Suis-je vraiment une fille si je ne rêve pas d’un dressing ?
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Prenons le problème autrement : et si, plutôt que de créer un dressing pour tout caser, j’essayais de simplifier ma garde-robe ?
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Il parait qu’avoir un dressing est le rêve de toutes les filles. Puisque magazines et émissions de télé le disent, ce doit donc être vrai. Suis-je donc encore une fille si je ne rêve pas d’un dressing ?
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Quand j’ai construit ma maison, j’aurais facilement pu en caser un et accéder à ce fameux graal. Mais concevoir sa maison n’est-il pas justement l’occasion de créer le cocon qui nous ressemble vraiment ?
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Simplifier ma garde-robe et ma vie
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Le Corbusier disait « une maison est une machine à habiter ». Plus jeune, j’étais fascinée par sa façon de concevoir l’habitat pour repenser notre façon de vivre. Je n’ai pas retrouvé la citation exacte mais j’avais été marqué par cette phrase de Le Corbusier* qui disait, en substance : « on ne devrait avoir chez soi que des objets qui nous apportent un réel agrément. Des objets vraiment utiles, ou très beaux, si possible les deux à la fois. »
*merci à Muriel qui m’a fait découvrir cette phrase de William Morris, designer anglais et un des leaders du mouvement Arts & Crafts : « Qu’il n’y ait rien dans votre maison que vous ne savez pas être utile, ou croyez être beau ». Et à Philéas qui m’a rappelé l’avoir aussi entendue dite par Ray & Charles Eames.
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Le Corbusier n’a pas attendu Marie Kondo
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90 ans avant, Le Corbusier faisait du Marie Kondo sans le savoir. Loin de la Cité Radieuse ou villa Savoye, mon bâtiment préféré de Le Corbusier est le cabanon qu’il s’est construit à Roquebrune. 15m2 pour aller vers l’essentiel et se simplifier la vie. 15m2 pour ne pas empiéter sur la nature et se créer une « cellule minimum » où on n’a pas la place d’emporter le superflu. Parce qu’être en vacances, c’est se libérer de toutes les contraintes possibles.
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Le vrai luxe, c’est l’espace
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Vue de l’extérieur, ma maison n’est pas belle – mais ce n’est pas le propos. Je l’ai conçue telle une coquille d’un escargot. Oui, je sais, on a vu plus sexy. Une coquille qui épouse notre mode de vie, sans place perdue ou fioritures. De grands volumes, la lumière qui entre à plein flots et la nature accessible de toutes les pièces. Une maison minimale enduite de gris, couleur pierre de garrigue, pour se fondre dans le paysage. Parce que la vraie star ici, c’est ma garrigue.
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Ma maison n’a pas l’air luxueuse – et pourtant, je pense qu’elle l’est. Parce que, pour moi, le vrai luxe, c’est l’espace. Pas de couloirs, ni de recoins, pas de faux plafonds, ni pièces inutiles, une unité de matériaux. Pas de rideaux, de grandes fenêtres pour faire entrer la lumière. J’ai essayé de simplifier les choses au maximum pour accentuer cette sensation d’espace.
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Ai-je vraiment besoin d’un dressing ?
Au départ, je pensais créer un dressing dans ma maison. Et puis, j’ai réalisé que :
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- un dressing empiète forcément sur les volumes des autres pièces. A quoi bon concevoir une pièce exigue et sans lumière naturelle pour y stocker des affaires ? Ne vaut-il pas mieux avoir une plus grande chambre ?
- j’ai alors pensé créer un dressing derrière ma tête de lit, intégré à la pièce. Mais cela revient finalement à créer un couloir de circulation supplémentaire et inutile, qui rogne sur le volume de la chambre.
- et finalement, un dressing répond-il a un vrai besoin ou ne fait-il que créer un besoin supplémentaire superflu ?
- parce que je sais très bien que si j’avais un dressing, je le remplirais
- du coup, la solution n’est-elle pas plutôt de trier mes affaires pour simplifier ma garde-robe ?
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éloge de la simplicité
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Alors, j’ai repensé à Le Corbusier et son cabanon. Si j’ai décidé de contruire ma maison, c’est pour qu’elle réponde à mon mode de vie. De quoi ai-je vraiment envie dans la vie ? En quoi ma maison peut-elle améliorer ma vie quotidienne ? La réponse est toute simple :
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Alors, j’ai fait un grand tri. Tout ce que je ne porte pas régulièrement, tout ce qui n’est pas à ma taille, pas vraiment à mon goût ou adapté à mon mode de vie est parti. Donner un objet, c’est aussi lui offrir une seconde vie en lui permettant d’être utilisé au quotidien au lieu de traîner dans un placard.
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comment j’ai simplifié ma garde-robe
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Aujourd’hui, mes vêtements tiennent dans un placard d’un mètre de large, et cela me suffit amplement. Un tiroir pour les pulls, un pour les T shirts, un dernier pour les sous-vêments. Deux tringles pour les pantalons, blouses et manteaux et c’est bon.
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Tous les 6 mois, au moins, je fais un tri pour actualiser ma penderie et ne plus me laisser envahir par les affaires. Simplifier ma garde-robe m’a demander de cerner exactement ce que je veux porter et d’aller à l’essentiel. Blanc, gris, bleu constituent la base de mes vêtements. Peu de motifs, tout s’assorti. Je sais, à priori, cela peut paraître austère.
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Se sentir bien dans ses baskets
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Mais depuis que j’ai décidé de simplifier ma garde-robe, je ne me suis jamais sentie aussi bien dans mes vêtements. Je ne perds plus de temps, d’énergie ou d’argent à acheter des habits inutiles. Comme j’ai peu de place, je réfléchis avant chaque achat et n’achète plus rien sur un coup de tête.
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Je viens de calculer, mon placard fait exactement 1,3 m2 cube – d’un coup, cela me parait beaucoup. J »ai visualisé mon cube de 1 x 1 x 1,3 m; ça représente quand même un sacré volume. Je pense qu’aujourd’hui, si je possédais un dressing, je ne saurais pas quoi en faire. Y mettre mes outils ? Excellente idée, perceuse et meuleuse seraient bien rangés !
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Mais je sais maintenant que je n’ai pas besoin d’un dressing pour me conforter dans l’image que j’ai de moi, dans ma féminité ou pouvoir d’achat. Je ne veux pas être à la mode, changer de style d’un claquement de doigt. Je veux juste être moi et profiter de la vie. Et l’équation qui fonctionne pour moi est très simple :
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Es-tu pro-dressing ?
Ou es-tu partisan·es de se simplifier la garde-robe ?
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38 Commentaires
9 mai 2017 8 h 49 min
Bonjour Daphné
Quelle chance ces voyages et j’aime que tu nous en fasses profiter
Ton article arrive à point: nous sommes en train de déménager et donc en plein tri. Moi qui suis sentimentale/affective pour tout ce qui concerne le passé, les vêtements marquants des enfants quand ils étaient petits, les lettres, dessins, bulletins, peluches, mes vêtements qui pourraient servir mais que je n’ai plus mis depuis longtemps, je trie, je donne au secours populaire et autres, je ne rouvre pas les sacs, je propose à mes filles …quand elles acceptent, je suis heureuse que certains pulls aient une seconde vie….
L’urgence du départ m’aide à me défaire du superflu et ça fait du bien.
Là où je vais habiter, j’aurai des placards intégrés, des commodes, mais plus de dressing
J’ai assez de vêtements, chaussures, accessoires, j’arrête d’acheter donc je suis comme toi pour la simplification de la garde-robe! :)
J’ai le même souci que toi avec ces souvenirs d’enfance de mes garçons. Et pourtant, ma propre enfance tient dans une boîte à chassures. Peut-être peux-tu prendre en photo ces objets et créer un petit album photo des choses qui nous ont accompagnées ?
Je me laisse déborder par les images et vidéos à stocker; il faudrait que je me lance dans un grand tri de ce côté-là aussi – mais le blog n’aide pas à faire une diète. J’aimerais laisser à Philéas et Virgile des photo facilement accessibles et annotées pour conserver cette mémoire familiale. Parce qu’une partie importante de leur héritage sera sur un disque dur ;-) .
Oui, un déménagement est un vrai bouleversement, mais aussi une chance de repartir d’une page blanche. J’espère que celui-ci t’apportera beaucoup de joie pour écrire un nouveau chapitre. Et surtout, bon courage pour les cartons !
9 mai 2017 12 h 08 min
Bonjour Frenchie!
Pour simplifier la garde-robe, je me pose une question essentielle avant chaque achat: est-ce que je le mettrais dans ma valise?
En effet, depuis toujours dans ma valise je n’emporte que du basique, utile, de couleur neutre et qui va avec tout…
Il m’a fallu plusieurs années pour réaliser que ça pouvait aussi bien s’appliquer à la vie de tous les jours et pas seulement aux vacances…
Pour la fantaisie et la touche de couleur, j’ai quand même une jolie collection d’écharpes et de boucles d’oreilles, mais c’est peu encombrant.
Quant à la formule de Le Corbusier, c’est du plagiat… C’est William Morris (designer, dessinateur, poète à ses heures) qui disait qu’on ne devrait garder chez soi que ce que l’on trouve beau ou utile.
Merci pour votre blog où je ne commente jamais, mais où je pioche de plein de chouettes idées avec toujours une rasade de bonne humeur!
Muriel
Quelle excellente astuce Muriel ! Bien vu, les vêtements que je mets systématiquement dans ma valise sont bien ceux que je porte aussi le plus au quotidien. Merci pour ce nouveau credo, que j’appliquerais d’autant plus volontiers qu’il fait penser aux vacances ;-).
Oui, je suis aussi grande adepte des écharpes multifonctions, si pratiques en voyage – et chaque autre jour.
Aïe, il faut que je corrige mon article alors ! Merci pour cette précision, qui me rappelle d’ailleurs que je n’ai encore jamais visité la Red House. Un nouveau prétexte parfait pour retourner à Londres ? Et je ne ma lance pas sur les motifs de William Morris, la quintessence Arts & Crafts.
et au fait, rien de futile dans cette note de blog, bien au contraire:
simplifier sa garde-robe, l’épurer, c’est aussi la possibilité de se tourner vers des matières plus nobles, plus durables, qui font travailler des entreprises plus éthiques…
mieux pour l’humanité, mieux pour la planète!
Je voulais te remercier Muriel; grâce à toi, je me suis replongée avec délices dans les motifs chers à William Morris – quelle délicate alchimie.
N’est-ce pas amusant de voir le succès de livres comme celui de Marie Kondo, quand même le fait de trier ce trop-plein qui nous submerge devient une activité à part entière nécessitant coach et méthode ? Les archélogues du futur n’ont pas fini d’être étonnés ;-) .
9 mai 2017 12 h 29 min
Dressing or not dressing ? J’ai toujours eu de grandes surfaces, dans l’ancien, avec donc, de grands placards et même des « dressings ». Avec quatre enfants, c’est quand même pratique ! Aujourd’hui, je n’ai plus de dressing (mais une lingerie, ça compte ?) mais toujours plein de placards ! Seulement, je m’aperçois que j’ai simplifié ma garde-robe moi aussi . Pour bosser, l’hiver, c’est jean, chemise blanche et gilet de couleur. J’assortis l’écharpe et les boucles d’oreilles. je ne porte que ça. Mais l’été, ah, l’été, je raffole des robes qui tournent !
J’ai beaucoup de mal à jeter (donner) des vêtements et tant mieux parce que j’ai des jupes qui ont 20 ans et qui fonctionnent toujours ! Et ma fille adore fouiller et recycler !
Arrête Yanne !
Dans mon inculture totale, tout en te lisant, j’ai naîvement lancé une recherche google image : lingerie+pièce puis lingerie+maison ( visualises-tu les ménagères chaudasses en lingerie dans leur maison, plumeau à la main ? ). Merci pour l’éclat de rire, j’ai pu mettre la musculature de mon périnée à l’épreuve. Arrivée à lingerie+pièce+maison, j’ai eu la révélation.
Oh que oui, je visualise ! Mais t’es pas sympa avec mon périnée, j’ai eu quatre enfants, moi ! Alors, tant pis, je broie le fantasme, dans ma lingerie il y a : une machine à laver, un sèche-linge (quasi inutilisé), un Tancarville, une planche à repasser (je repasse MES affaires et c’est tout), une armoire (pour les affaires de l’homme, pas repassées, pas pliées, que je pose dans une panière, ce que je ne vois pas ne me dérange pas), un lit (oui, je sais, mais ça dépanne en cas d’affluence, j’ai dit quatre enfants) et la box ! Pas de soubrette en petite tenue (ni de bel homme en caleçon, plumeau à la main…). J’abuse des parenthèses ? Qui a dit ça ?
Bouh l’inculte bis : j’ai googlé Tancarville.
Pauvres tancarvillais, en guise de photo pour illustrer leur ville, on découvre un étendoir à linge. Ont-ils poussé le clin d’oeil jusqu’à créer un rond-point avec sculpture d’étendoir à linge géant ? On a bien le rond-point barbecue en Camargue, la saucisse géante de Montpellier et le fameux double rond-point nantais.
A moins que le pont, dont la forme a inspiré le nom dudit étendoir ne permette de faire un séchage géant. Dans ce cas, à la prochaine machine, je file étendre nos slips sur le Viaduc de Millau – j’ai une 7 kg.
J’ai une mini-buanderie, avec pile-poil la place pour caser machine à laver, armoire à pharmacie et matériel et produits ménagers. Optimisée du sol au plafond, c’est la seule pièce aveugle de la maison.
9 mai 2017 12 h 32 min
Ici c’est plutôt l’époux qui a besoin d’un dressing ;-) et j’essaye de lutter contre l’envahissement (un jour il faudra que je compte le nombre de ses blousons). Moi aussi je tourne avec très peu de fringues que j’use jusqu’à la corde, que je raccommode même. Mais j’ai hâte de pouvoir sortir ma machine pour coudre ce que j’ai envie-besoin de renouveler…
Et Yanne, ici aussi on a une lingerie : mais comment vivre sans lingerie !! C’est même la seconde pièce finie de la maison. D’ailleurs c’est là aussi que sera l’atelier couture…
Arriver à convaincre le cher et tendre de faire du tri est ici aussi toujours très compliqué – même élimés, les vêtements ne bougent pas d’un cintre.
Ah oui, j’ai deux-trois trucs à raccomoder – et comme j’aimerais pouvoir refaire certains vêtements tant aimés qui rendent l’âme. Parce que je ne suis pas a une contradiction près, j’ai tendance à racheter un second exemplaire du vêtement chéri, préciseument stocké pour prendre le relais le jour venu. Ce qui est en contradiction avec tout ce que j’ai écrit, j’en convient.
9 mai 2017 15 h 30 min
Je n’ai pas de dressing, j’use assez peu les vêtements, je suis une grande sentimentale et je porte encore quelques basiques de mes vêtements d’étudiante qui me vont toujours, puisque j’ai assez peu changé de morphologie (sauf une prise de poitrine, pas désagréable)…
Tout ça pour dire que je m’oblige à opérer un tri 2 fois par an : ce qui n’a pas été porté depuis 2 ans, ça va à quelqu’un d’autre (Sainte Chérie adore ces moments-là car nous avons la même taille et à peu près la même silhouette !)…
Elle en a de la chance ta Sainte Chérie ! Même si Philéas est aussi adepte du jean gris, je crains que les miens ne fassent pas l’affaire ( quoique, en parachute peut-être ). Mais oui, ça fait un bien fou de trier régulièrement et j’ai maintenant beaucoup moins d’appréhension à me libérer d’affaires qui ne me servent pas.
9 mai 2017 15 h 49 min
Bien sympa ce billet et pas si futile que ça. Nous avons changé de maison, il y a 8 ans et je voulais ABSOLUMENT un dressing. Il est entre notre chambre et notre salle de bain. Oh, ce n’est pas pour ranger mes tonnes de vêtements ! Comme toi, je vais à l’essentiel. C’est surtout pour éviter le repassage. Je fais beaucoup sécher sur cintre et quand c’est possible, je zappe le repassage. Donc, les vêtements passent du fil à linge au dressing. C’est un gain de temps. Et vive les nouvelles matières, tellement pratiques, qui sèchent vite et sans plis.
Ah oui Jo, à bas le fer à repasser ! Ici, il ne sort de sa retraite que pour fixer des perles Hama ou coller à chaud des plinthes.
Et tu me fais réaliser que j’ai aussi viré tous les cintres en plastique ou fil de fer. Du coup, mes vêtements sont obligés de tenir sur les quelques cintres en bois que j’ai. Si ça déborde -> c’est qu’il y a trop de vêtements !
9 mai 2017 15 h 54 min
Et bien, moi qui ait toujours dû me satisfaire de mini mini placards, j’ai fait commander un immense placard à l’amoureux qui une fois installé risque d’être bien vide car finalement mes vêtements logent dans deux cartons ;-). Je ne suis pas à une contradiction près.
Et les photos de ton post sont superbes, tu fais très bien l’air rêveur.
Tu as vu ça ? Juste devant Greenway, la maison de vacances d’Agatha Christie, il avait un immense champ d’ail des ours. Impossible de résister devant tant de fleurs !
Dans le fond, je ne suis peut-être qu’une authentique feignante Sabine; je savais bien que si j’en voulais un, je devrais construire mon dressing moi-même ;-) . Mais ce sera peut-être l’occasion de ranger d’autres choses ?
9 mai 2017 22 h 35 min
Philéas a fait de bien jolies photos de toi dans le Devon.
J’ai une maison assez riquiqui, donc pas de dressing, ni de lingerie (quel que soit le sens que vous y mettiez).
Ma garde robe est réduite, je tourne avec quatre pantalons, quatre pulls/ gilet. J’aime les jolis vêtements mais 1) je suis frileuse et je ne parviens pas à mettre de jupe ou robe par chez moi (cela arrive deux ou trois fois par an). Les chemisiers finissent toujours recouvert d’un pull ou gilet.
2. Si je ne me sens pas super bien dans un vêtement (il faut que je l’oublie) ben la journée est un peu moisie…
3.Je sélectionne mes marques et celles que j’aime sont un peu chères donc je n’achète qu’en soldes et en quantité limitée. Dernièrement, j’ai craqué sur un site de VPC pour un gilet et un sweat mais je suis pas fière. En même temps je me suis rendue compte la semaine dernière que j’avais fait classe avec mon petit pull en laine tout doux troué sous les DEUX bras (depuis quand, je ne sais) et mes élèves ne m’ont rien dit. Pourtant j’ai souvent les bras en l’air, comprends pas…
Bref je garde mes fringues trèèèès longtemps. J’ai un pull norvégien que je m’obstine à garder car il est le symbole de mon premier grand voyage, j’avais 22 ans. Il m’avait coûté un bras mais que j’ai aimé le porter…Les pulls tricotés par ma mère, même élimés, feutrés, je les garde aussi. Ue robe de soirée noire, portée une fois, que je ne veux pas donner, on ne sait jamais si mon école donne un bal…
J’arrête là, car j’aime les vêtements, même si, (surtout) si j’en ai peu. Le confort est essentiel, ne pas perdre de temps je suis ultra d’accord avec ça.
bref, j’ai beaucoup aimé lire ce billet et les commentaires. Et Daphné, ton blog est TOUT sauf superficiel, il y a une profondeur dans tes billets qui touchent souvent à la vie de bien des façons , c’est l’essentiel je crois bien…
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Ah oui Bobette, l’idée de passer une journée avec vêtements ou chaussures qui entravent, très peu pour moi. J’aime pouvoir courir ou sautiller sans déchirer les coutures ( à ce moment précis, j’ai l’impression d’écrire une pub pour un tampon – on est glam’ – ou pas ). De la laine, du coton et du modal, voilà mon trio gagnant. En somme, des vêtements pour gambader et partir en vacances !
Et puis, un pull usé aux coudes n’est-il pas un merveilleux prétexte pour lui ajouter de jolies coudières ? Je partage complètement ton point de vue; avoir peu est aussi le signe qu’on s’intéresse au vêtement et qu’on ne le choisit pas par hasard.
Tu sais Bobette, ce sont vos commentaires qui me paraissent être ce qu’il y a de plus intéressant dans cet article. Parce qu’ils sont le reflet de nos vies réelles, pas de ce que pub ou magazines nous enjoignent de consommer. Et zut, je savais que j’oubliais un truc en bas de l’article. Il s’agit de cette chanson : https://goo.gl/ZeLebg
J’ADORE cette chanson. Mon mari m’avait offert l’album au début de notre idylle. Donc l’album doit être de 93 ou 94 . Bref cela ne nous rajeunit pas MAIS le Souchon a des mots si justes, faut pas déconner…
9 mai 2017 23 h 06 min
Une chose est sûre, toi et moi, nous ne serons jamais blogeuses mode! J’aime ta philosophie, que ce soit celle de simplifier ce que l’on possède ou celle de faire ce dont on a vriament envie ! Je suis passée d’une piece entière dediée aux vêtements et chaussures à un (grand) placard et je m’en porte tres bien. Mieux, j’ai du faire du tri, j’ai maintenant moins de choses, je porte ce que je possède et l’endroit est souvent nickel (parce que plus chargé plus que de raison !) Bises
Amy
Si on avait des blogs mode Amy, on ferait 4 looks et ce serait réglé, on pourrait ensuite passer aux choses importantes : comment prouver conjecture de Goldbach, monter une crème chantilly, tout en jouant du piano avec nos orteils en posture Sirsasana. On est des déesses du web ou pas ?
10 mai 2017 10 h 00 min
Bon alors moi, J’AI UN DRESSING ! Désolée de vous décevoir, les filles….
Mais sans doute les serez-vous moins en apprenant qu’en fait c’est un grand placard dans lequel on peut se faufiler et qui, depuis 4 ans qu’on est dans la maison n’est toujours pas aménagé………. C’est à dire que nos vêtements qui sont sur cintres sont suspendus à deux portants de marché, nos T-shirts, pulls ou autres vêtements pliés sont empilés de guingois sur une bibliothèque (qui n’est donc pas assez profonde pour des fringues) dont deux étagères sont en plus envahies par un foutoir de mes vêtements de sport (car ça oui, j’en ai carrément beaucoup, mais je ne fais tourner mon lave-linge que le week-end par manque de temps pour étendre en semaine, et je fais entre 5 et 7 séances de sport par semaine, donc j’ai une bonne excuse pour m’acheter le dernier débardeur Puma…)
Sinon, j’ai un temps fait comme toi : simplification, mais aussi j’ai beaucoup appliqué le 1 entrant pour 1 sortant (ou l’inverse). Je ne respecte plus cette dernière règle, même si je la mets en oeuvre partout ailleurs dans la maison où je suis beaucoup plus raisonnée. J’achète dernièrement beaucoup (beaucoup) de vêtements, sous le prétexte de ces 10 kg perdus sans doute (alors que bon, certains vêtements me vont toujours), mais aussi parce que je me redessine une silhouette, voire un style.
A chaque changement de saison, je vire tout ce que je n’ai pas mis plus de deux fois dans la saison, à part certaines pièces particulières. Je donne aux associations tout ce qui est en bon état, le reste dans les bacs de tri. Je l’ai parfois regretté (pas de l’avoir donné, mais de ne plus l’avoir).
Dernièrement, je me suis dit que mon portant était tout de même sacrément rempli, et c’est vrai qu’avoir autant de choix ne facilite pas les choses au moment de l’habillage !
Je n’achète pas cher, beaucoup en solde, mais des matières naturelles le plus souvent possible. Malgré tout je reconnais que cela grève notre budget pour beaucoup d’autres choses…
Mon homme quant à lui………………. je pliais hier un pull qu’il portait le jour de la naissance de notre aînée (qui aura 20 ans en octobre). Je l’oblige à acheter un ou deux trucs par saison, soit un jean, soit un pantalon, ou une chemise, un t-shirt, un pull, pour renouveler, et je vire parfois en douce certains de ses vêtements vraiment trop usés (ou devenus moches). Il travaille à la maison, et même s’il a parfois des interventions extérieures, c’est limité.
Mais l’an dernier, avec l’aide de ma fille cadette, je l’ai obligé à enfiler un à un TOUS ses vêtements, et nous lui avons fait mettre tout ce qui était pourri ou n’allait plus (question de coupe, pas de taille, il est toujours au même format depuis plus de 30 ans) dans des sacs poubelles. On a rempli 4 sacs de 50 litres……………. Ma fille m’a bien aidée !
Pfiou ! tout ça pour un dressing !
On touche à un problème de fond Val Lao; mais quelle est donc la différence entre un dressing et une walk in wardrobe ?
J’imagine que ce doit être un vrai plaisir de rectifier ta garde-robe pour l’adapter à ta nouvelle silhouette et accompagner ta façon de vivre. Chapeau !
Aaaaah, mon cher et tendre est pareil; mais difficile de le convaincre de passer la porte d’une boutique. Ça ne l’intéresse absolument pas et même si ça m’interpelle parfois, je me dis que c’est aussi pour ça que je l’aime.
10 mai 2017 13 h 10 min
Non mais Allo quoi ! t’es une fille et t’as pas de dressing !!!
STP, dis-moi que t’as au moins un shoesing ?
La marche en grande pompe est très tendance depuis quelque temps et c’est pas Aquillino M. qui dira le contraire et encore moins « Me nomme Canular »… ! Non mais !!!
Désolée Shadoka, je suis irrécupérable. Mais j’ai des casiers à chaussures, ça compte ?
Ok, je n’ai ni rolex, costard, ni pompes de luxe ou qui que ce soit pour le les cirer – mais du coup je voyage plus léger dans la vie, et ne dois rien rendre. ;-)
Certes, certes ; maintenant un prêté pour un rendu vaut mieux qu’un comté pour un vendu trouvé-je.
Comme disait feu mon sage grand-père, la chemise arrive toujours avant la veste. Ce qui est bien plus pratique aussi pour la retourner. :)
Il en avait de jolies formules ton grand-père. Très juste, je crois que je resterai pour toujours avec ma simple chemise de travailleur, les vestes me gênent toujours dans mes mouvements.
10 mai 2017 21 h 17 min
Je ne pense pas qu’il faille mettre une croix sur ton avenir de blogueuse mode.
Je suis plusieurs blogueuses mode ET minimalistes. Le credo c’est 33 pièces par saison. J’en suis loin (mais je me soigne) et pourtant j’adore consulter leurs articles.
Alors, à quand la prochaine vidéo sur ta technique de désencombrement? (très à la mode ça aussi )
Ce que tu soulèves est très intéressant Watsonaire; dans le fond, j’aime vraiment les vêtements et les sélectionne avec soin. Mais je pense que je ne me sentirais pas légitime en blogueuse mode – je serais d’un ennui intersidéral. Et puis, je ne me vois vraiment pas écrire un article commençant par : » j’ai créé un look ». Bon, j’ai enfilé un jean, un pull et écharpe, voilà tout. Mais parce que je suis la contradiction incarnée, j’adore lire des articles mode, comme ceux de Violette de Sois belle et parle par exemple.
Aïe, j’ai pris tant de retard sur les vidéos de voyage que je me suis promis de ne plus rien filmer tant que je n’ai pas allégé un peu le disque dur. Et le week-end dernier, ce fut la fête à la carte SD !
12 mai 2017 13 h 55 min
Oh Daphné, on voit bien au fil de tes posts que tu deviens de plus en plus sereine ! Merci !
C’est vrai MarieDesAlpes, il y a une forme d’apaisement à pouvoir appaître telle qu’on est sans chercher à mimer ce qui se fait ailleurs. Je ne pensais pas que cet article puisse intéresser qui que ce soit mais ça fait du bien de voir que je ne suis pas seule à ne pas me reconnaitre dans l’image qu’on nous renvoie de notre féminité. Alors, on peut aimer les vêtements sans avoir de dressing, se maquiller et savoir faire du béton, aimer William Morris et lire des blogs. ;-)
19 mai 2017 10 h 12 min
J’aime beaucoup ces photos de toi Daphné:-)
J’étais justement en plein ménage de printemps quand j’ai lu ton article. Du coup je me suis aussi attaquée à mon armoire (Pax, what else…) et même à mes chaussures! Hop, je donne ce que je ne porte plus!
J’essaye d’être plus raisonnée dans mes achats de fringues maintenant: je regarde la composition, je sais quelle fringue je porterai (pas de garantie 100% cependant) mais j’aime avoir du choix;-) Je fais du repérage et je prends mon temps pour acheter, j’achète du pas cher et du cher… Au final, j’aime bien ma garde robe, je me sens plutôt « équilibrée de la fringue »:-D
As-tu vu Morgane; il suffit de quelques gouttes de pluie pour m’apaiser – c’est mon atavisme belge.
Ah oui, ici aussi je suis #teampax à fond ! Mes garçons ont des placards intégrés mais j’ai veillé à les créer suffisamment profonds pour pouvoir y créer un aménagement à partir d’accessoire pax aussi ( et bien sûr ma bonne vieille armoire pax toute simple vieillit bien mieux que leurs portes coulissantes hors de prix ).
Je suis complètement d’accord avec toi; réduire la quantité de vêtements ne veut sûrement pas dire qu’on ne s’intéresse pas aux fringues, bien au contraire. Ici aussi, je tergiverse avant de dégainer ma carte bleue. Et j’aime beaucoup l’idée de Verveine ; n’acheter que des vêtements qu’on emporterait en vacances. Ca c’est positif !
19 mai 2017 10 h 55 min
Tout pareil!
Mon placard fait 1m de large, 2 tringles, 2 « bacs » à petits casiers pour les sous-vêtements, ceintures, écharpes etc + 1 commode partagée avec mon homme (2 tiroirs chacun) pour les t-shirts et tenues de sport. Et comme toi, je pense qu’avoir un dressing serait une mauvaise idée qui m’inciterait à accumuler toujours plus de choses inutiles. Vive la simplicité!
Mais oui, 1 m me parait juste parfait pour avoir suffisament de place sans se laisser déborder – pour être honnête, sous-vêtements, vêtements de chantier et de sport sont dans un autre mini placard partagé.
Je sais bien que si j’avais un dressing je me laisserais déborder assez rapidement. Je préfère nettement profiter de ce volume en agrandissant l’espace où je vis, pas celui où je stocke ;-) .
23 mai 2022 12 h 22 min
Super article, c’est tellement rare qu’on parle de simplification du dressing ET du fait d’abandonner l’idée d’être une fashionista et de se détacher de son apparence. C’est ce que je prône aussi, j’ai trouvé ça hyper libérateur d’adopter cette façon de penser. Super témoignage merci.