son histoire . C’est essentiel pour comprendre les traumatismes qu’à vécu cette ville et qui hantent encore les budapestois . Voici un petit résumé :
Inscriptions de familles de déportés devant un monument érigé par le gouvernement de Viktor Orban
En 1920 , le traité de Trianon acte le démantèlement de l’Empire Austro-Hongrois après la première guerre mondiale . Le pays perd alors les 2/3 de son territoire . C’est un traumatisme pour la Hongrie , qui passe du statut de leader en Europe à celui de pays déchu . Ce traité est vécu comme un drame national et cela encouragera la Hongrie à se rapprocher de Hitler dans les années ’30 dans l’espoir de restaurer la grande Hongrie . La Hongrie adopte elle aussi des lois de plus en plus dures à sa communauté juive , qui représente plus de 10% de sa population . Durant les premières années de la Seconde Guerre Mondiale la Hongrie coopère activement avec l’Allemagne .
L’holocauste fera 600 000 victimes parmi le million de juifs hongrois , décimant les communautés scientifiques et intellectuelles du pays . Passée dans le bloc de l’Est à la fin de la guerre , la Hongrie subit un régime autoritaire parmi les plus durs , avec un système de délation et de surveillance particulièrement efficace . Imaginez un peu : entre 1948 et 1953, plus de 1,3 million des 9 millions de hongrois comparaitront devant des tribunaux comme traitres au communisme .
A la chute du mur de Berlin , le pays connait inflation et pauvreté , poussant le gouvernement à libéraliser à tour de bras pour épancher les dettes . Depuis 2010 , le premier ministre populiste Viktor Orban joue à fond la carte du sentiment identitaire et de la nostalgie , faisant sans cesse référence à la richesse perdue de la grande Hongrie . Pour appuyer son propos , Viktor Orban n’hésite d’ailleurs pas à réécrire le passé du pays , présentant la Hongrie comme victime de l’histoire .
Un exemple frappant de cette vision d’Orban pour son pays est celui de la Maison de la Terreur à Budapest . Ce musée installé dans les anciennes salles d’interrogatoire et de torture de la police communiste évacue la participation de la Hongrie aux exactions nazies avant 1944 . Ainsi la Hongrie est présentée comme victime sacrificielle du totalitarisme .
Une posture qui évite de présenter l’histoire dans sa complexité , pour n’en conserver que les aspects les plus valorisants .
Parlement hongrois
Budapest aujourd’hui
Budapest est une ville pleine de contradictions :
- La capitale hongroise est à la fois le siège d’un parlement autoritaire qui musèle toute forme d’opposition .
- Mais Budapest est aussi le bastion des anti-Orban . Gergely Karacsony , son maire écologiste de centre-gauche a d’ailleurs formé une alliance avec Varsovie , Prague et Bratislava pour contrer le populisme dans leurs pays respectifs et resserrer les liens avec l’Union Européenne .
- Budapest a un patrimoine architectural extraordinaire mais la majeure partie de ses immeubles sont dans un état déplorable .
- La ville accueille 4 millions de touristes par an , attirant des investisseurs étrangers qui réhabilitent le centre-ville pour y créer des hébergements toujours plus luxueux .
- Mais parallèlement l’écart entre le niveau de vie des touristes et des habitants est toujours énorme . Vue de France , la vie à Budapest n’est pas chère du tout. Mais il ne faut pas oublier que le SMIC en Hongrie est à 464 € par mois. Ce qui ne semble pas cher pour un français est en réalité hors de prix pour un hongrois .
- Ce tourisme low cost attire une clientèle de fêtards venus de toute l’Europe faire la tournée des bars jusqu’au bout de la nuit , avec pour épicentre ce qui fut l’ancien quartier juif de Budapest .
- Cette horde festive qui ne s’embarrasse pas des convenances n’est pas bien vue par les hongrois d’âge mûr . Cela contribue à créer un décalage culturel et creuse le fossé entre générations .
Je pense qu’il y a un immense décalage entre la manière dont nous percevons Budapest en tant que touristes et la réalité quotidienne de ses habitants . C’est pourquoi je voulais partager mon avis sur Budapest en nuançant les choses , pour essayer de mieux comprendre cette ville .
Synagogue de style Art Nouveau
Mes impressions sur Budapest
Je n’aime pas ce type de généralités , mais dois admettre que la plupart des budapestois que j’ai rencontrés lors de mon voyage étaient sur la réserve avec les étrangers , ce qui forcément influé mon avis sur Budapest . J’ai tenté les sourires, szia ( bonjour en hongrois ), adopté un comportement poli et respectueux . Mais force fut de constater qu’il m’a été difficile d’avoir un échange avec les hongrois . Souvent , on n’a pas répondu à mes bonjours , à peine regardée quand je parlais et répondu de manière expéditive en s’en tenant au strict minimum . Je me sentais remise à ma place de touriste , à l’écart de la vie quotidienne .
Avec du recul, je pense que c’est lié à la fois :
- au fait que peu de gens parlent anglais ( et encore moins français )
- à l’histoire de la Hongrie et ses traumatismes encore frais
- ce sentiment de déclassement ravivé par Orban
- un rejet du tourisme festif qui est en complet décalage avec la culture du pays
- ainsi qu’à un gap culturel , les hongrois étant d’un naturel plutôt réservé
Mais pour tempérer cette impression de froideur , j’ai aussi rencontré des gens adorables ; je pense en particulier à la dame qui m’a préparé un merveilleux chocolat chaud en m’expliquant comment elle a chiné des objets pour son café , au monsieur au guichet du cinema Urania qui m’a permis de jeter un coup d’œil à cette salle de cinéma mythique , ou encore à ce client qui m’a spontanément aidée à passer ma commande dans une boulangerie .
Instagrameuse au petit matin par 2° en février
Combien de jours rester à Budapest
Il y a tant à voir et à faire à Budapest qu’il serait dommage d’y aller juste pour un week-end . J’y suis restée 5 jours et n’ai pas eu le temps de faire tout ce que j’avais prévu . Dans l’idéal, je vous conseillerais de rester au moins 4 jours à Budapest , pour avoir le temps de ne pas faire que les incontournables . Cette ville mérite qu’on s’y attarde et qu’on la découvre au-delà des clichés .
En quelle saison aller à Budapest ?
Attention : Budapest a un climat continental . Il peut faire très chaud en été et les températures chutent en hiver . Avril – mai ou septembre sont les mois parfaits pour profiter de belles journées tout en évitant la cohue estivale . Une autre excellente option est novembre pour voir Budapest avec ses couleurs d’automne .
Mon avis sur Budapest
Budapest est une ville d’une immense beauté qui se relève lentement de ses traumatismes . Si nombre de monuments ont été ravalés , la majeure partie de la ville est encore dans son jus . Certains immeubles portant toujours les traces des balles de la Seconde Guerre Mondiale et de la Révolte de 1956 . Beaucoup de façades sont lézardées , noircies et il règne une profonde mélancolie dans cette ville . Mais Budapest est comme un diamant brut dont la beauté serait encore plus étincelante pour celui qui sait regarder au-delà des apparences .
Budapest a beau avoir connu une croissance phénoménale du tourisme ces 10 dernières années , la capitale hongroise n’a pas encore été normalisée par le tourisme de masse . Elle n’est pas encore envahie par les bus de touristes , menus touristiques et autres magasins de souvenirs made in China .
J’ai été triste de voir le déferlement de touristes étrangers venus ici pour faire la fête à petit prix , transformant le week-end l’ancien quartier juif en beuverie géante . Certes, Budapest est une destination douce au porte-monnaie . Mais cela ne doit pas faire oublier que l’écart entre le niveau de vie des touristes étrangers et celui des hongrois est énorme et que le tourisme est une forme de colonialisme . Ne nous félicitons pas de ces petits prix qui sont une aubaine pour nous et essayons plutôt de comprendre la situation quotidienne des budapestois .
Mais pour cela , il faut sortir des sentiers battus , se pencher sur son histoire explorer des quartiers moins touristiques et visiter Budapest avec humilité .
Si je devais résumer mon avis sur Budapest, je dirais qu’elle est assurément une des plus belles villes d’Europe . Avec son riche passé, elle a un patrimoine unique merveilleusement mis en valeur par le site qu’elle occupe le long du Danube . C’est un paradis pour les amateurs d’architecture Belle-Epoque et une fantastique destination bien-être avec ses multiples thermes .
Mais c’est aussi une ville qui panse ses blessures et nécessite d’être visitée avec humilité . Alors en allant à Budapest, ne contribuons pas à alimenter cette vision négative des étrangers : soyons conscients de l’histoire de la Hongrie , de sa culture et ne nous vantons pas de notre niveau de vie . Abordons cette ville avec le respect qu’ elle mérite .
Et toi, y es-tu déjà allée.e ?
Quel est ton avis sur Budapest ?
18 Commentaires
27 février 2020 15 h 19 min
Bravo pour ce compte rendu qui mêle perception personnelle et mise en perspective historique.
Je partage tout à fait ton avis. Sur l’ambiance de la ville, à la fois décadente, nostalgique et avant-gardiste, sur le sentiment de déranger, sur l’absence de bienveillance vis-à-vis des touristes (même dans des installations hautement touristiques comme certains thermes, la navette pour l’aéroport !), sur la beauté et le délabrement du patrimoine historique.
Je n’ai heureusement pas croisé ce tourisme de fête ni fréquenté ces bars dont tu parles (et évité les soirées mousses aux thermes !! si si ça existe !)
J’ai eu la chance de rencontrer des Hongrois dans le cadre de mon travail (plutôt des gens de la campagne) – très gentils, accueillants et ils m’ont vraiment donné envie d’aller découvrir leur pays : les campagnes et surtout les villes thermales (et les lacs thermaux !).
Et cette modeuse là perchée sur son balcon !!! Tu ne lui as pas demandé son instagram adresse pour partager son compte ?
Merci pour cet article.
Oh la la, je pense qu’en tapant les bons hashtags on devrait la retrouver sans problème : au pif je miserais sur #lovemylifesomuch #lifeisanadventure #simplethingsarethebest
Oui, les hordes déboulent en masse le week-end pour faire couler l’alcool à flots pour pas cher – au même titre que Barcelone ou Lisbonne, Budapest est elle aussi devenue un emblème de ce tourisme low-cost. Je peux comprendre que ça agace les budapestois, d’autant que le différentiel de niveau de vie au sein de l’Europe est impressionnant.
Bon, j’avais déjà réussi à me faire refouler des bains avec Virgile, alors autant te dire qu’on n’a pas tenté les nuits de beuverie dans les thermes. Mais effectivement, plusieurs d’entre eux proposent des bracelets qui donnent accès à l’alcool à volonté dans les bains la nuit. Faire des rentrer des centaines de personnes bourrées dans une piscine avec de la techno à fond semble effectivement être une excellente idée ( à quand les soirées longe-côte et cidre ? )
27 février 2020 21 h 14 min
Merci pour cet avis. J’avais un peu le même sentiment à Cracovie, le décalage entre le niveau de vie des touristes et celui des habitants, les pépites locales et l’histoire parfois lourde, parfois belle… Je n’exclus pas d’y aller un jour!
Cracovie m’a également tellement émue Anne, et la Pologne fut un pays martyr de la Seconde Guerre Mondiale. On sent à Cracovie cette dualité entre ceux qui ont vécu la chape de plomb du communisme et la jeunesse qui aspire à rattraper le temps perdu. Je me souviens notamment de cet hôtel au bord de la Vistule où descendaient les dignitaires communistes et qui aujourd’hui est devenu le QG de la jeunesse branchée qui a détourné les codes d’antan.
Budapest m’a parue plus triste, comme si l’histoire et le présent du pays étaient plus lourds à porter. On sent la tragédie de ce peuple qui panse ses blessures et toute la difficulté qu’il peut y avoir à tourner la page quand on vit dans la nostalgie.
27 février 2020 22 h 38 min
Une fois de plus, ton article est une véritable invitation au voyage, et en effet comment comprendre la Hongrie sans comprendre son histoire douloureuse. A l’ouest, on a cette vision de la fin de la guerre en 45 alors qu’à l’est ce ne fut que le début d’une longue période sombre sous le joug du communisme. J’irai découvrir Budapest et je m’attacherai à comprendre cette histoire.
Oui Rosine ; c’est aussi pour cette raison que j’avais envie de combiner Budapest et Vienne en un même voyage ; ces deux villes ont beaucoup de similitudes, des attaches fortes et des destins liés à une époque.
Et puis, les soubresauts de l’histoire ont fait que Vienne s’est retrouvée du « bon » côté, que la vie a repris son cours et qu’elle a pu se projeter dans l’avenir en mettant le passé à distance respectable. Budapest s’est retrouvée isolée du reste de l’Europe, et sa beauté s’est fanée avant de retrouver des couleurs récemment. Mais ces 40 ans ont créé un décalage immense et je me dis qu’il n’est probablement pas simple de retrouver sa place en Europe quand on a vécu si longtemps dans la terreur.
28 février 2020 20 h 31 min
Pour avoir également visité Budapest, je rejoins totalement ton point de vue. Le contraste avec le quotidien de ses habitants et la beuverie à moindre prix des touristes est saisissant. J’en garde néanmoins un très bon souvenir notamment d’un point de vue architectural : le parlement est de toute beauté. Merci Daphné pour ton authentique témoignage.
Cécilia
J’ai aussi trouvé ça triste de voir Budapest transformée en scène de beuveries low cost, juste parce que le niveau de vie est plus bas que dans d’autres pays d’Europe et qu’on peut donc venir faire la fête à petit prix. Le tourisme peut aussi devenir une forme de colonialisme, alors voyageons avec autant de respect que possible <3
1 mars 2020 10 h 48 min
un de mes enfants a passé 6 mois à Budapest dans le cadre de ses études, il en est lui aussi revenu avec un sentiment mitigé, pas au sujet de la ville et de ses monuments, mais de l’ambiance..
nous n’avons pas eu l’occasion d’aller visiter cette ville, mais je suis sûre que nous le ferons dans l’avenir, juste pour vérifier ton opinion (et celle de mon jeune) ;-)
bon dimanche Daphné bises
J’avais lu de nombreux témoignages d’expatriés à Budapest qui expliquaient à quel point il leur avait été difficile de s’intégrer, donc je n’ai pas été trop surprise en arrivant. Mais j’imagine que ça peut être pesant aux bout de quelques semaines, mois. Est-ce que ton fils a pu comprendre d’où vient ce gap culturel ?
Et pour infirmer tout ça, j’ai aussi eu des contacts chaleureux, et rencontré des personnes très bienveillantes – mais je dois t’avouer que je me suis souvent sentie dans la peau de Bill Murray dans « Lost in translation ». Et quand nous sommes arrivés à Vienne ensuite, j’ai eu l’impression de débouler dans un autre monde : c’est fou de voir comme ces deux villes ont eu des destins différents après la Seconde Guerre Mondiale.
1 mars 2020 22 h 00 min
Je n’arrive pas à me remettre de cette photo « d’instagrammeuse » !
Encore une des plaies du tourisme de masse.
(Et au passage, toujours un plaisir de te lire)
Force est de constater que cette jeune femme donne de sa personne : parce que pour être pomponnée jusqu’aux doigts de pieds manucurés à 7h du mat’ par 2°, j’imagine qu’elle a du se lever à 5h30. Rien que pour saluer la beauté du geste, j’aurais aimé retrouver son compte.
Cette photo est en effet surréaliste mais je la trouve plutôt esthétique malgré tout..: Et je doute que l’on puisse dire « des pieds pédicures” (avec un accent aigu sur les 2 E), mais “manucurés” est habituellement réservé aux mains non ? Désolée je n’ai pas pu garder cette remarque pour moi, j’espère que tu n’en m’en tiendras pas rigueur Et + sérieusement, ta présentation et ton analyse de Budapest semblent à la fois justes et très pertinentes, tu as le mérite de toujours beaucoup te documenter en amont sur les visites que tu fais et de savoir en tirer le meilleur… et ça fait du bien dans ce monde virtuel où l’on s’arrête si souvent à ce que l’on voit sans chercher + loin, merci Daphné pour ce blog si riche
2 mars 2020 10 h 27 min
Merci une fois encore pour ce partage. Tu nous fais envie, tu nous expliques, tu nous mets en garde. Tes premières impressions me donnaient follement envie d aller découvrir cette ville. Mais tes remarques sur les habitants ont réfreiné mon enthousiasme. Mais il est vrai qu en se souvenant de leur histoire, on peut les comprendre d autant plus s’ils sont envahis de touristes fêtards irrespectueux.
J imaginais y aller durant les vacances d avril, mais le coronavirus chamboule mes plans.. La confédération suisse bloque de nombreuses choses et certains plans de plusieurs de mes filles sont changés. On attend de voir pour s organiser et voir si l’on part à 3 , à 4 à 5 ou à 6!!
2 mars 2020 13 h 56 min
Merci, une fois de plus :-)) pour ce très beau témoignage sur votre séjour à Budapest. Bonne semaine à vous tous
2 mars 2020 14 h 50 min
Bonjour, j’ai eu la chance d’aller à Budapest il y a 10 ans avec ma fille. Le tourisme était déjà là mais sans doute bien moins qu ‘aujourd’hui. J’avais trouvé les gens serviables et gentils ;je me souviens d ‘un vieux monsieur qui était spontanément venu nous demander si il pouvait un peu parler avec nous car il avait appris le français lorsqu’il était jeune et aimait notre langue .Nous étions dans des thermes dénichés dans le » routard » très peu touristiques à l’époque (les plus anciens bains si ma mémoire est bonne ) et cette rencontre m’est toujours restée en mémoire. Par contre nous avions connu des petits moments de solitude dans le métro entre les annonces en hongrois et l’écriture des stations en runes .Budapest a beaucoup de charme , la lumière lui donne un éclat particulier.
17 août 2022 10 h 04 min
De retour de Budapest… On avait bien sûr chercher -et trouver- plein d’info sur Internet et tout particulièrement BeFrenchie. Quelques points de détail :
– depuis 2020, il y a eu manifestement beaucoup de progrès quant à l’usage de l’Anglais. Aucun problème pour se faire comprendre, magasins, visites, dans la rue. Et si quelqu’un ne parle pas, il y a toujours une personne tout près pour répondre. Au moins à Budapest… dans le Sud (PÉCS par exemple) mieux vaut parler Allemand… Le contact reste malgré tout assez ‘rugueux’ avec certains hongrois… pas trop le sourire.
– les transports en commun à Budapest : très nombreux, fiables, faciles… et GRATUITS pour TOUS les habitants de l’UE (et de Suisse) de plus de 65 ans ! Suffit juste d’un justificatif, CNI, passeport… pas de carte, pas de ticket… rien. Ça doit même marcher pour les trains mais là, il faut faire établir un ticket gratuit.
– les musées sont quasiment tous gratuits près 70 ans
Merci à BeFrenchie pour ces très précieuses indications : Train des enfants, PARISI udvar, Grande Synagogue…
Mais aussi les mini-statues de Mihaly Kolodko
(https://budapestflow.com/hidden-mini-statues-budapest/)
Un excellent fil rouge pour visiter la ville. On cherche une statue… et on regarde autour. Certaines sont très difficiles à trouver, d’autres ont disparu…
21 février 2023 3 h 56 min
Bonjour
Je pars fin avril avec ma fille de 18 ans pour 6 jours à Budapest et peut être Faire un tour en campagne alentour
Merci pour votre article