Se voir en photo
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Je vous en parlais il y a quelques jours sur instagram ; je n’éprouve pas de plaisir à me voir en photo. En commençant ce blog, je n’ai jamais eu l’ambition d’exposer ma magnifique trombine au monde tout entier, émerveillé. Mon idée de départ était, et reste, de partager des projets. DIY, bricolage, carnets ou mini-guides de voyage, voilà des choses qui me tiennent à coeur et dans lesquelles je me sens à l’aise.
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Si j’illumine parfois internet de ma splendide personne, c’est généralement pour illustrer un propos. Vous l’avez sans doute remarqué, je suis d’un naturel assez timide et réservé; me mettre en photo sur un site accessible à tous, fusse le mien, me parait un peu trop « je m’la pète » pour mon ego – bien que j’adore regarder les photos des autres. Ne cherchez pas, je suis la contradiction incarnée.
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Quand je me montre en photo par ici, je réagis comme nous tous face à une série de série de photos. Mais si voyons; on a tendance à choisir la photo qui nous met en valeur. En sélectionnant celle qui nous parait la plus flatteuse, on a l’impression de maîtriser son image. Mais est-ce réellement la photo qui nous représente le mieux, tels que nous sommes réellement, et tels que les autres nous voient ?
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Se voir en vidéo
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Aïe, tout de suite, quand il s’agit de se voir en vidéo, ça devient plus compliqué. On bouge en permanence, parle, grimace, se découvre sous des angles inhabituels ( coucou le double menton ). Est-ce vraiment moi cette folle complètement décoiffée qui glousse ? Hum, oui. Découvrir sa voix est toujours surprenant, elle semble si différente de celle qu’on a l’impression d’entendre. Et puis, on est nombreux à avoir des complexes; les autres vont forcément focaliser là-dessus aussi, non ?
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Apprivoiser son image
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Quand Philéas a lancé cette idée de vlog pendant notre voyage en Thaïlande, trois idées se sont immédiatement imposées à moi :
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1 – c’est génial, on va créer un carnet de voyage 2.0 à partager en direct, waouh, je suis la modernité incarnée
2 – et puis, c’est un excellent exercice pour apprendre à filmer et monter sur le vif – nous sommes les nouveaux frères Coen du voyage
3 – au secours, je vais me voir en vidéo – vite, trouvez-moi un trou pour que j’y enfonce ma tête !
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Si j’avais espéré, en commençant ce blog, pouvoir vous être utile en proposant tutos, recettes, carnets de voyages, je n’avais pas réalisé à quel point VOUS alliez m’aider. Il y a un an, je ne me serais sûrement pas lancée dans ce projet de vlog. Être filmée dans des conditions pas toujours flatteuses, sous des angles bizarres, pas maquillée ni coiffée, un peu transpirante, au débotté devant plein d’autres personnes, puis se voir en vidéo et enfin partager le tout, c’était un vrai défi pour la timide que je suis. Et plus, rien n’était écrit à l’avance, je devrais improviser ( ben oui poulette, c’est exactement le principe du vlog ). C’est sûr, si je n’y avais pas réussi avec mon mitigeur, cette fois, j’allais définitivement vous faire fuir !
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Premiers pas face caméra
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Au début, je me suis sentie carrément ridicule à parler face caméra en plein jet lag en atterissant à Bangkok; j’ai bafouillé en pensant à ce à quoi ces images allaient ressembler. Si j’avais été seule, j’aurais abandonné. Mais hors de question de décevoir Philéas, qui avait conçu ce projet avec moi. Alors, je me suis dit que la seule façon d’y arriver, c’était de respirer un grand coup et d’y aller, sans penser à ce que ça allait donner, ni à la caméra face à moi.
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Dans le tout premier épisode du vlog, peut-être avez-vous perçu ma nervosité au début ? C’est quand on a embarqué dans la voiture arrivés à Udon Thani que je me suis enfin détendue, libérée du regard des autres. D’ailleurs, je suis désolée pour l’impro musicale; quand je relâche la pression, je le fais souvent en improvisant en chanson, au grand désespoir de mes proches. Cette fois, je savais que j’aurais l’air complètement ridicule. Et alors, n’est-ce pas aussi une des facettes de ma personnalité ?
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Assumer
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C’est bien joli, cette histoire d’acceptation de soi sans gêne ni nervosité pendant qu’on me filme – mais en montant le vlog avec Philéas j’ai quand même été confrontée à la réalité des choses. Cette fois, j’allais voir le résultat de ce qu’on avait filmé. Donc oui, c’est confirmé : je suis une folle décoiffée, transpirante et gloussante, un peu trop ronde et à la voix traînante. Et je m’apprête à partager cette révélation avec vous. Youpi. Trouvez-moi un trou, je n’en sortirai plus, promis !
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Et puis, Philéas a continué à monter tranquillement. Il m’a dit:
– « tu verras, avec de la musique ça sera très sympa – et puis, tu sais, filmé, tout le monde fait une tête bizarre. Au moment de se voir en vidéo, on est tous déçus. Regarde, quand tu appuies sur pause dans une vidéo, les gens ont toujours une tête pas possible. »
– « D’accord Philéas, mais là, regarde; à peine réveillée dans le lit, j’ai VRAIMENT une sale tronche, ce n’est pas qu’une impression. »
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Finalement, je lui ai fait confiance. Quand ce premier épisode fut prêt, je l’ai balancé sur la toile sans trop le regarder. De toute façon, lancés en plein road trip on n’avait pas le temps de réfléchir. Hors de question de me gâcher le voyage parce qu’il m’est difficile de me voir en vidéo – on n’était venus jusque-là pour ça.
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Un zeste de bienveillance
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Mais j’attendais vos réactions, sûre qu’elles seraient un peu moqueuses; n’est pas EnjoyPhoenix qui veut. En lisant vos commentaires, je me suis dit; mais personne n’a remarqué que j’ai un reste de dentifrice sur la joue, quelques kilos en trop et une voix bizarre ? Ben non, aucun de vous ne m’a fait de remarque désobligeante et je n’ai pas eu à chercher de trou pour m’y cacher cette fois.
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Sans même en profiter en le faisant, j’avais peut-être réussi à aller simplement vers mon projet de départ; partager ce road trip avec vous. Alors peu importe le menton en galoche ou les cheveux sales, on allait continuer ce voyage ensemble pour créer un carnet de voyage d’un nouveau genre.
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Avoir envie de recommencer
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Et c’est là qu’est arrivée la plus grande des surprises de ce voyage. Loin de redouter les moments où je serais filmée, j’ai commencé à prendre du plaisir à l’exercice. Quoi, on parle bien de plaisir à l’idée de se voir en vidéo ? Oui ! Pas pour le plaisir de m’exhiber mais simplement dans la joie de partager une découverte, un moment à conserver. Et arrivée chez Hello Kitty, je crois que je me suis complètement lâchée. OK, j’avais l’air encore plus ridicule que d’habitude. Et alors ? J’étais en voyage, heureuse de découvrir un lieu insensé et d’enregistrer ces souvenirs. Tant pis si je ne suis pas à mon avantage, je suis moi, rien que moi.
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Entre bricolage à la maison et touches finales au TPE sur Crispr, je n’ai pas eu le temps de monter la suite du vlog. Mais ce week-end promet d’être plus calme, alors j’espère vous donner rendez-vous bientôt pour un nouvel épisode !
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Et vous, quelle est votre relation à votre image ? Comment ressentez-vous le fait de se voir en vidéo ?
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This post was written by Daphné
40 Commentaires
17 mars 2017 14 h 14 min
Mais heureusement que personne ne t’a fait de remarques désobligeantes ! Depuis 3/4 ans j’ai pris quelques kilos si bien que j’ai du mal à reconnaître mon ventre ou bien mes cuisses ou même une photo de moi. Mais j’ai souvent des compliments de collègues élèves … Bref cela me déstabilise. Ce que j’ai aimé dans tes carnets de voyage c’est ton assurance Et Le fait que je te trouve belle sans maquillage .
Mais qui peut se targuer d’être à l’aise avec son image. C’est toujours étrange; au quotidien, je me sens bien dans ma peau et pourtant je n’aime pas me voir en vidéo. Celle que je vois me parait assez éloignée de ce que j’ai l’impression d’être. Je t’assure, je n’était vraiment pas – du tout – à l’aise au début du vlog.
Au fur et à mesure que les jours passaient, cet exercice quotidien m’a vraiment fait du bien – et Philéas fut adorable. Mais je crois que comme tous les timides, quand je me lâche, je ne fais pas les choses à moitié. Je crains que le prochain épisode soit pire encore – on s’est bien amusés pendant ce voyage !
17 mars 2017 14 h 25 min
J’ai mis plusieurs années avant de regarder le petit film qu’un copain avait fait lors de notre mariage, c’est dire comme c’est compliqué de me voir en vidéo. Les photos même combat… Je vais donc partir en Thaïlande et le problème sera résolu;-)
Je t’ai trouvé drôle, joyeuse et très sympa sur tes vidéos, exactement comme je t’imaginais, bisous Daphné!!!
Une autre thérapie testée et approuvée Morgane : la piscine en Islande. Avant de se baigner dans cette eau si pure sans aucun traitement chimique, tout le monde passe à la douche collective. Je redoutais ce moment au début mais au fil des jours j’ai commencé à apprécier ce moment dans les vestiaires. Aucun regard malveillant, juste une vraie complicité entre femmes de tout âge, taille, corpulence.
On a pas mal déconné pendant ce voyage Morgane, du coup j’ai rapporté peu de vidéos sérieuses – mais ce fut une superbe parenthèse ! J’espère avoir – enfin – le temps de monter le prochain épisode ce week-end ( j’ai fini ma bibliothèque hier soir à 22:00, youhou ! ).
17 mars 2017 16 h 04 min
Je suis partie en voyage avec toi, découvert de magnifiques paysages et une culture. Pour des raisons éthiques je ne souhaitais pas y aller. Maintenant j’ai pu découvrir autre chose que m’ont fait réfléchir. J’ai vu une personne qui m’a transmis de jolies choses
Avant notre premier voyage, j’étais aussi très dubitative sur la Thaïlande – j’en avais une image différente. Mais les dérives du tourisme sont limitées à quelques régions et ce pays réserve de superbes surprises aux voyageurs qui font un pas de côté. Je pense qu’il s’agit d’une excellente destination pour un premier contact avec l’Asie et la culture bouddhiste.
17 mars 2017 23 h 29 min
Alors c’est rigolo car quand j’ai visionné les vlogs, je me disais « Moi, je n’oserais pas me filmer, elle doit être sûre d’elle Daphné!!
Je comprends carrément ce que tu écris sur l’image et sur la voix. Lorsque j’entends ma propre voix parlée je la trouve ridicule, carrément. J’ai été horrifiée la première fois, lors d’un stage en maternelle, j’avais une vois de nunuche…
En même temps, je ne peux pas faire autrement que l’accepter. Je peux la forcer, la modifier (quand je fais la sévère) mais la voix douce revient au galop. Par contre, j’aime bien ma voix chantée, !
Je crois que nous ne parvenons pas à saisir notre image globale, ce que nous renvoyons aux autres;Nous focalisons sur des détails qui prennent toute la place pour nous et faussent évidemment notre perception. Tu as quand même un éclat assez immédiat, sans doute ne le perçois tu pas. On voit tout de suite tes yeux, ta bouche et ta peau, lumineux.
J’ai été blessée il y a deux ou trois ans , par des amis qui ont aperçu à la maison une photo de moi prise il y a 14 ans. Ils ne m’ont pas cru quand je leur ai dit que c’était moi, avant de comprendre leur gaffe. Cela m’a beaucoup contrariée : avais je tant vieilli que ça? J’étais vraiment jolie sur cette photo. Bien sûr il y a avait eu entre temps une terrible épreuve qui m’a marquée physiquement.
Et puis, à force d’entendre mes enfants et mon mari me dire que je suis jolie, à force d’entendre mes élèves me dire que je suis belle même quand j’ai une tête horrible, j’ai compris que le regard des autres n’était pas uniforme mais dépendait aussi de beaucoup d’éléments. Et j’essaye, depuis, de me dire que si je suis belle pour les regards gentils, et bien cela me va très bien.
Bon, je me relis, mon comm est long mais nous avons eu une belle journée dans un parc historique et la journée fut bien remplie!!
ET NACH, nous l’avons vu en concert en juillet dernier, elle venait dans ma petite ville, OUI! Elle est descendue de scène, chanter a capella pour nous à la fin, c’était sublime.
Je crois que je n’ai fait ce vlog que parce que Philéas tenait la caméra – cet ado me connait bien et est la bienveillance incarnée ( je peux le dire, je suis sûre qu’il est beaucoup trop occupé à bricoler pour venir lire les commentaires par ici ).
Oui, je pense qu’on est toujours en décalage entre ce qu’on pense être, l’image qu’on renvoie et celle qu’on voit dans un miroir un vidéo.
Je n’ai pas de problème particulier avec mes rides; après tout, il m’a fallu des années pour les mériter. Je suis aussi d’accord avec ce que dit Val Lao : la photographie d’art est d’utilité publique pour montrer la beauté des corps dans leur diversité. Ces sillons, courbes, creux, intensité des regards sont bien plus beaux que n’importe quelle image lissée jusqu’à présenter un « idéal » qui n’existe pas.
J’aurais adoré voir la série de concerts de la famille Chédid au grand complet. Je ne sais pas si Nach passe bientôt près de chez moi mais suis déçue de rater la si généreuse et déjantée Camille, qui vient bientôt dans ma garrigue.
17 mars 2017 23 h 43 min
Oh là là oui, tu veux qu’on parle de l’image de soi ? On peut y passer des heures. C’est combien, la séance ?
Est-ce que l’image que l’on a de soi, forcément négative, ne vient pas de l’idéal qu’on se construit avec ce que nous renvoie la société ? (vous avez 4 heures) A l’heure où l’image prime sur tout, c’est encore pire.
Personnellement, j’ai beaucoup de mal avec les photos de moi, et ENCORE PLUS avec les vidéos, sur lesquelles je ne me supporte pas… Je n’aime pas comme je me meus, ni ce profil, ni ceci, ni cela…
Je trouve cependant qu’il est plus facile de s’accepter, et d’oublier petit à petit ses complexes, avec l’âge. Est-ce parce qu’on devient plus sage, ou tout simplement parce que ce petit ventre, là (par exemple), est culturellement plus acceptable à 48 ans qu’à 28 ? Les deux sans doute.
Cela dit, je pense que depuis mes 14 ans environ, j’ai toujours trouvé quelque chose à redire à mon physique, même si les « défauts » se sont déplacés. « Trop musclée » à l’adolescence (ça ne s’invente pas), je n’osais pas porter de mini-jupes………………quand je vois les photos de l’époque maintenant…. j’étais carrément canon ! Je n’avais même pas un bouton à déplorer !
Plus tard ça a été autre chose, puis encore autre chose… L’enfer…
J’avais du succès auprès des garçons, mais cela ne me rassurait pas pour autant, ce succès venait sans doute de mon intelligence n’est-ce pas ?
Aujourd’hui je vois surtout que mon intelligence de l’époque, je l’avais dans ma silhouette…
Jeune adulte, j’étais très mince. Et puis une foutue maladie m’a chopée à 21 ans, et m’a fait prendre 12 kg en 3 mois.
Je n’ai plus jamais été mince.
Du moins le croyais-je.
Et pourtant, j’ai toujours eu une image de moi en décalage avec la réalité, et pas dans le sens qu’on pourrait croire : je me suis toujours VÉCU comme mince. Dans ma tête, je ressemblais peu ou prou à la silhouette de mes 20 ans (bien gaulée, je vous assure, même si je ne le savais pas). C’est le cas de toutes les femmes de ma famille, de mes filles aujourd’hui. Bref, dans ma tête, j’étais comme elles : mince.
Jusqu’à ce que je croise mon reflet ou une photo de moi. A chaque fois, ça faisait : ah oui, mais je suis grosse, en fait……… Pas vrai non plus : taille 38-40, au pire (l’été dernier) 65 kg pour 1,62m. On est d’accord, ça n’est pas mince, mais de là à me traiter de grosse, y’a un pas de géant. D’autant que tous ceux auxquels j’ai eu le cran d’annoncer mon poids ont été surpris : « tu ne les fais carrément pas » (on va dire que j’ai des gros os. Ou alors, c’est mon cerveau, sinon je vois pas)
Bref, mince ou ronde, j’ai toujours été en décalage avec la réalité.
Mes copines m’ont souvent dit que je suis une belle femme, sans même que je ne sollicite un compliment. Celle-là, je n’ai jamais réussi à la voir. Jamais ! Je sais pas où elle se barre quand je la regarde… Foutu décalage encore. On ne se voit JAMAIS comme les autres nous voient. Et mes copines sont gentilles, c’est pour ça que je les ai.
Mais cet été quand même, quand j’ai vu les (2) photos de moi, je me suis dit que ça n’était plus possible de se cacher derrière une carte postale, et que je devais agir, pour moi.
J’ai décidé de correspondre à mon image.
J’ai perdu 10+ kg, j’ai fait encore plus de sport (3-4 séances en salle + 2-3 sorties de course à pied par semaine), et je me sens tellement mieux ! Pas parfaite, non, mais en adéquation. En adéquation.
Et apaisée.
Enfin.
Je dois dire qu’en cela, mon homme m’accompagne formidablement bien. Il ne m’a jamais trouvée grosse, a toujours aimé mon corps quel qu’ai été son poids, mais il a compris que j’étais en souffrance et m’a soutenue dès que j’ai posé les mots sur mon mal-être. Et ça se ressent dans notre couple. C’est beau une lune de miel après plus de 22 ans de vie commune !
Pour finir, j’ajoute que bizarrement, j’aime tous les corps des autres, quels que soient leur corpulence, leur âge, leur couleur. Depuis longtemps, je ne regarde pas du tout les corps des autres comme le mien. Je l’ai déjà dit chez Caroline, mais je le répète : je pense que j’ai appris à aimer les corps (et les rides !) à travers la photo de portrait d’art. Je me suis mise à regarder tout un chacun autrement, dans une autre lumière, plus douce. Sans doute ainsi, à force, ai-je retenu un peu de bienveillance à mon égard ces derniers mois.
Quant à toi Daphné, me croiras-tu si je dis que je t’ai trouvée d’un naturel rafraîchissant dans tes vidéos ? Toute bienveillance mise à part, je t’ai trouvée formidable de spontanéité, follement décomplexée et d’une grâce terrible, j’aime tellement ta façon de te mouvoir. Tu ne marches pas, tu danses, tu flottes. Tu es belle, dedans et dehors, tu pétilles, tu es vivante. Vraiment. Crois-le.
Avant de t’entendre, je pensais à toi tous les samedis soirs en écoutant Zoé Varier sur France Inter (et je suis fan de son émission »D’ici, d’ailleurs »). Je ne sais pas pourquoi, j’imaginais que tu parlais comme elle. Il y a tant de douceur et de sourire dans sa voix, de bonté dans ses pauses, d’écoute dans ses silences, c’est comme ça que je t’imaginais parler. Hé bien non, tu n’as pas sa voix, et pourtant tu as son rire dans ta voix. J’aime (je suis furieusement sensible aux voix).
Pfiou, bah dis donc, voilà bien le plus long comm que je n’ai jamais écrit ! On va dire que c’est parce que je n’ai pas de psy…
Vous pouvez reprendre une activité normale, merci de m’avoir lue ;)
Mais il est magnifique ce commentaire et j’aime beaucoup ce que tu dis VAL LAO. C’est dingue mais je me suis rendue compte que j’étais jolie jeune adulte mais j’étais bourrée de complexes. (foutus cheveux épais et indomptables !!!)
Tu m’encourages à me remettre au sport, pas pour maigrir (58kg pour 175CM) mais pour me sentir plus forte physiquement. PAs de course pour moi mais yoga et pilates. Je bosse ce matin mais je vais m’octroyer une séance cet am tiens!
Oui en fait, je crois que ce qu’on voit chez les autres, c’est leur bien-être personnel. Beaucoup de gens objectivement « quelconques » sont beaux parce qu’ils sont en accord avec eux-mêmes. L’harmonie qui se dégage des personnes prime largement sur tout le reste. Daphné EST l’harmonie.
Echange cheveu filasse contre tignasse de lionne ;-)
Pas de course à pied pour moi non plus mais je vous rejoins sur ce besoin de bouger pour se sentir en harmonie avec soi-même. Dans l’idéal, je nagerais et ferais du body board dans l’océan – dans la pratique, c’est souvent vélo d’appartement en semaine. Mais le pilates me tente beaucoup. Pratiques-tu seule Bobette ?
J’ai commencé le Pilates il y a cinq ans avec une prof vraiment géniale. Elle m’a appris les mouvements de base, J’ai pratiqué deux ans et demi avec elle. C’était une association et les tarifs étaient très raisonnables. J’ai du stopper à cause d’un souci cardiaque et je reprends doucement, seule.
Je voudrais re -découvrir le yoga, aussi pour pouvoir l’utiliser en classe.
Le pilates m’avait bien musclé. C’est une discipline complète, ça vaut vraiment le coup d’essayer Daphné, faut juste trouver le bon prof ce qui n’est pas si facile.
Et pff, si je pouvais te passer un peu de ma tignasse , je le ferai, c’est juste pas possible certains matins, mais j’ai une arme secrète : une énorme brosse soufflante…
J’adorerais essayer le pilates mais je sais quel est toujours mon problème; le temps. Journées et soirées sont déjà complètement remplies, alors je privilégie des activités que je peux faire par moi-même, là où je suis.
Côté activité physique, il est d’ailleurs grand temps que je taille ma garrigue pour lui redonner un peu de forme. Mais aussi j’ai aussi très, très, envie de m’offrir une trottinette pour suivre mon apprenti cycliste. Comme ça, on serait deux à ne pas trop savoir comment rester en équilibre ou freiner ;-). Vais-je craquer pour cette lubie ?
Je crois que les seuls moments où mes cheveux prennent du volume, c’est à la mer. Donc ma solution capillaire est très simple: déménager à Koh Ngai ( ah flûte, on mes souffle dans l’oreillette qu’il n’y a là-bas aucune route pour faire de la trottinette ! ).
Oui, d’un côté, on prône la diversité et nous enjoint à être nous-mêmes, y compris dans les publicités. Et en même temps, l’image de la beauté véhiculée par les médias représente toujours le même idéal – d’ailleurs souvent lissé jusqu’à ne plus représenter un corps réel. Alors, trouvons-nous ces modèles réellement parfaits ou sommes-nous trop influencés par cette image qu’on nous présente ? La beauté est partout, il suffit d’ouvrir les yeux !
C’est bizarre : je suis en paix avec moi-même, mais pas dans l’image que je vois. Au quotidien, je suis bien dans ma peau et me souris naturellement quand j’aperçois mon reflet. Et pourtant, je n’aime pas particulièrement me voir en image. Mais je pense que c’est aussi lié à une question d’ego. Quand je vois des gens annoncer que c’est leur anniversaire par exemple, je trouve ça très sympa – mais je n’arrive pas à le faire pour le mien. J’ai hésité cette année mais j’ai l’impression que ce serait une façon d’attirer artificiellement l’attention ( tout en adorant qu’on me le souhaite ). Bref, on n’est pas a une contradiction près.
Mais n’est-ce pas d’ailleurs ce qui nous rend si profondément humains. Sans nos doutes, qui nous font avancer et remettre en question ce qu’on tient pour acquis, que serions-nous ?
Des quelques photos que j’ai vues de toi, tu rayonnes ! Je te rejoins sur le besoin de faire du sport. Quand je manque de temps pour bouger, je me sens moins énergique. D’ailleurs, après une nuit trop courte, je sais qu’une séance de vélo me requinquera bien mieux que de replonger sous la couette. Et il n’y a rien de mieux pour avoir les joues roses et les fesses rebondies !
Eh, moi non plus je n’ai pas de psy – mais j’ai une voiture où je passe un peu trop de temps et cet espace où nous pouvons partager nos sentiments dans un cadre bienveillant. Merci d’écrire ce que tu ressens avec tant de simplicité – sais-tu à quel point ça nous fait du bien à tous ?
PS: non mais la voix de Zoé Varrier, quel orgasme radiophonique ! Dans le prochain épisode du vlog, il se pourrait que Bertrude et Gilou déboulent de derrière les ananas – de quoi casser le moindre fantasme sur ma voix ;-) ( et perdre mes derniers lecteurs ).
19 mars 2017 18 h 00 min
C’est tellement difficile de s’exposer quand on ne correspond pas exactement aux critères de beauté de la grande majorité des gens qui s’exposent.
Et c’est en cela que je dis: faisons-le, nous toutes!
Les réseaux sociaux finiraient presque par nous faire croire que la norme est ce que l’on y voit majoritairement et c’est faux! J’imagine l’impact sur des jeunes qui n’ont pas la possibilité d’avoir de recul face à ces images et je pense que cela peut être dévastateur.
Il faut montrer autre chose: des petites, des maigrichonnes, des rondelettes, des ridées, des chauves… Vive la diversité!
Mais oui Watsonaire, je crois que je viens de comprendre en te lisant quel est mon problème; au quotidien, je suis en paix avec moi-même mais j’ai une appréhension à être jugée par autrui.
On nous parle de diversité et pourtant l’image qu’on nous renvoie de la beauté montre toujours les mêmes stéréotypes, si éloignés de la réalité.
20 mars 2017 10 h 03 min
Et bien moi j’ai beaucoup aimé tes reportages, sans me poser de questions, quand tu étais un peu fatiguée je me disais, normal vu le programme à cent à l’heure du voyage, la chaleur, c’était tellement naturel et tu étais tellement rayonnante. Si tu avais été maquillée, toujours bien coiffée et parlé comme si tu avais répété, j’aurais pas suivi. La vie c’est ça, le naturel et le partage. Donc c’était super.
Bon anniversaire….même si c’était il y a un mois ou trois ou plus :)
Attention Dom, ce n’est pas fini ! Entre travaux et TPE on a du faire une pause dans le vlog mais il reste encore deux épisodes à venir ( bien qu’une partie des images tournées avec Dumbo pour le prochain épisode ont disparu – on a beau fouiller toutes nos cartes SD, je crains que ce soit foutu ).
Oui, ce n’était qu’un carnet de voyage spontané et il était hors de question que chercher à mettre en scène nos bribes de vidéos.
Merci ! Je te souhaite aussi un joyeux non-anniversaire, et des petits moments de grâce pour le célébrer aujourd’hui, demain, et tous les autres jours de l’année.
20 mars 2017 16 h 33 min
Ca va faire redite mais prenons le positif : je t’ai trouvée vraiment charmante et lumineuse et j’adore ta voix !!!
Je me suis même fait la réflexion que justement, même en plein road trip, tu n’avais besoin de rien pour paraître à ton avantage alors que, dans la même situation, j’aurais été une cata ambulante… Je ne suis pas d’un naturel jaloux mais j’avoue t’avoir enviée un petit peu !
Quand j’ai commencé à m’entraîner au semi-marathon il y a 4 mois, je pensais qu’en courant trois fois par semaine, j’allais fondre et retrouver ma silhouette d’avant mais, aujourd’hui, je ne vois quasiment pas de différence. C’est assez frustrant parce qu’en plus, hormis le défi sportif que je relève, je déteste courir…
En fait, au quotidien, j’ai pris l’habitude de ne pas trop me regarder. Je fais avec les vêtements qui me vont à peu près et qui ne nécessitent donc pas trop de vérification.
Le problème est quand je veux ou que j’ai besoin de faire vraiment attention à mon apparence ou quand je porte un vêtement que je n’ai pas porté depuis longtemps. Là, du coup, je suis obligée de me regarder, de vérifier et c’est rarement positif…
En tous cas, vivement, le prochain épisode de ton vlog que je me régale encore !!!
En voyage, je ne prête pas vraiment attention à mon allure – du pratique et simple, facile à laver me va très bien – 3 jeans et 4 t shirts me paraissaient amplement suffisants pour 2 semaines. Si je suis très à l’aise seule avec Philéas, vous conviez à admirer mon élégance à la française n’était pas forcément évident. J’avais envie de partager nos sensations et découvertes mais je me demandais comment vous alliez réagir. L’image prend tant d’importance aujourd’hui – même les vidéos postées sur youtube sont de plus en plus mises en scène.
Côté vêtements, d’ailleurs, j’ai beaucoup trié et aujourd’hui ( presque ) tout rentre dans une armoire d’un mètre de large. J’ai l’impression de mieux savoir ce qui me va, me plait et me simplifie la vie.
Aïe oui ! Les muscles pèsent lourds – mais si le sport ne fait pas maigrir en lui-même il contribue à notre tonus, nous donne énergie et joues bien plus joliment rosies que n’importe quel maquillage ;-). Aujourd’hui, c’est ma journée hebdomadaire de bureau ambulant entre rdv – après 5h passées en voiture, j’ai hâte de pédaler ce soir pour me défouler un peu.
Je suis comme toi pour le contenu de ma valise en voyage. Je pars toujours léger… peut-être un reste de scoutisme où le fait de se porter son sac à dos pendant des kilomètres apprenait à ne prendre que l’essentiel.
Bref, autant, il est compliqué pour moi de trouver une solution pour garder une tête présentable, autant, sur les fringues, je gère sans problème…
En général, un sac cabine suffit pour mes affaires personnelles mais pour ce voyage-là on a traîné matériel de snorkeling, combi, trépied et accessoires photo. Mine de rien, ce sont ces à-côtés qui prenaient le plus de place. Et j’avais laissé ma valise à moitié vide pour rapporter des souvenirs, ce qui finalement ne fut pas utile.
Ah si, notre valise fut pleine à craquer à un moment du voyage; en allant à oh Ngai, on savait que tout serait cher sur place alors on a rempli nos bagages de snacks, nouilles, boissons, et fruits. Nos meilleurs achats du voyage !
Oui, on emporte souvent bien trop d’affaires avec soi, comme si on avait peur de manquer.
20 mars 2017 22 h 59 min
Alors je ne me suis jamais vue en vidéo ! Oui, c’est possible ! Je parle souvent en public et je suis plutôt à l’aise mais je ne sais pas du tout comment je réagirais en me voyant filmée. Quand je te vois sur le vlog, je me dis que j’aimerais te rencontrer « en vrai », parce que tu dégages une sérénité, une simplicité, une gentillesse et un sens de l’humour délicieux. Je vois une belle femme bien dans sa rondeur et je trouve ça merveilleux à l’heure où l’on nous enjoint d’être maigres, je vois une sportive, une enjouée, une femme qui croque la vie à pleine dents. Je me régale avec ton blog, il est frais et sincère. Continue, surtout, continue !
Ah oui, je suis aussi tentée par le Pilates mais j’ai très peur des charlatans qui ne pensent qu’à te pomper du fric !
Si je n’avais pas Philéas sous la main, je ne pense pas que j’aurais eu l’occasion de me voir en vidéo.
Ce qui m’amène d’ailleurs à me demander; il y a 100 ans, les gens étaient peu confrontés à leur représentation corporelle; les publicités n’évoquaient pas l’apparence et même le prêt à porter n’en était qu’à ses prémices. Mais alors, comment les gens se voyait-ils à ce moment-là ? L’apparence avait-elle la même importance qu’aujourd’hui ?
Tu sais Yanne, moi aussi je te kiffe ;-) ! Et ce n’est pas la comédie musicale Hair que j’écoute en bossant ce matin qui m’influence, promis – mais que vois-je ? une fleur se pose seule sur mes cheveux tandis que mes pieds se déchaussent en laissant entrer le soleil.
Quand tu feuillettes les premiers catalogues de grands magasins (j’en ai retrouvé au fond de vieilles malles dans la maison familiale) à la fin du XIXè, il n’y avait pas de photographies. En revanche, il était vanté les qualités de tel corset qui sublimait la taille sablier qu’il fallait avoir à l’époque et autres poudres de riz pour obtenir le teint parfait d’une femme comme il faut…
Je crois que l’image de la femme a toujours été un objet d’attention et de pression.
Je me souviens également d’article dans de vieux hebdomadaires féminins des années 20 où il était question, non pas de prêt à porter mais de choisir le bon tissu, le bon imprimé pour tendre à la silhouette parfaite ou des petits trucs de couture pour camoufler le bourrelet disgracieux ou la poitrine un peu trop proéminante…
Sur le sujet, il y a quelques livres intéressants comme, par exemple, les mémoires de Mme Campan, qui était femme de chambre de Marie-Antoinette. On remonte encore un siècle plus loin mais tu approches l’intimité des femmes, de ce qu’il fallait porter, endurer, etc.
Bon, en plus, ça raconte les débuts de la Révolution depuis le côté de la royauté et en direct, sans le philtre de l’histoire et du temps !
Après, ce sont des mémoires donc, parfois, c’est un peu long… :-)
C’est vrai Miss Blabla, mea culpa – et dire que mon cher et tendre garde des piles de l’Illustration qui datent de la première guerre mondiale. J’aurais mieux fait de les feuilleter en les rangeant dans leur nouvelle bibliothèque. On y trouve même, peu après, des publicités vantant les mérites des soins de beauté radioactifs, pour une jeunesse éternelle.
Je me suis très mal exprimée : en écrivant ça, je pensais à ceux qu’on voit sur nos photos de famille, paysans corses ou domestiques belges. Des gens qui menaient une vie très simple et dont on n’a plus que de rares photos de parties de campagne ou posées dans un studio. On nous parle de l’élégance bourgeoise à cette époque mais je me demandais comment cette majorité de la population, dont nous aurions sans doute fait partie, vivait son rapport à sa propre image alors que les occasions d’y être confrontée restaient rares ?
Mais oui, le corps de la femme a toujours été sujet à toutes sortes d’injonctions – jusqu’à la maltraitance.
C’est dans la maison familiale de mes arrières-grands- parents, meuniers de profession, que j’ai trouvé tous ces catalogues et journaux donc je me dis qu’ils n’avaient sans doute pas les moyens et qu’ils ne devaient pas passer leurs journées devant des miroirs mais je pense que, comme aujourd’hui, ça devait les intéresser (ou pas !), que peut-être les femmes cherchaient à tendre vers le style de ces gravures pour les fêtes de villages ou les grandes occasions. Mais je suis d’accord avec toi, au quotiden, elles devaient moins se poser de questions.
En revanche, je pense qu’aujourd’hui, la question de l’image est plus prégnante car les gens sont plus urbains, plus proche de cet esprit bourgeois et veulent se donner une image plus stylée mais à côté de cette fameuse demeure familiale, il y a une ferme et je t’assure que je pense qu’ils n’ont pas plus le temps (ou peut-être l’envie d’ailleurs) de se pencher sur leur image qu’à l’époque. Je pense que c’est une question d’évolution de la société.
En fait, je ne suis pas sûre que ce soit parce que la question intrinsèquement a plus d’importance mais plutôt parce que notre société a évolué vers ce mode de vie urbain ou bourgeois et que la proportion de population a basculé…
Bref, une évolution conjoncturelle ou sociétale plus que culturelle ou humaine.
Pas sûre que ce que j’explique soit très clair… Désolée…
Que c’est intéressant Miss Blabla. Je dois t’avouer me sentir moi-même en décalage avec le mode de vie qu’on nous présente dans les médias, quand même encore très centrés sur Paris.
M’habillerais-je différement si j’y vivais ? Quelle excellente question !
Mais qu’est-ce que le style au fait ? Les héros des profils paysans de Depardon en ont pour la plupart, par exemple. Tout comme le choix de non-style de Steve Jobs est aussi une forme de style.
Quand je parle de style, je veux bien sûr parler de genre, pas de classe/élégance…
Je suis très différente au fin fond de ma campagne ou si je vais à Paris ou quand j’étais dans mon ancienne profession…
Si je mets mon pull norvégien au fond des champs, ce n’est pas parce qu’ELLE Magasine a dit que le jacquard avait un côté rural-chic-bobo. Non, c’est parce qu’il ne craint rien et qu’il est hyper chaud !
En revanche, dans ma ville, si je sors avec mon chéri ou des copines ou ma mère, je vais sans doute plus réfléchir à ce que je vais mettre pour me sentir au mieux de ma » beauté » et le plus en phase avec le monde autour donc je suis plus soumise aux diktats et à l’image que je vais renvoyer. Mais si je jardine dans mon jardin, j’ai beau être en ville, j’ai un vieux jean et une vieille polaire pleins de peintures, de tâches et autres…
Et puis, en écrivant, je m’aperçois d’autre chose, c’est que c’est compliqué de ne pas faire avec la » mode » car quand tu vas acheter des vêtements, c’est quand même compliqué de trouver des choses complètement à contre-courant !
21 mars 2017 11 h 22 min
Ah, j’adore ‘les Frères Cohen du voyage’, bien trouvé !
Moi, je n’ai jamais compris pourquoi certaines personnes croisées dans des hôtels, en voyage, ont des talons, du maquillage et passent une heure le matin, à faire un brushing, avant de sortir.
Moi, en voyage, je mets une crème contre le soleil, un chapeau s’il fait chaud et je vais visiter. Je ne suis pas une gravure de mode et je m’en fiche.
Si tu avais misé sur ton look, je suppose que Philéas aurait perdu patience à t’attendre des heures, En tout cas, vous vous complétez parfaitement sur ces reportages et c’est bien là l’essentiel
Ton commentaire me rappelle un moment précis de notre voyage Jo :
Arrivés à Koh Ngai, on est partis en bateau pour une sortie snorkeling sur une île sauvage. Ont embarqué avec nous deux caricatures d’instagrameuses en talons, maillots de bains en 3D impossibles à mouiller, coiffure élaborée avec faux-cils et duck faces. Un vrai sketch – on avait du mal à contenir notre fou rire devant leurs poses lascives à l’arrière du bateau.
Quand on a jeté l’ancre, l’une d’elles s’est changée pour aller rencontrer Nemo et en est ressortie si jolie et fraîche, avec un sourire enfantin. C’téait la première fois qu’elle souriait vraiment et ça la rendait si belle. L’autre me faisait de la peine coincée dans son attirail qui l’empêchait de profiter de l’instant.
22 mars 2017 19 h 39 min
VOUS êtes Pétillante, j’adore la fraicheur de votre blog, Un grand Merci pour vos conseils, je vais de ce pas motivé, ma moitié, bon continuation…
Merci Nalie ! Je suis vraiment ravie d’avoir concrétisé ce petit projet de vlog – et j’espère en refaire un autre bientôt !
23 mars 2017 16 h 29 min
J’ai adoré chacun de vos vlogs, quelle belle idée de Phileas! Ce que j’ai particulièrement aimé c’est que tu es TOI, sans artifice ni tralala, juste heureuse de nous parler de ton voyage et c’est que j’apprécie par dessus tout! Je suis un peu lassé de l’image lisse et parfaite des blogs, je me tourne plus vers les témoignages sincères! Tu m’as donné envie de visiter le pays et je pense qu’à partir de là tout est dit! Et puis, tu le sais , on ne se voit jamais soi-même comme les autres nous perçoivent! C’est dur à apprendre. Pendant mes études, j’ai du être filmée, ça engendrait des jours de déprime de me voir à l’image. Puis un jour j’ai ouvert mon blog, je ne comptais pas m’y montrer. La bienveillance et la confiance grandissant, j’ai fini par accepter de montrer ce que je faisais en couture en photo… Jusqu’ici tout va bien j’ai envie de dire, pas de remarques désobligeantes et l’image très dure que j’ai de moi finit par se fissurer un peu. Depuis peu j’ai atterri sur Youtube et je comprends tout à fait quand tu parles de « plaisir » de partager en toute sincérité en oubliant un peu la caméra!
Vivement tes prochains vlogs ou prochaines vidéos en tout cas!
C’est une question très intéressante Cathy; de plus en plus de vlogs de voyages sont tournés lors de voyages sponsorisés ou le but du voyage devient différent. Il s’agit clairement d’un travail destiné à promouvoir une destination. Ce n’est pas critiquable en soi, bien sûr, mais le projet de voyage et les moyens mis en oeuvre sont très différents d’un projet filmé sur le vif.
Comme notre projet était de voyager en limitant l’usage de guides de voyages, pour nous laisser porter par nos découvertes ( et aussi parce qu’aucun guide n’approfondit vraiment les régions où nous sommes passés, qui intéressent peu de touristes ), on ne savait jamais sur quoi on allait tomber. on a donc à chaque fois filmé un peu au pif, ce qui donne un résultat certes décousu mais assez représentatif de nos journées.
Comme je te le disais, j’ai aussi longtemps pensé que la Thaïlande n’était pas une destination qui me plairait – et pourtant, ce pays réserve bien d’autres choses à voir que ce qu’on nous montre d’habitude.
Oui, j’ai déjà regardé avec plaisir tes vidéos de couture et tricots, qui sont très bien faites. Je déteste me mettre en scène mais je pense qu’une fois qu’on a franchi le cap de se dire qu’on est là pour présenter un projet et non pour une question d’égo les choses deviennent plus simples.
Un prochain vlog ? Pourquoi pas ?
27 mars 2017 21 h 46 min
Je ne vais pas être bien originale en écrivant que je t’ai trouvée étonnement à l’aise mais effectivement de plus en plus détendue au fil des épisodes. Et bien sûr je me sens totalement incapable de ce genre d’exercice, beaucoup trop complexée par un certain nombre de caracteristiques physiques que je ne mentionnerai pas ici et qui au final ne sont probablement pas aussi importantes aux yeux du monde exterieur mais sur lesquelles on focalise. Tu es en tout cas en train de me persuader que la répétition de l’exercice peut créer l’habitude et l’acceptation et que c’est donc une excellente thérapie. À méditer….
Oui, heureusement que le road trip touche à sa fin – je commençais a être un peu trop détendue dans les deux derniers épisodes. Mais j’aime aussi beaucoup le fait que ce petit projet reflète notre humeur; ce voyage nous a fait un bien fou !
J’étais aussi persuadée d’être incapable de faire ce genre de trucs ( enfin, devant un caméra – je crois que mon entourage savait déjà à quoi s’attendre ).
Mais oui, je suis sûre qu’un blog peut être un excellent prétexte pour faire des choses différentes et sortir de sa zone de confort. Je pense qu’une fois que j’ai passé le cap du ridicule de la situation, le plaisir de partager un projet a pris le pas sur le reste. Je voulais juste partager des moments, pas une mise en scène.
Philéas m’a fait découvrir le travail de Casey Neistat, un youtubeur New-Yorkais. Je crois que son approche des choses m’a aidée à me projeter dans ce projet. Je n’avais jamais accroché avec le concept du vlog jusque-là, qui me paraissait très auto-centré, mais ses vidéos m’ont aidée à comprendre qu’on n’a pas besoin d’être « beau » ou « apprêté », ni de jouer un rôle pour partager un projet.
10 avril 2017 15 h 47 min
Tu m’as donné envie de voir le vlog ! J’y vais et j continue ma découverte de ton blog plus tard !
Attention Fredix, je me suis détendue au fil des épisodes et c’est parti en roue libre quand notre road trip a fini par ressembler à une colo de vacances. Mais ce projet m’a fait un bien fou !