le bac vu par une maman

Je suis dans la ripisylve

Le bac vu par une maman

Si vous me cherchez, je suis dans la ripisylve * . Bien planquée, histoire de ne plus entendre parler d’outarde canepetière ( franchement, quelle idée de faire son nid dans un trou au milieu d’un champ de luzerne ). Ni du traité de Bruxelles de 1972 ( d’ailleurs pourquoi les livres d’histoire français ne parlent-ils pas du Benelux, hein ? Godferdom, l’embryon de l’Europe est quand même né à Londres en 1944 quand les gouvernements en exil de la Belgique, Pays-Bas et Luxembourg ont décidé que, dès la fin de la guerre, ils s’uniraient – allez hop, je te rajoute un date en passant ).

Les modèles de suites finies complexes dérivées d’un ensemble ? Lalala, je t’entends pas ! Oh tiens, regarde : j’ai trouvé un compte-rendu par matière qui classe les sujets par ordre de probabilité. Zou, rajoutons la Chine dans un monde multipolaire. Et le concept du bonheur dans tout ça ? C’est parti mon kiki, redéfinissons la notion de bonheur ce soir.

On verra ça après le bac

C’est LA phrase que je prononce le plus souvent en ce moment. Et vu le nombre de trucs que je rajoute sur ma liste post-bac, je sens que les semaines à venir ne seront pas non plus de tout repos.

En attendant, l’épreuve de philo n’est même pas là que j’ai déjà la tête comme une patate. Mais la bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas moi qui part au front. De toute façon, à moins de tomber sur un sujet de dissert’ qui traite des probabilités mathématiques de rencontrer une outarde canepetière à la signature du traité de Bruxelles en 1972, j’aurais calé.

Non, je suis juste coach, cuisinier, répétiteur, chauffeur, acheteur de fournitures, motivateur de troupes. Et surtout : fatiguée les gars. Alors même qu’on n’a encore eu droit qu’aux amuse-gueules.

Equilibre instable

Bref, tout ça pour te dire que c’est un poil compliqué, en ce moment, de jongler. J’essaie de faire gaffe à ne pas négliger Virgile, son papa, faire des plats sains pour que mes troupes restent en forme la semaine du bac, tout gérant le quotidien et en gardant une petite place pour le blog. A partir de 23:30, en général, j’ai un créneau pour bloguer pépère. Ou contorsionnée dans ma voiture, entre deux accompagnements.

Côté blog, j’ai mis 1 ou 2 articles de côté, noté quelques idées sympas et préparé un nouveau printable pour la maîtresse mais il est possible que je sois moins présente jusqu’à vendredi prochain. Je ne vous oublie pas, juste je traverse la semaine de mon mieux – et sors de la ripisylve dès que ça se calme.

PS : je ne peux pas vous laisser comme ça. Je sais que cette question brûle vos lèvres : « la ripisylve, c’est quoi ? » C’est tout simple : la ripisylve est  la végétation qui borde un milieu aquatique et est indispensable à son bon fonctionnement . Ça vient du latin “ripa” – qui veut dire rive – et “sylva” – qui veut dire forêt. Si le jeu des 1000 € passe par chez vous, ça peut toujours servir.

PPS : je suis dans la ripisylve – je pense que je vais garder l’expression. Ça me plait bien.

Et chez toi, comment s’est passé le bac ?


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36 Commentaires

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DeboBrico

14 juin 2018 21 h 08 min

t’es hyper impliquée comme mère!! La mienne n’avait rien changé à son programme pour mon bac et ne m’aidait pas du tout à reviser… enfin je lui demandais pas non plus! Tout ce que je lui avais demandé c’était du melon pour le petit dej et de me laver mon tee shirt préféré!

bobette
bobette

14 juin 2018 22 h 06 min

Ah je savais bien que tu étais coach aussi à temps complet! (je suis du même modèle!). Alors bon courage pour cette semaine qui s’annonce mouvementée. Mais entre les smoothies d’aloe vera/pastèque, les révisions, la culture de Philéas qu’il engrange depuis tout petit, la Force est avec vous. Et évidemment, prends le temps aussi de récupérer (un coach tout mou ou énervé à cause de la fatigue, ça ne va pas non plus).

bobette
bobette

14 juin 2018 22 h 09 min

https://www.youtube.com/watch?v=kqqxcXb4DOU
C’est le refrain que nous chantons avec les enfants quand on en a besoin….

Sabine
Sabine

14 juin 2018 22 h 26 min

Alors ici on a déjà passé le bac deux fois : mon fils en 2011 et m’a fille en 2014. Je peux pas dire que j’étais stressée mais j’étais pas super zen non plus! Ils ont toujours bien bossé tous les deux, sont très indépendants dans leur travail scolaire et ne supportent pas d’avoir quelqu’un sur leur dos. J’étais disponible au cas où, j’écoutais leurs inquiétudes, leurs délires et les nourrissaient à coup de jus de fruits et de Nutella réconfortant (hou la vilaine!). En fait, j’étais plus stressée en attendant les résultats d’APB ou en les accompagnant à leur entretien, l’un pour son école d’ingénieur et l’autre pour sa prépa littéraire : j’en avais l’estomac à l’envers et je ne devais surtout pas leur montrer! Depuis mon fils a eu son diplôme et a commencé à travailler et m’a fille continue avec succès dans sa voie. Mais comme toute maman, je reste inquiète pour eux pour tout et n’importe quoi, c’est usant parfois! Bon courage pour ces semaines d’examen

Nanou
Nanou

15 juin 2018 4 h 34 min

Alors le dernier bac de la famille c’était l’an dernier : gestion des déplacements, du quotidien et être disponible pour soutenir moralement et parfois poser des questions sur tél ou tél sujet.

Fanchette
Fanchette

15 juin 2018 8 h 48 min

Rho lala… bon courage alors !
Et vive la Ripisylve : on doit bien s’y reposer aussi, à l’ombre, les pieds dans l’eau… attend juste ton heure…

MarieL
MarieL

15 juin 2018 9 h 24 min

Je découvre ce mot : Ripisylve. J’aime bien l’idée et la sonorité. (comme Serendipity…)
Me laisserais-tu une petite place dans ce ripisylve, mon fils aîné passe aussi son bac la semaine prochaine ?!
Comme il est interne, j’avoue que je perçois assez peu le stress des révisions. Mais comme il révise aussi le weekend dans sa chambre, j’ai plus une sensation de manque, de ne pas profiter assez des petits moments avec lui…
La bouffée de stress c’est ParcourSup et son algorithme matinal ;-) ! Rennes, Toulouse, Metz…. quel sera l’atterrissage loin de nos montagnes (…et de moi !! – dixit la maman-poule que j’essaye pourtant de réfréner sous peine de me voir gentiment renvoyer dans ma basse-cour ;-) ) ?!…
Mais c’est tellement chouette de les voir grandir, passer des épreuves comme des sortes de rites initiatiques, pour prendre bientôt leur envol… Haut les cœurs pour cette prochaine semaine !

Anne

15 juin 2018 9 h 39 min

C’est joli, la ripisylve, j’ai des étudiants qui viennent d’en étudier une en plus!
Bon, et puis, le bac, hein, on va relativiser. 95% de réussite, c’est quand même un malheureux concours de circonstances qui te fait être dans les 5%…
Allez, on respire!

Anne

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Daphné


17 juin 2018 17 h 21 min

Alors, non, c’était la rivière de rochers, un chaos granitique, et pas une ripisylve ;-)
Bien sur, j’imagine que c’est angoissant d’être à côté de son enfant quand il passe le bac quand même. Mais quand j’avais des lycéens, je leur disais que s’ils avaient bien travaillé, tout irait bien au bac. L’enjeu est plus sur l’orientation post bac. (on va éviter le chapitre sur parcoursup, à mon avis, c’est plus angoissant encore).

verveine et lin

15 juin 2018 10 h 26 min

chez moi c’est l’année blanche: N° 1 finit sa première année de prépa, juste quelques épreuves blanches en attendant les concours de l’an prochain pour les grandes écoles. et N° 2 est en seconde, année calme.
mais pour avoir géré un bac ET un brevet l’an dernier, je compatis!

sylvie1961
sylvie1961

15 juin 2018 13 h 26 min

Tout cela est bien loin pour moi, je me contentais d’être au top (enfin d’essayer de l’être) au niveau des repas et de l’intendance mais sans vouloir te décourager garde ta place dans la ripisylve parce qu’on en parle du concours de 1ere année de médecine et de celui de l’internat qqs années plus tard.(ma donzelle) et des concours et masters (le frérot)Aujourd’hui ,c’est presque terminé (encore une thèse à passer) reste la satisfaction de deux adultes épanouis et heureux dans leurs jobs respectifs.
J’aime bien le mot ripisylve ,va falloir que je le place dans mes rééducations Parole d’orthophoniste;-)
Si Phileas passe son bac comme il gère le drone tu peux dormir tranquille

Fredix
Fredix

15 juin 2018 18 h 32 min

Quand ma fille a passé le bac , il y a 5 ans, j’ai regardé le taux de réussite au bac dans son lycée ! Je ne sais plus exactement mais admettons 80 %, je me suis dit qu’elle faisait sûrement partie des 8 élèves sur 10 d’après ses notes tout au long de l’année ! Donc , la question c’était surtout quelle mention ? Bien-sûr je ne lui ai pas dit ce que je pensais ! Bon week-end, Daphné ! Compliqué mais plein de futurs souvenirs !

Ellen
Ellen

15 juin 2018 20 h 30 min

Quel stress ce bac doit générer ! Je panique déjà quand je pense aux évaluations de tables de multiplication de ma grande et à ses exams de solfège ! Ce n’est pas si facile de trouver sa place de parent et d’accompagner ses enfants sans les lâcher tout à fait, ni leur mettre la pression. Comme à chaque fois, tout est question de mesure ! J’espère que je saurai lâcher du lest et ne pas transmettre à mes trois mes angoisses et mes doutes ! J’ai encore quelques années devant moi pour gérer tout ça. Ouf ! Plein de courage à Philéas pour les jours à venir !

Françoise
Françoise

15 juin 2018 22 h 30 min

Ici Idem…en plus du melon et du couscous (que ma fille adore…) j’asperge sa chambre d’huiles essentielles pour décontracter, se détendre, dormir…et la veille des épreuves massage.!! Elle a l’impression de ne plus rien savoir…dur dur !
Bon courage !

Yanne
Yanne

16 juin 2018 11 h 02 min

Je suis avec toi ! Ici, l’aînée, en perdition, m’a sommée de lui faire réviser l’histoire, puis m’a dit, la veille « je ne comprends rien aux suites » (j’ai expliqué, mon Dieu que mon bac S était loin et le lendemain, elle est tombée là-dessus). Le jour J, il m’a fallu l’accompagner, (Mamaaaaan, je veux pas y aller), acheter la brioche à la boulangerie (crise : elle voulait une petite, il n’y en avait que des grosses…), lui tenir la main, lui donner ma croix huguenote et glisser son foulard entre mes seins pour « qu’il sente la maman ». Véridique. La nana qui se farfouille dans le soutien-gorge devant les grilles d’un lycée avec 15 ados au mètre carré, c’est moi… !
Elle a eu le bac.
Le second m’a dit la veille : en fait, il suffit que j’ai 10 partout (il était déjà admis en maths Sup) et j’ai eu des frissons à l’idée qu’il était bien capable de calculer comment avoir pile 10 de moyenne… et se planter !
Il a eu mention très bien.
La troisième a débarqué dans ma chambre la veille du bac français avec l’intégralité des textes préparés… Puis m’a poursuivie dans toute la maison avec son dictionnaire de l’économie.
Même mention, « mieux que ton fils, Maman… »
Le quatrième, atteint de phobie scolaire n’a jamais dépassé un tout petit niveau de troisième ni passé le moindre examen. Mon fils, ma douleur.
Par contre, je me souviens bien des périodes de concours des grandes écoles avec petit déjeuner équilibré, en-cas, angoisses maternelles (Polytechnique, je veux pas y aller alors je suis parti quand le sujet a cessé de m’amuser…), dîner revigorant et chemises repassées (pour les écrits, oui !).

margo
margo

17 juin 2018 10 h 06 min

Tu as l’air d’avoir un grand formidable, il tient de qui? je plaisante bien-sûr.
Le bac n’est qu’une étape et je regrette qu’on se focalise trop dessus car l’après-bac est bien plus difficile à gérer, la plupart des jeunes que je connais ont calé la première année à l’université ou ailleurs et ont dû se repositionner l’année suivante. C’est compliqué et on n’est pas aidés pour savoir comment bien s’orienter. Et après avoir tout donné l’année du bac c’est dur de se relancer de suite sur un autre « challenge » quelquefois dans une autre ville, bref il y a souvent du flottement.
Mais ton garçon a l’air vraiment étonnant et je t’en félicite car ce n’est pas si fréquent, je lui souhaite de réussir dans ses projets et de garder son originalité.

Dom
Dom

18 juin 2018 7 h 40 min

Ah oui le bac…Je me souviens sur le chemin vers le centre d’examen avoir raconté comme un roman le programme d’histoire à mon fils qui avait totalement délaissé cette matière.

Myrtilla

18 juin 2018 10 h 17 min

Prend le temps qu’il te faut pour toi ! Des fois ça fait du bien de déconnecter un peu :) Ces semaines je travaille aussi plus que d’habitude et je suis moins présente aussi. On peut pas se forcer, et si on le fait.. on craque. Donc repos et prends soin de toi ! :)

Josiane GELAUFF
Josiane GELAUFF

19 juin 2018 14 h 37 min

Courage !! et je suis bien contente, je vais me coucher ce soir beaucoup moins sotte grâce à vous ! :-))
Bonne fin de bac ;-)